Georg Friedrich HAENDEL
23 février 1685 (Halle) – 14 avril 1759 (Londres)
HWV 49 | |
HWV 22 | |
HWV 6 | |
HWV 45 | |
HWV 34 | |
HWV 21 | |
HWV A13 | |
HWV 1 | |
HWV 11 | |
HWV A10 – pasticcio – livret en trois actes d’après Pietro Metastasio (1730) – créé le 5 (ou 8 ?) janvier 1734 à Londres, au King’s Theatre, Haymarket – récitatifs de Haendel, airs de Vinci et Hasse – personnages : Mandane (soprano), Semira (soprano), Artasers (castrat soprano), Arbace (castrat soprano), Megabise (castrat soprano), Megacle (castrat alto), Artabano (ténor) – avec Anna Strada del Po et Carestini | |
HWV 32 | |
HWV 33 | |
HWV 36 | |
HWV 35 | |
HWV 38 | |
HWV A9 – pasticcio – livret d’après Apostolo Zeno (1732) – créé le 4 décembre 1733, à Londres, au King’s Theatre, Haymarket | |
HWV A7 – pasticcio – livret d’après Pietro Metastasio (1728/9) – créé le 4 novembre 1732 à Londres, au King’s Theatre, Haymarket | |
HWV 44 | |
HWV 4 | |
HWV 42 | |
HWV A12 – pasticcio – livret d’après Pietro Metastasio (1726) – créé le 13 avril 1737 à Londres, au Covent Garden Theatre | |
voir Sosarme, re di Media | |
HWV A1- pasticcio – livret de Nicola Haym, d’après Apostolo Zeno (1697) – créé le 11 mai 1725 au King’s Theatre, Haymarket de Londres, pour 10 représentations jusqu’au 19 juin – reprise le 30 novembre 1725, pour quatre représentations jusqu’au 11 décembre | |
voir Haman et Mordecai | |
HWV 29 | |
HWV 39 | |
voir Sosarme, re di Media | |
HWV 16 | |
HWV 14 | |
HWV 3 | |
voir Olibrio | |
HWVA 14 | |
HWV 17 | |
HWV 37 | |
HWV 50a | |
HWV 60 | |
HWV 41 | |
HWV 26 | |
pasticcio – créé le 14 novembre 1745, à Londres, au King’s Theatre, par la « Middlesex » opera company, du nom de Lord Middlesex | |
HWV 13 | |
HWV 2 | |
HWV A2 – livret d’après Beregan – une partie de l’acte I ébauchée en janvier 1728 – musique utilisée dans Siroe et Tolomeo | |
HWV A11 | |
HWV 31 | |
HWV A3 – pasticcio – livret d’après Apostolo Zeno (1722) – créé le 4 avril 1730 à Londres, au King’s Theatre, Haymarket, pour 13 représentations jusqu’au 14 mai, et une reprise le 9 juin – reprise le 28 novembre 1730 pour 5 représentations jusqu’au 8 décembre, avec divers airs modifiés | |
HWV 15 | |
HWV 73 | |
HWV 27 | |
HWV 8 | |
HWV 28 | |
HWV 12 | |
HWV 23 | |
HWV 7 | |
HWV 19 | |
HWV 5 | |
voir Alessandro | |
HWV 20 | |
HWV 58 | |
HWV A8 – pasticcio – livret d’après Pietro Metastasiso (1729) – créé le 30 octobre 1733 à Londres, au King’s Theatre, Haymarket | |
HWV 40 | |
HWV 10 | |
HWV A6 – pasticcio – livret d’après Apostolo Zeno et C.I. Frugoni (1729) – créé le 23 mai 1732, à Londres, au King’s Theatre, Haymarket pour 4 représentations jusqu’au 6 juin | |
HWV 24 | |
HWV 30 | |
HWV 18 | |
HWV 9 | |
HWV A5 – livret d’après Bérénice de Jean Racine – seules les scènes I à III de l’acte I furent composées, en octobre/novembre 1731 – réutilisées dans Ezio | |
HWV 25 | |
HWV A4 – pasticcio – livret de Paolo Rossi d’après Apostolo Zeno (1724) – créé à Londres, au King’s Theatre, Haymarket, le 11 (ou 12 ?) janvier 1731, pour quatre représentations jusqu’au 23 janvier – musique de Georg Friedrich Haendel, Leonardo Vinci, Johann Adolf Hasse et Nicola Porpora | |
Les premiers biographes de Haendel
Compositeur anglais d’origine allemande de la fin de la période baroque qui se distingua en particulier dans l’art de l’oratorio et qui, synthétisant aussi bien les influences anglaises, allemandes que françaises ou italiennes, fut apprécié dans toute l’Europe de son temps.
Georg Friedrich Händel, suivant la forme allemande de son nom, est né le 24 février 1685, à Halle, en Allemagne, dans une famille sans éducation musicale. Son père, barbier devenu chirurgien, le vouait à une carrière juridique. Cependant, son talent musical se manifesta si clairement qu’il reçut, avant même son dixième anniversaire, une formation musicale formelle, prodiguée par le célèbre organiste et compositeur de Halle, Friedrich Wilhelm Zachau (écrit également Zachow). Ce fut la seule instruction musicale formelle qu’il ait jamais reçue.
