Marc’Antonio ZIANI

Marc’Antonio ZIANI
vers 1653 (Venise) – 22 janvier 1715 (Vienne)

 

ALBOINO
livret de Giulio Cesare Corradi – représenté au Hoftheater de Vienne, en 1707
L’ALCIBIADE
livret d’Aureelio Aureli – représenté au Teatro SS Giovanni e Paolo de Venise, en 1680 – manuscrit conservé à la Biblioteca Marciana dans la Collection Contarini Collection
ALESSANDRO MAGNO IN SIDONE
ou La Virtu sublimata overo Il Macedone continente – livret d’Aurelio Aureli – représentée au Teatro SS Giovanni e Paolo de Venise, en 1679
L’AMANTE EROE
ou Alessandro amante eroe – livret de D. David – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1691 – musique perdue
L’AMORE FIGLIO DEL MERITO
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1694 – musique perdue
GLI AMORI MINISTRI DELLA FORTUNA
représenté au Teatro Ducale de Milan, en 1694 – musique perdue
GLI AMORI TRA GLI ODII
ou Ramiro in Norvegia – livret de M.A. Rimena – représenté au Teatro San Cassiano de Venise, en 1699 – musique perdue
AMOR TRA NEMICI
représenté à Vienne, en 1714 – musique perdue
ANDROMEDA
livret de Pietro Pariati – représenté au Hoftheater de Vienne, en 1714
ATENAIDE
livret d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 19 novembre 1714
CAIO POPILIO
livret de D. Cupeda – représenté au Hoftheater de Vienne, le 9 juin 1704 – le livret fait référence à Caius Popilius Laenas, consul en 172 av. JC, qui obtint du roi de Syrie Antiochus IV, vainqueur de l’Égypte, qu’il renonce à toute attaque nouvelle, en lui portant un message du Sénat : il traça un cercle sur le sol autour d’Antiochus en déclarant : « Avant de sortir de ce cercle, donne-moi la réponse que je porterai au Sénat ! »
IL CAMPIDOGLIO RICUPERATO
livret de Silvio Stampiglia – représenté au Hoftheater de Vienne, le 26 juillet 1709
CHILONIDA
livret de Niccolo Minato – représenté au Hoftheater de Vienne, en 1709
LA COSTANZA IN TRIONFO
livret de Francesco Silvani – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1696
CREONTE
livret de R. Ciallis – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1690 – musique perdue
DAMIRA PLACATA
livret de Filippo Acciaiuoli, d’après Le Fortune di Rodope e Damira d’Aurelio Aureli – représenté au Teatro San Moise de Venise, en 1680 – personnages : Damira, épouse de Creonte, en habit de bergère sous le nom de Fidalba (soprano) ; Creonte, roi d’Égypte (basse) ; Fillide, favorite de Creonte (soprano) ; Nigrane, chevalier de la cour (contralto) ; Breno, capitaine (soprano) ; Nerillo, eunuque, esclave de Fillido (contralto) ; Silvo, paysan (ténor) ; Lerinda, épouse de Silvo (contralto) – la scène se passe à Memphis – livret (en italien)
IL DOMIZIO
livret de Giulio Cesare Corradi – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1696 – musique perdue
IL DUELLO D’AMORE E DI VENDETTA
ou L’Odio placato – livret de Francesco Silvani – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1699 – musique perdue
EGISTO, RE DI CIPRO
livret de Giulio Cesare Corradi – représenté au Teatro San Cassiano de Venise, en 1698 – musique perdue
L’ESOPO
représenté au Hoftheater de Vienne, en 1702
L’ERCOLE VINCITOR DELL’INVIDIA
livret de D. Mazza – représenté au Hoftheater de Vienne, le 19 mars 1706
EUMENE
livret d’Apostolo Zeno – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1697 – musique perdue
LA FALSIRENA
ou Marte deluso – livret de R. Ciallis – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1690 – musique perdue
