Saints en R

Raban : Raban Maur, né vers 780, moine puis abbé à Fulda, archevêque de Mayence, surnommé le « Précepteur de Germanie », mort en 856. Béatifié.

Rachel : fille de Laban, oncle de Jacob, très belle, aimée de ce dernier qui fuyait son frère Esaü. Jacob la servit pendant 7 ans, mais reçut Léa, qui était moins belle, et dut encore travailler 7 ans de plus pour l’épouser. Elle lui donna deux fils, Joseph et Benjamin. Nom hébreu (brebis). Fête le 15 janvier.

Rachilde : recluse à Saint-Gall, en Suisse, morte en 946. Béatifiée. Fête le 23 novembre.

Racho : évêque d’Autun, au VIème siècle. Nom germain « Raco ».

Radegonde (Géo : Reine) (13 août) : née en Thuringe, vers 520, otage emmenée de Thuringe à la cour de Clotaire Ier qui l’épousa, reine de France. Elle s’enfuit de la cour royale, fonda un monastère en Touraine, puis celui de Sainte-Croix de Poitiers, sous la règle de saint Césaire. Reçut une relique de la Croix. Morte en 587. Nom issu du germain « raguin » (conseil) et « gund » (guerre). Dicton : « S’il pleut le jour de Sainte-Radegonde, Misère abonde sur le monde ». Fête le 13 août.

Rainier : né vers 1117 à Pise, troubadour, joueur de lyre, il se fit convertit, jeta son instrument et pleura au point de rester aveugle plusieurs jours. Il s’embarqua sur la galère pour la Palestine, où il vécut pauvrement. Il revint se faire moine au monastère Saint-Guy de Pise, où il opéra des miracles et mourut en 1160. Ses reliques reposent à la cathédrale de Pise. Nom issu du germain « ragin » (conseil) et « hari » (armée). Fête le 17 juin.

Raïssa (ou Iraïs) (5 septembre) : elle vit passer un bateau emmenant des chrétiens au supplice, voulut subir le même sort, monta sur la bateau et professa sa foi. Elle fut jugée et décapitée la première à Alexandrie vers 300.

Rambert (ou Ragnebert) : fils du duc des Frisons, relégué en Bourgogne par Ebroïn, assassiné dans le désert du Mont-Jura en 681. Donna son nom à une ville près de Belley. Nom germain « Ragin-behrt ».

Raoul (PR : Ralph) (Raulo) :

. Raoul (21 juin), archevêque de Bourges, premier patriarche des Aquitaines, renommé pour sa diplomatie. Fonda des monastères. mort en 866. Nom issu du germain « rad » (conseil) et « wulf » (loup). Fête le 21 juin.

. Raoul Milner (7 juillet), laboureur illettré, protestant converti, décapité en 1591 à Winchester, dans le Hampshire. Fête le 7 juillet.

Raphaël (PR : Raphaëlle) Raffaello) (24 octobre) (12 septembre) : Raphaël archange, qui prit forme humaine pour guérir Tobie le Jeune de sa cécité et le conduire lui et son épouse Sara jusqu’à Ragès, au pays des Mèdes, et s’intitula « un des sept toujours prêts dans la gloire du Seigneur ». Patron des mutilés de guerre. Nom issu de l’hébreu (Dieu guérit). Fête le 24 octobre (29 septembre).

Raymond (ou Raimond) (PR : Ramon, Ramuncho, Raymonde, Raymondine) (Raimondo) (23 janvier) :

. Raymond de Pennafort (7 janvier), théologien et canoniste espagnol, de l’ordre des Frères prêcheurs, né au château de Pennafort, en Catalogne, en 1175. Il étudia à Bologne, fut archidiacre de Barcelone, puis dominicain en 1222. Docteur en droit canonique, il fut le confesseur du pape Grégoire IX en 1230, puis fut maître général de l’ordre des Dominicains de 1238 à 1240. Il voulut évangéliser les Maures et fonda avec saint Pierre Nolasque l’ordre de Notre-Dame de la Merci. Revenu à Barcelone, il mourut en 1275. Patron des juristes (fête le 23 janvier). Nom issu du germain « ragin » (conseil) et « mund » (protection). Fête le 7 janvier (23 janvier).