Bien que son premier poste, juste après son dix-septième anniversaire, fût celui d’organiste d’église à Halle, les préférences musicales de Haendel furent tout autre. Ainsi, en 1703, il partit pour Hambourg, centre de l’opéra allemand!; il y composa, en 1704, son premier opéra, Almira, qui connut un grand succès l’année suivante. Mais Haendel ressentit le besoin d’aller plus loin et, poursuivant son désir de devenir compositeur d’opéra, il partit pour l’Italie, s’arrêta tout d’abord à Florence, au printemps 1707, puis s’installa à Rome, bénéficiant de la protection de la noblesse et du clergé. Il y fit la connaissance d’Alessandro et Domenico Scarlatti. Il composa des opéras, des oratorios, parmi lesquels on peut citer la Résurrection, donnée à Rome le 8 avril 1708, et de nombreuses petites cantates profanes. Son séjour italien se termina par un succès spectaculaire: celui de son cinquième opéra, Agrippina, créé le 26 décembre 1709 à Venise.
En 1710, Haendel quitta l’Italie pour occuper un poste de maître de chapelle (compositeur et chef d’orchestre) à la cour de Hanovre, en Allemagne. À la fin de l’année 1710, il partit pour Londres, où il connut, avec Rinaldo (1711), un second triomphe à l’opéra. De retour à Hanovre, il obtint la permission d’un deuxième court voyage à Londres, où il resta jusqu’à la fin de ses jours. En effet, en 1714, son précédent employeur, l’Électeur de Hanovre, fut couronné sous le nom de GeorgeIer d’Angleterre. La pension de Haendel fut doublée et il devint précepteur des enfants du roi. En 1717, il écrivit pour le roi GeorgeIer la Water music pour une fête nautique. Sous la protection du duc de Chandos, il composa l’oratorio sacré Esther, l’oratorio profane Acis et Galatée (1718), onze Anthems Chandos, des grands motets pour chœur, soli et orchestre (1717-1720). En 1719, Haendel fut nommé Master of Music à la Royal Academy of Music, récemment créée et qui entendait promouvoir l’opéra. C’est sous l’égide de cette institution que furent créés certains des plus grands opéras de Haendel: Radamisto (1720), Jules César (1724), Tamerlan (1724) et Rodelinda (1725). En 1726, Haendel obtint la nationalité britannique et anglicisa son nom se faisant désormais appeler George Frideric Handel. En 1728, la Royal Academy of Music fut dissoute. L’année suivante, il forma une nouvelle compagnie, au King’s Theatre, mais, à la suite d’un conflit qui l’opposa à un chanteur, un certain nombre de musiciens suivirent ce dernier et fondèrent une compagnie rivale, Opera of the Nobility. Les deux compagnies firent faillite en 1734. Haendel monta alors sa propre troupe à Covent Garden, où il fit jouer ses opéras jusqu’en 1737, année où, après une attaque de goutte, il se retire quelque temps à Aix-la-Chapelle.
En 1738, Haendel entama une nouvelle période fervente de composition d’opéras, qui prit fin avec Deidamia, en 1741. Toutefois, pendant les années 1730, les deux grands axes suivis par Haendel furent, tout d’abord, la composition d’oratorios dramatiques en langue anglaise, en particulier Athalia (1733) et Saul (1739), puis l’écriture de grands concertos, les Solos concertos, op. 4 (1736, cinq pour l’orgue et un pour la harpe) et les douze Concerti grossi, op.6 (1739). En 1742, il écrivit en moins d’un mois l’oratorio le Messie, qui est la plus célèbre de ses œuvres. Donné pour la première fois à Dublin le 13 avril 1742, cet oratorio connut un immense succès également à Londres, en mars 1743. Haendel continua de composer des oratorios au rythme de deux par an environ. Il écrivit des œuvres magistrales telles que Samson (1743), Musique pour les feux d’artifice royaux (1749), Salomon (1749) ou le splendide et méconnu Théodora (1750).
En 1751, il se fit opérer de la cataracte, mais l’opération échoua. Il commença alors à perdre la vue. La dernière représentation musicale à laquelle il assista, le 6 avril, à Londres, fut celle du Messie. Il mourut à Londres le 14 avril 1759. Il est enterré à l’abbaye de Westminster.
(Encyclopédie Microsoft Encarta)
Pour en savoir plus :
Diapason – octobre 2002 – Haendel de A à Z – 20 disques et vidéos pour découvrir Haendel
Pour les philatélistes
Références en musicologie, le site de Jean-Marc Warszawski : une page bourrée de lien – https://www.musicologie.org/Biographies/h/haendel.html
Un site italien du groupe de discussion « Handel Forever » – http://www.haendel.it/
Richynet – La musique classique et ses compositeurs : « Biographie complète », « Mon avis personnel, « Quelques midis et le best-of (à mon goût) de Handel »
Opéra de Paris fiche biographique (supprimée) – opera-de-paris.fr/0001/f_sp/alire_241.html
Chœur d’oratorio Eurofa, biographie (supprimée) – perso.wanadoo.fr/bernard.ottmann/Choeur%20Eurofa,%20%20haendel.htm
Site mandoline Claude Gellée, biographie (supprimée) – perso.club-internet.fr/vgaudry/haendel.htm
Parcours dans la musique baroque, un site de Hervé Lauret – discographie – http://musique.baroque.free.fr/discohaendel.html#opera