VINCENT

VINCENT

 

BALLET DES TROIS ÂGES
ballet dansé en 1608 – trois airs de Vincent – air pour les enfants : Voicy de petits Amours ; air pour les Adolescents : Pendant qu’un’ ardeur Nous brule le coeur ; air pour les Vieillards : Le Phoenix tout vieil Se meurt au soleil D’une belle flame, inclus dans le recueil d’Airs à 4 de différents auteurs (Ballard, 1613), mis en tablature par Gabriel Bataille (Airs de différents auteurs mis en tablature de luth par Gabriel Bataille – Ballard, 1614)
LA CAMP DE LA PLACE ROYALE
un air de Vincent, sur un texte de Malherbe, chanté le 5 avril 1612, première journée des festivités du Camp de la Place Royale, destinées à célébrer les contrats de mariage signés entre Louis XIII et Anne d’Autriche, et Élisabeth de France et le futur Philippe IV – récit de la Sibylle : Donc apres un si long sejour Fleurs de lys voici le retour De vos adeventures prosperes : Et vous allés estre à nos yeux Ce que vous futes à nos peres Lors que vous tombastes des cieux, inclus dans le recueil d’Airs de différents auteurs à 4 parties (Ballard, 1613) – dix Sibylles viennent de chanter Que Bellone et Mars se détachent (musique non identifiée), ensuite de quoi celle qui figurait la Sibylle de Cumes s’adressa à la reine mère et lui chanta, au nom de toute la France, les présentes strophes, en alternance avec le rechant des quatrain autres Sibylles : A ce coup la France est guerie, Peuples fatalement sauvés, Payés les voeux que vous avés A la sagesse de Marie. Le récit (ou couplet) fut interprété par Henri de Bailly, chantre de la Musique de la Chambre du roi, qui chanta seul ; la reprise fut chantée par le corps de la Musique – une relation des festivités, par Honorat Laugier de Porchères, intitulée Le camp de la place Royale ou relation de ce qui s’est passé les 5, 6 et 7e jours d’Avril 1612 pour la publication des Mariages du Roi et de Madame avec l’Infante et le Prince d’Espagne, fut édité par J. Micard et Toussaint du Bray en 1612

 

Luthiste dont on ignore le prénom, connu seulement par trois airs composés pour le Ballet des Trois âges (1608), et par deux mentions de Marin Mersenne dans L’Harmonie universelle (1637):

[….] le sieur Vincent, et plusieurs autres, qui enseignent dans Paris, tant à chanter qu’à composer.

On peut ajouter les excellents joueurs de luth qui vivent maintenant [….] et ceux qui composent de la tablature pour cet instrument, comme Mezangeau, Vincent, etc.