. Raymond Nonnat, né en 1203 après la mort de sa mère, entra dans l’ordre de Notre-Dame de la Merci. Il prêcha la croisade, et se livra aux infidèles en Afrique pour payer une rançon, eut la bouche fermée avec un cadenas, rentra en Espagne, cardinal, mort en 1240, en allant à Rome. Fête le 31 août.

. Raymond Lulle, né à Palma de Majorque, en 1236, se convertit, devint franciscain, convertisseur en Afrique, lapidé en 1315. Théologien, mystique et alchimiste. Béatifié. Fête le 3 juillet.

. Raymond de Capoue, né vers 1318, dominicain, directeur de Sainte-Catherine de Sienne, général de son ordre, mort à Nuremberg en 1399. Béatifié.

. Raymond Gayrard, patron des architectes. Fête le 3 juillet.

Rébecca : Pierrette Ar Rayès, née en 1832 à Himlaya, au Liban, religieuse en 1853, échappa au massacre des Maronites par leurs ennemis les Druses en 1860. En 1871, elle entra au monastère de Al Quarn, dans l’ordre libanais maronite de saint Antoine, où elle reçut le nom de Rebecca. Aveugle, paralytique, elle mourut en 1914. Béatifiée en 1968. Nom hébreu (celle qui s’attache). Fête le 23 mars.

Réginald : Réginald de Saint-Gilles, doyen de Saint-Aignan d’Orléans, enseigna à l’Université de Paris, fut un des premiers dominicains, mort en 1220. Béatifié.

Régis : Jean-François Régis, né en 1597 à Fontcouverte, dans l’Aude, entra en 1616 chez les Jésuites, évangélisa les paysans du Velay et du Vivarais. Il mourut après avoir pris froid en 1640 en se rendant à La Louvesc. Nom issu du latin « regis » (roi). Fête le 16 juin.

Régine : voir Reine.

Règle (Géo : Rieul) : premier évêque de Senlis. Nom latin « Regulus ».

Regnault : moine de l’abbaye de Baume-les-Messieurs, dans le Jura, vécut en ermite, mourut en 1114. Béatifié. Fête le 16 septembre.

Reine (ou Régine ou Réjane) (Regina) (7 septembre) (7 septembre) : vierge et martyre, bergère, se refusa à un païen qui la fit exécuter vers 250, près d’Alise à qui elle laissa son nom. Son culte était déjà très populaire au VIIème siècle. Ses reliques sont à Flavigny-sur-Ozerain, en Côte-d’Or. Nom latin « Regina » (reine). Fête le 7 septembre.

Remacle : né en Aquitaine, disciple de saint Sulpice de Nourges, abbé de Solignac, fonda Stavelot, Malmédy, évêque de Maëstricht, mort en 664 à Stavelot.

Rembert : flamand, moine à Turhold, associé à saint Anschaire, lui succéda comme évêque de Brême et Hambourg, mort en 888. Fête le 4 février.

Remèze : nom latin « Remedius ».

Rémi (ou Rémy) (Géo : Arroumex, Ramée) (44 communes) (Remigio) :

. Rémi (15 janvier) (1er octobre), né dans le diocèse de Laon, en 437, fille de sainte Céline, évêque, à 22 ans, puis archevêque de Reims en 460, et apôtre des Francs. Il embrassa le parti de Clovis contre Sagrius, et, après la victoire de Soissons, le roi franc lui envoya un vase d’argent qu’un de ses soldats avait ravi au trésor de la cathédrale de Reims. Plus tard, il convertit Clovis au catholicisme, le baptisa en 496 (498), après la bataille de Tolbiac, en même temps que 3.000 Francs. Il fonda les sièges épiscopaux de Thérouanne, Laon et Arras. Mort à Reims en 533. Nom issu du latin « remedius » (qui utilise des remèdes). Fête le 1er octobre.

