L’Olimpiade

L'Olimpiade

COMPOSITEUR Giovanni Battista PERGOLESI
LIBRETTISTE Pietro Metastasio

 

ENREGISTREMENT ÉDITION DIRECTION ÉDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DÉTAILLÉE
1992 1993 Marco Armiliatao Arkadia Akademia 3 italien
2010 2011 Alessandro De Marchi Sony Classical 3 italien

DVD

ENREGISTREMENT ÉDITION DIRECTION ÉDITEUR FICHE DÉTAILLÉE
2011 2013 Alessandro De Marchi Arthaus

 

 

Opera seria en trois actes, sur un livret de Pietro Metastasio (1698 – 1782), créé – sans grand succès – au teatro Tordinona, à Rome, le 8 janvier 1735, dans une mise en scène de Marzio Domenico Carafa, et avec une distribution entièrement masculine, réunissant notamment les castrats soprano Mariano Nicolini (Aristea), Domenico Ricci (Megacle), Prior Vanini (Argene), Francesco Bilancioni (Licida) et Domenico Ricci (Megacle), et le ténor Giovanni Battista Pinacci (Clistene).

 
L’œuvre fut reprise par la troupe Mingotti qui la joua au Teatro San Giovanni Grisostomo de Venise, en novembre 1738, dans des décors de Antonio Lolli, et avec Faustina Bordoni dans le rôle d’Aristea.
Autres reprises en Allemagne – Munich en 1738 -, en Autriche et au Danemark de 1738 à 1756. Elle connut également le succès à Londres, au Haymarket, en 1742, avec le castrat Monticelli.
De nombreux pasticcio furent représentés au King’s Theater de Londres, sur la base de l’Olimpiade. On estime leur nombre à quarante entre 1770 et 1780, incluant des oeuvres de Piccini, Sarti, Traetta, Bertoni, Gluck and Paisiello.

 

Personnages : Clistene (Clisthène), roi de Sicyone, père d’Aristea (ténor) ; Aristea (Aristée), sa fille, amante de Megacle (soprano); Argene (Argène), noble crétoise, en habits de bergère sous le nom de Licori, amante de Lisidas (soprano) ; Lisida (Lisidas), fils supposé du roi de Crète, ancien amant d’Argene et ami de Megacle (soprano); Megacle (Mégaclès), jeune Athénien, amant d’Aristea et ami de Lisidas (soprano) ; Aminta (Aminthe), précepteur de Lisidas (ténor); Alcandro (Alcandre), confident de Clistene (mezzo-soprano).

Synopsis


Dans la Grèce antique, dans la campagne d’Elide. près de la ville d Olympie et du fleuve Alphée.
Le roi Clisthène a eu deux jumeaux, Philinte et Aristée. Avant le début de l’action, on apprend que l’oracle de Delphes a prédit à Clisthéne qu’il risquait d’être tué par son propre fils. Pour sauver sa vie, il l’a exposé à la mer dans ses langes.
Clisthéne a promis de donner la main de sa fille, la belle Aristée, au vainqueur des Jeux olympiques. Lisidas arrive de Crète et tombe amoureux d’elle. Persuadé qu’il est incapable de remporter le concours, il demande à son fidèle ami Mégaclès d’y participer à sa place, en empruntant son nom. Dans un premier temps, Mégaclès accepte. Mais lorsqu’il apprend que le vainqueur obtiendra la main d’Aristée, il se trouve confronté à un cruel dilemme, car il est amoureux de la princesse, qui lui a secrètement juré un amour éternel ; soit il trahit son meilleur ami, qui lui a sauvé la vie autrefois, soit il perd la femme de son coeur. Survient, Argène, ancienne amante de Lisidas, qui s’est enfuit de Crête déguisée en bergère. Elle confie à Aristée ses doutes sur la fidélité de Lisidas, qui se trouvent confirmés lorsqu’elle apprend que Mégaclès va combattre pour lui. Sous le faux nom de Lisidas, Mégaclès remporte les jeux. Mais la plus surprise est Aristée, qui découvre son amant sous les traits et sous l’identité du vainqueur. Sacrifiant son amour à l’amitié, Mégaclès avoue la supercherie à Aristée et choisit de la quitter à jamais, décidé à se donner la mort. Entre-temps, Aristée, au comble du désespoir, rejette Lisidas et avoue son amour pour Mégaclès. Argène s’empresse de propager la nouvelle de la supercherie et informe Clisthène personnellement. Le roi exile Lisidas qui, pour se venger, cherche à le tuer. Il est arrêté et condamné àmort. On le conduit à l’autel de Jupiter, où il doit être sacrifié. Pendant ce temps, Mégaclès, qui a tenté de se suicider en se jetant dans l’Alphée, a été sauvé. Il cherche par tous les moyens à épargner la vie de son ami en prenant sa place, mais il est également arrêté. Le moment de l’exécution est imminent lorsque Argéne demande de mourir à la place de celui qu’elle aime. Mais Clisthène refuse également. La jeune fille montre le bijou que Lisidas lui a donné en gage de son amour. Clisthène reconnaît aussitôt le bijou qui pendait au cou de son fils, abandonné dans ses langes après la prédiction de l’oracle. Lisidas n’est autre que Philinte, le frère jumeau d’Aristée, fils légitime du roi Clisthéne. Celui-ci pardonne à tous; Lisidas épouse Argène tandis qu’Aristée se marie avec Mégaclès. (Tout l’opéra – Kobbé)

