XERSE |
COMPOSITEUR |
Pier Francesco CAVALLI |
LIBRETTISTE |
Nicolo Minato |
ORCHESTRE | Concerto Vocale |
CHOEUR | |
DIRECTION | René Jacobs |
Xerse | René Jacobs | haute-contre |
Amastre | Judith Nelson | soprano |
Arsamene | Jeffrey Gall | haute-contre |
Ariodate | John Elwes | ténor |
Adelanta, Curiosita (*) | Jill Feldman | soprano |
Eumene, Architettura (*) | Guy de Mey | ténor |
Romilda | Isabelle Poulenard | soprano |
Aristone | Richard Wistreich | basse |
Periarco, Pittura (*) | Jean Nirouet | haute-contre |
Elviro, Poesia (*) | Dominique Visse | haute-contre |
Clito, Musica (*) | Agnès Mellon | soprano |
Capitano | François Fauché | basse |
DATE D’ENREGISTREMENT | mai 1985 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | Conservatoire National André Malraux – Bordeaux |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Harmonia Mundi |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1985 / octobre 2000 |
NOMBRE DE DISQUES | 4 |
CATEGORIE |
(*) Le Prologue, dans cet enregistrement, est tiré de l’opéra « Il Ciro ». Il réunit la Curiosité, l’Architecture, la Musique, la Peinture et la Poésie.
Critique de cet enregistrement dans :
Goldberg – octobre 2004 – appréciation 5 / 5
« L’intérêt suscité par ce titre, au moment où il parut pour la première fois, était évidemment lié àla possibilité d’une comparaison avec le célèbre opéra homonyme de Haendel, et cela dès la première aria du souverain de Perse adressée à son cher platane, « Ombra mai fu ». Suivant – si l’on peut dire – correctement l’esprit de l’époque baroque, Rene Jacobs décida à cette occasion d’adapter à l’opéra un Prologue écrit pour un autre mélodrame, Il Ciro, conservé dans la partition de la collection Cavalli à la Bibliothèque Nationale Marciana de Venise il ne pouvait alors savoir que ce prologue figure justement parmi les quelques parties du manuscrit dont on est pra-iquement certain qu’elles ne sont pas de Cavalli mais du Napolitain Francesco Provenzale. D’autres problèmes philologiques sont liés au choix de la partition de la reprise de Bologne en 1657, avec en outre l’ajout contre toute logique de certaines arias utilisées pour la mise en scène postérieure de Paris, en 1660. Il en résulte donc un hybride du point de vue du document, mais doté de tout le charme prenant de la musique vocale de Cavalli, depuis les lamentations jusqu’aux situations comiques, le tout avec un rythme théâtral absolument magique. Une exécution mémorable. »
Diapason – 30 disques pour découvrir l’opéra baroque – mai 2001
« Première intégrale Cavalli aussi fidèle que réjouissante, le Xerse de René Jacobs reste incontournable. La distribution est dominée par l’extraordinaire Jeffrey Gall, secondé par son confrère français Dominique Visse, deux virtuoses du second degré ».
Guide de la musique ancienn et baroque
« Une admirable réalisation dont l’indescriptible foisonnement de beautés rend enfin dignement compte des fastes du théâtre lyrique vénitien au XVIIe siècle! Ces fastes sont avant tout d’ordre dramatique et théâtral plutôt que purement musicaux : la pureté du chant et la justesse du sentiment (parfaitement soulignées par la luxuriance mélodique et la suavité du langage harmonique de Cavalli) devant toujours primer, la voix ne trouve ici pour parure, outre l’agrément d’une ornementation raffinée, que le soutien d’un ensemble instrumental de faible effectif, aux sonorités pourtant toujours séduisantes, proposant, pour noyau principal, un groupe de continuo aux colorations toujours renouvelées et d’une parfaite intelligence dramatique. René Jacobs a réuni un plateau de choix, d’une réelle splendeur vocale et surtout d’une homogénéité sans faille, qui apporte une totale crédibilité à cette intrigue complexe, mêlant hardiment le grotesque et le tragique. Une reconstitution scrupuleuse pourtant animée du souffle de la vie et brûlant des feux de la passion. »