. Rémi (ou Rémy), fils naturel de Charles Martel, évêque de Rouen, mort en 771.

. Rémi, neveu de sainte Odile, évêque de Strasbourg, mort en 783.

. Rémi, évêque de Lyon, prit parti contre Hincmar dans les affaires de Gottescalc, mort en 875.

Renan (ou Ronan) : ermite breton, au VIème siècle. Ou évêque irlandais, ami de saint Patrick, venu en Bretagne. Nom issu de l’irlandais (petit phoque). Fête le 1er juin.

Renaud (PR : Réginald, Renald, Renaude, Ronald) (Rinaldo) (17 septembre) : originaire de Picardie, il se fit moine à Soissons, devint ermite et vécut avec le bienheureux Robert d’Arbrissel dans la forêt de Craon, en Mayenne. Au départ de ce dernier, il alla s’installer à Mélinais, près de La Flèche, dans la Sarthe, où il mourut en 1103. Nom issu du germain « ragin » (conseil) et « waldan » (commander). Fête le 17 septembre.

René (PR : Rena, Renata, Renée) (Renato) :

. René d’Angers (12 novembre), enfant ressuscité par saint Maurille, lui succéda comme évêque d’Angers, puis évêque de Sorrente, vénéré très tôt en Anjou et en Campanie. Nom issu du latin « renatus » (né une seconde fois). Fête le 12 novembre.

. René Goupil (19 octobre), né en Anjou en 1607, frère coadjuteur jésuite, chirurgien, il débarqua au Canada peu après l’armée de Champlain, vers 1635, fut torturé avec le père Isaac Jogues, apôtre des Hurons, par les Iroquois en 1642. Patron du Canada. Fête le 19 octobre (26 septembre).

Renfroi : abbesse de l’abbaye de Denain. Voir sainte Ava.

Réol : évêque de Reims vers 673, fonda Orbais, mort vers 690. Nom issu du latin « Regulus ».

Réparate (Géo : Réparade, Reparata) : vierge et martyre, décapitée à Césarée de Palestine vers 250, sous Dèce. Vénérée à Florence, à Nice et en Corse. Fête le 8 octobre.

Respice (ou Respicius) : voir Tryphon. Fête le 19 novembre (10 novembre, avec Tryphon et Nympha).

Restitut : né aveugle, premier évêque de Saint-Paul-Trois-Châteaux, au Vème siècle.

Révérend : en Touraine, au Ier siècle. Nom latin « Reverentius ».

Révérien (Géo : Rirand) : martyr à Autun, au IIIème siècle. Nom latin « Reverianus ».

Rhétice : noble gaulois du IVème siècle, veuf, évêque d’Autun, mort peu avant le concile de Nicée.

Riagad : abbé irlandais du Vème siècle, hôte de Sidoine Apollinaire à Clermont, vers 470, fondateur du monastère de Treffiagat (Finistère). Nom issu du breton « ri » (roi) et « cat » (combat). Fête le 21 juin.

Richard (PR : Richarde) (Riccardo) (3 avril) (3 avril) : né à Droitwich, près de Worcester, vers 1197, étudiant brillant à Oxford, Paris et Bologne. Recteur de l’université d’Oxford, prêtre en 1242, curé de Charing, dans le Kent, puis évêque de Chichester en 1245, il dut lutter contre le roi Henri III pour défendre les droits de l’Eglise. Mort en 1253. Nom issu du germain « rik » (roi) et « hart » (fort). Fête le 3 avril.

Rictrude : épouse d’Adalbaud, eut quatre enfants, tous saints. Veuve, elle fonda un couvent à Marchiennes, mourut en 688.

Rieul (30 mars) : d’origine grecque, évêque de Senlis, à l’époque de saint Denis.

Rigobert (4 janvier) : Rigobert (ou Robert de Reims), moine, puis abbé d’Orbais, évêque de Reims en 690, exilé en 717 ou 721 par Charles Martel, son filleul, à la suite d’une calomnie, réhabilité, ne voulut pas reprendre da place occupé par Milon, et se retira à Gernicourt, dans l’Aisne, où il mourut ermite vers 750 (740). Son corps fut ramené à Reims dans l’église Saint-Thierry. Fête le 4 janvier.