 

 

Livret (en italien)

http://www.radio.rai.it/radio3/radio3_suite/archivio_2003/eventi/2003_07_19_olimpiade/atto1.rtf
http://www.radio.rai.it/radio3/radio3_suite/archivio_2003/eventi/2003_07_19_olimpiade/atto2.rtf
http://www.radio.rai.it/radio3/radio3_suite/archivio_2003/eventi/2003_07_19_olimpiade/atto3.rtf

Représentations :

Jesi, Teatro Valeria Moriconi – 8, 10 septembre 2011 – dir. Alessandro de Marchi – mise en scène Italo Nunziata – décors Luigi Scoglio – costumes Ruggero Vitrani – lumières Patrick Latronica – avec Sofia Soloviy (Megacle), Jennifer Rivera (Licida), Lyubov Petrova (Aristea), Raúl Giménez (Clistene), Antonio Lozano (Aminta), Yetzabel Arias Fernandez (Argene), Milena Storti (Alcandro)



Vienne – Theater an der Wien 24 février 2011 – version de concert – Academia Montis Regalis – dir. Alessandro de Marchi – avec Jeffrey Francis (Clistene), Jennifer Rivera (Licidas), Olga Pasichnyk (Megacle), Raffaella Milanesi (Aristea), Ann-Beth Solvang (Argene), Martin Oro (Alcandro), Markus Brutscher (Aminta)

 

Naples – Teatro San Carlo – 21, 23, 25, 27, 29 janvier 2011 – dir. Corrado Rovaris – mise en scène Roberto De Simone – décors Mauro Carosi – costumes Odette Nicoletti – chef de choeur Salvatore Caputo, Stefania Rinaldi – avec Francesco Marsiglia (Clistene), Maria Grazia Schiavo (Aristea), Raffaella Milanesi (Argene), Laura Polverelli (Licida), Annamaria Dell’Oste (Megacle), Rosa Bove (Alcandro), Mark Milhofer (Aminta), Fabrizio Von Arx (Pergolesi) – nouvelle production


Jesi – Teatro Moriconi – 10, 12 septembre 2010 – Accademia Bizantina – dir. Ottavio Dantone – mise en scène Italo Nunziata – costumes Ruggero Vitrani – avec Olga Pasichnyk (Megacle), Mary-Ellen Nesi (Licida), Ruth Rosique (Argene), Manuela Custer (Alcandro), Stefano Ferrari (Aminta)

 

Festival d’Innsbrück – Tiroler Landestheater – 8, 10, 12 août 2010 – Academia Montis Regalis – dir. Alessandro de Marchi – mise en scène Alexander Schulin – décors, costumes Alfred Peter – avec Raffaella Milanesi (Aristea), Ann-Beth Solvang (Argene), Olga Pasichnyk (Megacle), Jennifer Rivera (Licida), Martin Oro (Alcandro), Jeffrey Francis (Clistene), Markus Brutscher (Aminta) – nouvelle production