IL FINTA PAZZA D’ULISSE
livret de Matteo Noris – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1696 – musique perdue
LA FLORA
livret de N. Bonis – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1681 – en collaboration avec Antonio Sartorio
LA FLORA
livret de P.A. Bernardoni – représenté à Vienne, en 1706
LA FUGA DELL’INVIDIA
représenté au Hoftheater de Vienne, le 15 novembre 1701 – musique perdue
IL GORDIANO PIO
livret de D. Cupeda – représenté à Wiener Neustadt, le 26 juillet 1700
IL GRAN TAMERLANO
livret de Giulio Cesare Corradi – représenté au Teatro SS. Giovanni e Paolo de Venise, en 1689 – musique perdue
L’INGANNO REGANTE
ou Atanagilda, Regina di Gotia – livret de Giulio Cesare Corradi – représenté au Teatro SS. Giovanani e Paolo de Venise, en 1689 – musique perdue
IL MELEAGRO
livret de P.A. Bernardoni – représenté au Hoftheater de Vienne, le 16 août 1706
LA MOGLIE NEMICA
livret de Francesco Silvani – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, 1694 – musique perdue
LA NINFA BIZARRA
livret d’Aurelio Aureli – représenté au Teatro al Dolo sovra la Brenta, à Venise, en 1697 – musique perdue – livret édité par Demetrio Degni, 1701
ODOARDO
livret d’Apostolo Zeno – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1698 – musique perdue
GLI OSSEQUI DELLA NOTTE
livret de D. Cupeda – représenté au Teatro La Favorita de Vienne, le 22 juillet 1701 – musique perdue
LA PACE GENEROSA
livret de Francesco Silvani – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1700 – musique perdue
I RIVALI GENEROSI
ou Belisario in Ravenna, ovvero I rivali generosi – livret d’Apostolo Zeno – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1697
IL ROMOLO
livret de Donato Cupeda – représenté au Hoftheater de Vienne, le 9 juin 1702 – musique perdue
LA ROSALINDA
livret d’Antonio Marchi – représenté au Teatro Sant’Angelo de Venise, en 1692
IL TEDOSIO
livret de V. Grimani – représenté au Teatro San Cassiano de Venise, en 1699 – musique perdue
IL TEMISTOCLE
livret d’Apostolo Zeno – représenté au Hoftheater de Vienne, le 9 juin 1701
TULLO OSTILIO
ou Alba soggiogata dai Romani – livret d’A. Morselli – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1685
LA VIRTU TRIONFANTE DELL’AMORE DELL’ODIO
livret de Francesco Silvani – représenté au Teatro San Salvatore de Venise, en 1691 – musique perdue

 

Marc’Antonio est le neveu de Pietro Andrea Ziani. Sa carrière se déroula de façon assez semblable. En 1679, son premier opéra, Alessandro magno in Sidone, fut représenté au Teatro Santi Giovanni e Paolo, suivi d’une série d’autres dans les années 1680 (il était alors maestro di cappella à Santa Barbara de Mantoue) et 1690 on le considérait alors comme un des premiers compositeurs d’opéras, doté d’un flair particulier pour la caractérisation musicale et la couleur instrumentale.

Au tournant du siècle, lui aussi se rendit à Vienne, où il composa des opéras pour le Hoftheater et le Teatro Favorita ainsi que des oratorios (à la technique contrapuntique assez brillante) et des sepolcri. Aucune œuvre purement instrumentale n’a survécu, mais ses opéras et oratorios contiennent de nombreux épisodes pour cordes (violon, violoncelle, viole et luth) et vents (basson, trombone et chalumeau) solistes ainsi que de nombreuses et substantielles ritournelles pour ensemble juxtaposant cordes et vents. En 1712, il fut fait Kapellmeister impérial, poste qu’il conserva jusqu’à sa mort. (Guide de la Musique baroque – Fayard)