Rigomer (Géo : Rimay) : ermite manceau, au VI/VIIème siècle. Nom germain « Ricmar ».

Rioc : fils d’un seigneur païen de la région de Landerneau, devait être sacrifié à un dragon, sauvé par saint Derrien et saint Néventer, se convertit, se retira près de Camaret où il vécut en ermite pendant 41 ans. Il suivit saint Guénolé à Landévennec, ressuscita sa mère avec de l’eau bénite que ce dernier lui avait confiée. Donna son nom à Riec-sur-Belon (Finistère). Nom issu du breton « ri » (roi). Fête le 12 février.

Riowen : moine à l’abbaye de Redon, au IXème siècle. Privé de son embarcation, il traversa la Vilaine en marchant sur l’eau. Invoqué par les bateliers. Nom issu du breton « ri » (roi) et « gwenn » (blanc). Fête le 14 août.

Riquier : né à Centule, où il fonda un monastère qui prit son nom, près d’Abbeville, mort ermite dans la forêt de Cressy en 645. Nom germain « Ric-hari » ou latin « Richarius ». Fête le 24 avril (26 avril).

Rita : Rita de Cascia, née vers 1381 près de Cascia, près de Pérouse, de milieu très pauvre, mariée jeune à un homme brutal, qu’elle finit par convertir et qui mourut dans une vendetta. Elle perdit ses deux enfants et entra au couvent où elle portait une couronne d’épines. Morte en 1447. Patronne des femmes stériles, invoquée pour les causes désespérées. Fête le 22 mai.

Rivanone : soeur de saint Urfol et de saint Rivoaré. Rencontra le barde Houarvian, l’épousa, et donna naissance à saint Hervé, aveugle, se sépara de Houarvian pour vivre en ermite et confia saint Hervé à saint Urfol. Fête le 19 juin.

Rivoaré : frère de sainte Rivanone et de saint Urfol, fonda le monastère de Lanrivoaré. Fête le 19 septembre.

Riwal (Géo : Rivoal) : premier prince de Domnonée, au VIème siècle, père de Derroc, débarrassa la Bretagne d’une bande de Frisons. Il donna des terres à son cousin saint Brieuc et à son neveu saint Tudual, qui deviendront les évêchés de Saint-Brieuc et de Tréguier. Nom issu du breton « ri » (roi) et « uual » (valeureux). Fête le 15 juillet.

Riwan : disciple de saint Malo, né au VIème siècle, persécuté. Fête le 18 février.

Robert ( PR : Bob, Bobby, Roberta, Roberte, Ropartz) (Roberto) :

. Robert de Reims (ou Rigobert) : voir Rigobert. Fête le 4 janvier.

. Robert, de la famille de Géraud d’Aurillac, moine de Cluny, qu’il dut quitter, fit un pèlerinage à Rome et au Puy, fonda la Chaise-Dieu (Haute Loire) en 1046, mourut vers 1067. Nom issu du germain « hrod » (gloire) et « behrt » (brillant). Fête le 24 avril (17 avril).

. Robert de Molesmes (30 avril) (29 avril), né près de Troyes, en Champagne, vers 1025. Moine en 1050 et prieur à Moutier-la-Celle, monastère bénédictin, il quitta ce dernier pour Saint-Michel de Tonnerre qu’il tenta de réformer, puis créa en 1075 un ermitage dans la forêt de Molesmes, en Côte-d’Or, avec les anachorètes de Colan, dont saint Etienne Harding. Il participa à la fondation de l’ordre des Cisterciens, en 1098, à Citeaux, dont le premier abbé fut saint Bernard, appelés aussi Bénédictins blancs ou Bernardins. Le pape le renvoya à Molesmes où il mourut en 1098 (1111). Dicton : « La pluie, le jour de Saint Robert (30 avril), De bon vin remplira ton verre ». Fête le 29 avril.