Forum Opéra – Un moment de pur bonheur

« Ce chef d’œuvre de Pergolese fut hué lors de la première à Rome car le jeune compositeur, en digne représentant de l’Ecole de Naples, avait remplacé les airs de bravoure destinés aux castrats2 par des arie mettant en valeur les sentiments, les passions et les conflits intérieurs des personnages du meilleur livret de Métastase, mis en musique par plus de cinquante compositeurs, en particulier en 1734 par Vivaldi.
Le ressort principal de cet opera seria non dénué d’humour repose sur le conflit entre amour et amitié (en référence au mythe classique : Oreste et Pylade, Achille et Patrocle etc.)3. Pergolese a respecté le rythme haletant de cette action aux rebondissements incessants. Les longs récitatifs accompagnés par le clavecin, deux violoncelles, une basse continue, une harpe et deux théorbes passent comme l’éclair. Les arie annoncent déjà la musique préromantique par leur adéquation aux passions exprimées. Les modulations hardies abondent, le style varie sans cesse. Bref, un opéra éblouissant de la première à la dernière note auprès duquel La Serva padrona fait figure de bluette.
Cet éblouissement, nous le devons aussi au magnifique travail d’équipe d’Alfred Peter, d’Alexander Schulin, des sept interprètes et du chef Alessandro de Marchi qui adhère entièrement à l’esprit de l’œuvre et sait le communiquer aux exécutants.
Le beau décor d’Alfred Peter, aux éclairages subtils et efficaces, représente la salle de réception d’un palais classique vue en perspective. Les nombreuses ouvertures facilitent les entrées et les sorties. D’étroits passages à la cour et au jardin, invisibles depuis la salle, permettent l’intrusion de châssis peints insolites, souvent humoristiques : ainsi, durant la scène de bergerie, quatre têtes gigantesques de moutons portant un numéro d’identification agrafé aux oreilles apparaissent successivement en perspective, en commençant par le fond. Des nuages peints descendent peu à peu des cintres, assombrissant l’atmosphère. Quand l’action, jusque là relativement sereine, parvient à son point de rupture (duo final de l’acte 1 « Ne giorni tuoi felici ricordati di me » où Megacle renonce à épouser Aristea au profit de son ami Licida), l’ensemble du décor se met à tourner de façon presque imperceptible, suggérant l’état intérieur des personnages dont tous les repères viennent de disparaître. Il ne retrouvera sa place première qu’au moment du happy end après avoir connu des moments de folie.
Le livret, qui ne souffrirait pas d’une représentation purement théâtrale, est d’une telle richesse qu’il ne nécessite aucune relecture. Alexander Schulin a eu la sagesse et l’intelligence de tout mettre en œuvre pour le valoriser. Sa mise en scène, très inventive et mouvementée, permet au public de suivre aisément l’action, pourtant fort complexe. Le réalisme psychologique de la direction d’acteurs met en valeur la complexité des personnages, l’intensité de leur passion, de leur souffrance et de leurs conflits intérieurs. Il montre clairement que l’épreuve décisive que subissent les quatre jeunes gens livrés à la tourmente, et dont ils sortent victorieux, symbolise le passage de l’adolescence à l’âge adulte. Il porte le plus grand soin à l’interprétation des récitatifs, qui tiennent une place particulièrement importante dans cette œuvre et qu’Alessandro de Marchi enchaîne directement aux airs, créant ainsi l’illusion d’une musique continue. La collaboration chef/metteur en scène apparaît particulièrement étroite dans le choix des tempi, qui confèrent au spectacle son rythme haletant.
Les chanteurs font preuve d’un grand professionnalisme, tant scénique que vocal. Jennifer Rivera interprète avec brio un Licida totalement immature, incapable de résister à ses pulsions et inconscient du drame qu’il déclenche en demandant à son ami Megacle de participer aux jeux olympiques sous sa propre identité. La voix jeune, vibrante, le timbre chaleureux aux couleurs claires, l’excellente technique mise au service du jeu d’acteur en font un personnage écervelé mais attachant. Petit défaut à corriger : les bras qui virevoltent sans contrôle. A l’inverse, le Megacle d’Olga Pasichnyk (que nous plaçons en tête du palmarès) frappe dès l’abord par son esprit de décision, sa maturité et sa force intérieure. La cantatrice nous fait immédiatement oublier qu’elle est femme. Elle assume avec brio toutes les difficultés d’un rôle dramatique dont les airs vocalisants sont souvent très tendus. Le timbre est corsé mais lumineux.
Raffaella Milanesi incarne Aristea, sa partenaire, autre personnage clef de l’histoire. Elle sait conférer une grande autorité à son personnage qui ne s’avoue jamais vaincu. Son timbre doré de soprano lyrique se marie à merveille avec celui d’Olga Pasichnyk. La mezzo Ann-Beth Solvang, au timbre cuivré et à la voix plus ample, est une Argene impressionnante, aux nombreuses facettes. D’apparence résignée au début, elle ne tarde pas à laisser éclater sa jalousie, puis son désir de vengeance quand elle constate que Licida lui préfère Aristea.
Les trois autres personnages sont eux aussi parfaitement caractérisés. Par contraste avec les voix féminines, celles des deux ténors (mozartiens) de la distribution, Markus Brutscher et Jeffrey Francis, paraissent graves et l’on s’étonne de leurs aigus percutants. Le premier interprète avec humour et finesse le rôle d’Aminta, précepteur de Licida, qui est complètement débordé par la situation. Le second incarne un Clistene hableur, voire grotesque, qui se transforme tout au long de l’œuvre et, mis en face de ses responsabilités, reconnaît ses erreurs et fait acte d’humilité. Enfin le contre-ténor Martin Oro est un Alcandro (le confident du roi) raffiné, amusant, tout en douceur. Ses aigus et son medium ont cet aspect flûté des voix masculines aigues qui n’utilisent pas les résonnances de poitrine.
Quant à Alessandro De Marchi, sa filiation avec René Jacobs saute aux yeux. Même enthousiasme pour la partition, même rapport quasi « mediumnique » avec les interprètes, même capacité à galvaniser son orchestre Academia Montis Regalis, et avec lui l’ensemble du public, beaux phrasés, accents expressifs, mise en valeur des sonorités propre à l’orchestre baroque, ornementation coulant de source. »

