CD Phaéton (direction Marc Minkowski)

PHAËTON

 

COMPOSITEUR

Jean-Baptiste Lully

LIBRETTISTE

Philippe Quinault

 

ORCHESTRE Les Musiciens du Louvre
CHOEUR Ensemble Vocal Sagittarius
DIRECTION Marc Minkowski

Phaëton Howard Crook
Clymène Rachel Yakar
Théone Jennifer Smith
Libye Véronique Gens
Epaphus Gérard Théruel
Triton, le Soleil, la Déesse de la Terre Jean-Paul Fouchécourt
Mérops Philippe Huttenlocher
Saturne, Protée Laurent Naouri
Astrée, une Heure du Jour Virginie Pochon
L’Automne, Jupiter Jérôme Varnier
Une Bergère, une Heure du Jour Florence Couderc

DATE D’ENREGISTREMENT 1994
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Erato
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1994
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – 30 disques pour découvrir l’opéra baroque – mai 2001

« une distribution idéale et un chef qui tient les rênes avec une assurance digne du char solaire »

Goldberg – automne 1998 – 4 étoiles

« L’action est serrée, efficace, sans longueurs. Sans chute de tension jusqu’à la conclusion tragique »… »Howard Crook donne chair au personnage de Phaëton »… »son chant respire, s’emporte, s’enflamme »… »Marc Minkowski cisèle climats et tableaux avec nervosité et dramatisme. Son Lully rugit, s’alanguit, édifie cete brillante architecture bâtie pour la gloire du Soleil ».

Opéra International – juin 1994 – appréciation 5 / 5

 « Avouerons-nous une légère déception par rapport au souvenir que nous gardions de l’interprétation à la scène ? L’enregistrement ayant eu lieu entre les représentations, qui plus est d’un spectacle souvent épuisant physiquement et nerveusement pour tout le monde, les solistes vocaux donnent parfois des signes de fatigue et la direction semble par moment bousculée, notamment dans certains airs et choeurs, aux tempi trop rapides pour laisser la diction s’épanouir. Marc Minkowski a peut-être trop l’habitude de sur-théâtraliser ses disques, lui qui ne peut presque jamais le faire après un spectacle. Cela dit, ces remarques de détail n’enlèvent pas grand-chose au travail du chef, remarquable de vitalité, de couleur, de précision et aussi de lyrisme. Côté solistes, outre l’incarnation de Rachel Yakar, soulignons, au sein d’un remarquable travail d’équipe et d’une belle homogénéité, la diction théâtrale d’Howard Crook, l’élégance de Véronique Gens et Gérard Théruel, ainsi que la bouleversante musicalité de Jennifer Smith, qui trouve pourtant surtout à s’épanouir dans ses récitatifs ; où la déclamation est très belle et très expressive, les airs mettant trop à nu l’usure et l’acidité de la voix à ce stade de la carrière. »