CD Alcina (1985)

ALCINA

Alcina

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

Antonio Marchi (d’après l’Arioste)

 

ORCHESTRE City of London Baroque Sinfonia
CHOEUR Opera Stage Chorus
DIRECTION Richard Hickox

Alcina Arleen Auger
Ruggiero Della Jones
Morgana Eiddwen Harrhy
Bradamante Kathleen Kuhlmann
Oronte Maldwy Davies
Melisso John Tomlinson
Oberto Patricia Kwella

DATE D’ENREGISTREMENT 19 au 23 et du 29 au 31 juillet 1985
LIEU D’ENREGISTREMENT Abbey Road Studios – Londres
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR EMI
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION septembre 1988
NOMBRE DE DISQUES 3
CATEGORIE DDD

 

Enregistrement réalisé à la suite des représentations de The Opera Stage lors des festivals de la City of London et de Spitalfields (15, 17 et 18 juillet 1985) et au Town Hall de Cheltenham lors du Festival international de musique de Cheltenham (24, 25 et 26 juillet 1985).

 

Critique de cet enregistrement dans :

 

Classica – Discothèque idéale de l’opéra – septembre 2002

« Arleen Auger en fit le rôle de sa vie…Grâce à la profondeur de son approche, la richesse de la partition surgit. Hickox signe ici l’une de ses meilleures productions…Un moment légendaire de musique, de théâtre et de magie poétique ».

Diapason – mai 2001 – 30 disques pour découvrir l’opéra baroque

« Hickox, avec une distribution moins luxueuse, mais davantage préoccupé du « vrai », sert mieux le théâtre, permettant à Arleen Auger de nous bouleverser dans un des plus beaux rôles du répertoire ».

Opéra International – juin 1999 – « Les sortilèges d’Alcina »

« La version Hickox est la première à être absolument intégrale »… »Arleen Auger trouve en Alcina l’incarnation majeure de sa trop courte carrière. Elle y est quasi parfaite, plus complète que Sutherland, misant à la fois sur la technique vocale et la psychologie du personnage. C’est aussi une extraordinaire tragédienne »… »Della Jones compose un Ruggiero viril, véloce et supérieurement stylé. Avec Eiddwen Harrhy, Morgana retrouve sa noblesse et tous ses airs sans coupures : c’est un vrai timbre, un vrai caractère »… »Kathleen Kuhlmann est la meilleure Bradamante, Patrizia Kwella, un émouvant Oberto, Maldwy Davies, un fervent Oronte, et John Tomlinson, une sobre Melisso. Et la direction de Hickox, vive, directe, concernée, mène tout ce petit monde au triomphe ».

Opéra International – février 1987 – appréciation 4 / 5 (version en 4 x 30 cm)

« Rodée au cours de plussieurs représentations…des interprètes familiers de Haendel…un enregistrement superbe…Les registres de la distribution voulue par le compositeur ne sont pas respectés…les rôles de Ruggiero et d’Oberto, tenus à l’origine par des altos, sont ici respectivement confiés à une mezzo et à une soprano. Ce manque de différenciation dans les voix gomme de façon regrettable les contrastes de la partition…Chaque interprète chante de manière extrêmement attachante, avec un sens dramatique évident, un engagement total…Hickox s’en tient à une restitution sonore assez sage, presque classique mais nullement dépourvue pour autant de nerf, de sensibilité, de beauté. »

La critique d’Alexandre sur un site dédié à Haendel – appréciation 18/20

http://handel.free.fr/gfhopera.htm

 Guide de la musique ancienne et baroque

« La version qu’a enregistrée la troupe de l’Opera Stage de Londres à la suite des représentations données dans le cadre insolite de la Christ Church de Spitalfields a illuminé le tricentenaire de 1985. Elle rassemble l’un des plateaux haendeliens les plus sûrs du moment ‘ qui est aussi l’un des meilleurs jamais enregistrés. Arleen Auger y trouve le grand rôle de sa carrière; le bel canto exhalé par les vaillantes Jones et Kuhlmann ne manque ni de style ni de panache, et Eiddwen Harrhy, qui n’est plus à son zénith, campe la plus touchante des Morgana. Bel orchestre, mené d’une main plus fiable que transcendante (Hickox a parfois la mauvaise grâce de freiner les passions, de Bradamante par exemple, au lieu de les attiser), présentation exemplaire, version originale et intégrale avec deux « ajouts » en appendice : à connaître sans faute. »