Opéra Magazine – octobre 2010 – 8 août 2010

« Le remplacement de René Jacobs par Alessandro De wlarchi à sa direction artistiique marque un tournant notable du Festival «Festwochen der Alten JMusik», souligné lors de son ouverture solennelle, le 8 août, dans le cadre enchanteur du château d’Ambras, par le président de la République autrichienne. Dans la continuité pourtant, De Marchi étant depuis longtemps associé à Jacobs et la manifestation continuant sur le prinncipe de deux productions scéniques par an d’opéras méconnus du répertoire ancien.
Ce nouveau départ a été très brillamment réussi avec L’Olimpiade de Pergolesi. On connaît le livret de Métastase grâce aux traductions musicales qu’en ont offert, entre autres, Vivaldi et Galuppi. De fait, sa qualité est exceptionnelle, tant du point de vue dramatique que par l’écriture même. S’appuyant sur Hérodote, mais jouant aussi de références implicites au théâtre antique, il se démarque pourtant résolument du seria «héroïque», avec dieux et machines, pour jouer d’abord sur les relations psychologiques des quatre personnages principaux, impliqués dans des conflits intérieurs où ·Métastase n’a jamais peut-être été plus « cornélien ».
De cette intrigue à nombreux rebondissements, on rappellera seulement qu’elle repose sur le fait que Megacle, amant d’Aristea, accepte inconsidérément de combattre sous le nom de son ami Licida pour les jeux Olympiques dont celle-ci est le prix, sans qu’il le sache : il trahira donc nécessairement ou son ami, ou son amante. Sur cette base, Métastase a construit son action avec une habileté consommée, mainteenant jusqu’au bout un suspense haletant et multipliant les grandes scènes dramatiques.
Pergolesi a embrayé sur ce texte d’une façon tout à fait étonnante, servi malgré lui par les circonstances : pas de chœurs à Rome, où l’œuvre a été créée en 1735 ; des moyens réduits ; seulement des castrats et un ténor dans la distribution … D’où une concentration très forte sur le drame, sans aucun effet de fastueuse scénographie « baroque », anticipant sur une conception plus «moderne» de l’opéra, où il ne s’agit pas seulement de mettre en musique la palette des affetti, mais d’abord de construire une acction puissante. Dans la rivalité opposant alors Venise et Naples, Pergolesi a pris le contre-pied de la pyrotechnie vivaldienne (L’Olimpiade de ce dernier a été créée à Venise en 1734, après le Caldara initial, donné à Vienne en 1733 : un étonnant triplé en trois années … ) pour développer des récitatifs d’une surrprenante fluidité et des airs difficiles certes, mais sans virtuosité excessive.
Après son fiasco initial, dû à des circonstanccs matérielles défavorablcs, mais sans doute aussi à l’audace de ce traitement inédit, L’Olimpiade de Pergolesi a survécu par ses airs repris en pasticcio. Mais il faut restituer l’œuvre dans sa continuité pour apprécier son génie, dans ce qui constitue peut-être le sommet de la courte production scénique du compositeur. On en avait eu une idée par quelques versions de concert (en tournée en 1996 par Les Arts Florissants, en 2003 à Beaune avec Ottavio Dantone … ), ou par l’unique enregistrement disponible (dir. Marco Armiliato, Arkadia, 1993) qui n’avait pas suscité l’enthousiasme. Le nôtre a été total à Innsbruck. Parce qu’Alexander Schulin, avec une direction d’acteurs poussée, a eu la sagesse de ne pas chercher l’excentricité, mais a dessiné avec finesse le profil et l’évolution de ses héros. Parce qu’il a su équilibrer la dimension tragique, souvent bouleversante, avec une bonne composante d’humour. Parce qu’il a su tenir ainsi constamment notre attention – et notre émotion – dans ces quelque trois heures quarante de musique, sans un instant d’ennui, ni même de baisse de tension. Parce qu’il a été servi au mieux par les beaux costumes et l’habile décor, bien éclairé, d’Alfred Peter, ouvrant sur un cadre architectural inspiré du Théâtre Farnèse de Parme, mais placé sur plateau tournant et dévoilant progressivement son revers, comme se dévoile l’humanité de personnages qui peuvent paraître d’abord de convention …
Parce que le plateau est superbe et sans failles, de l’Aristea confirmée de Raffaella Milanesi à la puisssante, chaleureuse et tragique Argene de la jeune Ann-Beth Solvang. Parce que Markus Brutscher donne au rôle secondaire d’Aminta, une qualité de superbe ténor mozartien. Parce que l’éblouissant Megacle d’Olga Pasichnyk, dont nous connaissions déjà les talents scéniques, trouve ici sa pleine mesure. Enfin parce que le maître d’œuvre et une impeccable Academia Montis Regalis nous ont donné une haute démonstration de style, dont on pourra juger à l’enregistrement (un CD est prévu). »

