L’oeuvre – Le compositeur
ERCOLE AMANTE |
COMPOSITEUR |
Pier Francesco CAVALLI |
LIBRETTISTE |
Francesco Buti |
ORCHESTRE | English Bach Festival Baroque Orchestra |
CHOEUR | English Bach Festival Chorus |
DIRECTION | Michel Corboz |
Giunone | Yvonne Minton | mezzo-soprano |
Ercole | Ulrik Cold | basse |
Jole | Felicity Palmer | soprano |
Hyllo | Keith Lewis | ténor |
Dejanira | Paricia Miller | mezzo-soprano |
Licco | Riccardo Cassinelli | ténor |
Venere, Bellezza | Colette Alliot-Lugaz | soprano |
Laomedonte | Michael Goldthorpe | ténor |
Il Paggio | Agnès de Crouzat | soprano |
Tevere, Nettuno | John Tomlinson | basse |
Elena | Eiddwen Harrhy | soprano |
Ombra d’Eutyro | Malcolm King | basse |
Cinthia | Marilyn Hill Smith | soprano |
Mercurio | Michel Corboz | baryton |
Pasitea | Rosemary Hardy | soprano |
DATE D’ENREGISTREMENT | janvier 1980 |
LIEU d’ENREGISTREMENT | All Saint’s Church, Tooting Graveney , England |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | Erato |
COLLECTION | |
DATE DE PRODUCTION | 1981 (LP) – 1996 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | ADD |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – mai 1996 – appréciation 3 / 5
« Hélas, Michel Corboz n’a retenu que le cadre cérémoniel et le déroulement assez fier : les beautés de la partition sont enterrées sous des tempi toujours trop lents et sous des articulations très molles, notamment dans les danses, sans compter une grave absence de construction dramatique, tant à l’échelle d’un grand récit, qu’à celle d’un acte entier. Les seuls moments où le chef se retrouve sont ceux où son expressivité religieuse rencontre les quelques pages quasi sacrées de cet opéra. Aux côtés d’un orchestre et d’un choeur corrects, le plateau vocal est fort inégal. S’y distinguent Patricia Miller (Dejanira), excellente mezzo dont l’éloquence est limpide et l’expression touchante ; Felicity Palmer (Joie) qui, malgré un timbre souvent gâté par un métal disgracieux, déploie d’incomparables talents de tragédienne ; Yvonne Minton (Giunone) dont l’opéra italien n’est pas le lieu d’élection, mais qui captive par sa noblesse ; et John Tomlinson (Tevere et Nettuno) déjà majestueux, bien avant que d’avoir entrepris le parcours wagnérien que l’on sait. Parmi les déceptions, citons seulement Ulrik Cold dans le rôle-titre: son absence de connivence avec l’opéra italien leste fortement cette version qui ne rend pas compte des incomparables splendeurs que recèle cet ouvrage. Portons toutefois au crédit de Corboz que cette version a quinze ans, est intégrale, et est d’une scrupuleuse honnêteté. »
Diapason – avril 1996 – appréciation Diapason d’or
« La réalisation de Michel Corboz, reflet d’une production scénique de l’Opéra de Lyon, a quelque peu vieilli, en particulier pour ce qui concerne le style vocal et les tempos des pièces instrumentales. Toutefois la beauté stupéfiante et la diversité de l’oeuvre, mais aussi l’engagement dramatique et la cohésion des interprètes font de cette entreprise de grande envergure l’une des réalisations les plus déterminantes consacrées à ce répertoire. »
Diapason – avril 1995
« L’enregistrement de Michel Corboz peut être critiquable en de nombreux points : le style de certains chanteurs peut paraître anachronique, le clavecin artificiellement bavard de Luciano Sgrizzi, et la direction aux effets parfois discutables peuvent irriter les auditeurs épris d’authenticité. »
Opéra International – octobre 1990
« La reconstitution retrouve l’ampleur et la rutilance des enregistrements de Leppard, mais les interprètes sont devenus plus respecteux de l’esthétique. Les solistes, pour la plupart anglo-saxons imposent des prestations majestueuses, parfois à la limite diu pompier. Mais les inteventions chorales, l’Iole de Felecity Palmer et l’Ercole d’Ulrik Cold restent d’inoubliables moments de tragique. »
Guide de la musique ancienne et baroque
« La réalisation de l’Opéra de Lyon, aujourd’hui encore irremplacée, mérite une attention toute particulière, même si le style de certains chanteurs (Felicity Palmer en particulier), le clavecin artificiellement bavard de Luciano Sgrizzi et la direction eflicace, niais aux effets parfois discutables, de Michel Corboz irritent par endroits. Toutefois la beauté stupéfiante et la diversité de l’oeuvre, mais aussi l’engagement dramatique et la cohésion des interprètes, font de cette entreprise de grande envergure l’une des plus heureuses réalisations consacrées à ce répertoire. »