Festival de Beaune – Cour des Hospices26 juillet 2003 – version de concert – recréation en première française – Accademia Bizantina – dir. Ottavio Dantone – avec Anna Bonitatibus, mezzosoprano (Licida), Gemma Bertagnoli, soprano (Aristea), Rosanna Savoia, soprano (Argene), Masha Carrera, soprano (Megacle), Sonia Prina, contralto (Alcandra), Stefano Ferrari, ténor (Clistene), Mark Milhofer, ténor (Aminta)

 

Parme – Teatro Regio – 18, 19 janvier 2003 – Modène – 24, 26 janvier 2003 – Plaisance (Piacenza) – 2 février 2003 – Reggio Emilia – 28 février, 2 mars 2003 – version revue par Francesco Degrada et Claudio Toscani – dir. Ottavio Dantone – mise en scène Italo Nunziata – décors Edoardo Sanchi – costumes Ruggero Vitrani – avec Stefano Ferrari / Mirko Guadagnini (Clistene), Gemma Bertagnolli / Roberta Invernizzi (Aristea), Rosanna Savoia/Stefania Donzelli (Argene), Anna Bonitatibus / Marcella Orsatti Talamanca (Licida), Patrizia Biccirè / Masha Carrera (Megacle), Mark Milhofer (Aminta), Sonia Prina / Marina De Liso (Alcandro)

Montpellier – Opéra Berlioz – 8 mars 1996 – Opéra de Nice – 9 mars 1996 – Toulouse – Halle aux Grains – 12 mars 1996 – Paris – Théâtre du Châtelet – 30 mars 1996 – version de concert – Les Arts Florissants – dir. William Christie – avec Laurent Naouri, Patricia Petibon, Véronique Gens, Armand Gavrilides, Yann Beuron, Paul Agnew, Karl Daymond

 

Fano – Teatro della Fortuna – mars 1937 – version scénique – dir. Roberto Falk