. Robert d’Arbrissel, né vers 1045, à Arbrissel, en Ille-et-Vilaine, fils de prêtre, prêtre lui-même, quitta la Bretagne pour Paris, se rallia à la réforme de Grégoire VII. Il alla assister l’évêque de Rennes, Sylvestre de la Guerche. A sa mort, il se réfugia à Angers, devint ermite en forêt de Craon, fut nommé prédicateur apostolique par le pape en 1096, puis fonda Fontevraud en 1099, monastère pour hommes et femmes, placé sous l’autorité d’une abbesse. Mort à Orsan en 1116. Béatifié. Fête le 25 février.

. Robert Bellarmin, né à Montepulciano, en Toscane, en 1542, neveu du pape Marcel II, jésuite à 17 ans, professeur de théologie au collège de Louvain puis de Rome, où il travailla à la correction de la Vulgate. Cardinal en 1598, évêque de Capoue en 1602, se démit en 1605, revint à Rome où il mourut en 1621. Légat en France de Sixte-Quint. Patron des enseignants. Béatifié sous Pie XI après de longues controverses. Fête le 17 septembre.

Roch (Rocco) (16 août) : né d’une famille noble de Montpellier en 1293, mendiant, pèlerin à Rome, se voua à soigner les malades de la peste. Rentré à Montpellier, il fut arrêté près du lac Majeur, accusé d’espionnage, et mourut en prison en 1327. Selon la légende, quand il habitait le désert, après avoir été contaminé par la peste, un chien lui apportait tous les jours un pain remis par une main inconnue. Patron des carriers. Invoqué contre les épidémies et des maladies contagieuses, notamment du bétail. Représenté accompagné d’un chien tenant un pain dans la gueule. Nom germain « hroc » (repos). Dicton : « De Saint-Roch la grande chaleur Prépare du vin la couleur ». Fête le 16 août (précédemment).

Rodolphe (PR : Rudy, Ruddy) (Rodolfo) (21 juin) : né en 800 près de Limoges, fils d’un comte de » Cahors, nommé évêque de Bourges en 840 avec l’aide de Charles le Chauve, assista à plusieurs conciles et fonda des abbayes. Surnommé le « Père de la Patrie », il mourut en 866. Nom issu du germain « hrod » (gloire) ou « rad » (conseil) et « wulf » (loup). Fête le 21 juin.

Rodrigue (Rodrigo) (13 mars) : prêtre de Cordoue, décapité dans cette ville en 857 avec son compagnon saint Salomon. Nom issu du germain « hrodric » (glorieux). Fête le 13 mars.

Rogatien (24 mai) : voir saint Donatien.

Roger (30 décembre) (30 décembre) : évêque de Cannes (Canosa, près de Barletta, en Italie), au début du XIIème siècle. Nom issu du germain « hrod » (gloire) et « gari » (lance). Fête le 30 décembre.

Roland (15 septembre) : Roland de Médicis, né en 1330, ermite italien, célèbre par son austérité, vivant dans la région de Borgo-san Donnino, près de Parme. Il restait en prière plusieurs heures debout sur une seule jambe, fut vêtu de feuilles et de coquillages, se nourrissant d’herbes et de fruits. Il mourut d’épuisement en 1386. Nom issu du germain « hrod » (gloire) et « land » (pays). Béatifié. Fête le 15 septembre.

Rolande (13 mai) : fille d’un prince lombard, au VIIIème ou IXème siècle, promise à un prince écossais, et ayant fait voeu de chasteté, elle se retira dans un monastère à Cologne. Vénérée à Gerpinnes, en Belgique. Fête le 13 mai.

Romain (PR : Roman, Romane) (Géo : Armou, Arroman, Romans, Rome) (34 communes) (Romano) :

. Romain, soldat romain, converti par le martyre de saint Laurent, martyrisé à son tour en 258. Fête le 9 août. Béatifié.

. Romain, confesseur de Balye, au IVème siècle.

. Romain de Condat (28 février), né vers 400 en Bugey, moine à Ainay de Lyon, ermite dans les monts du Jura, il dut, devant l’affluence des disciples, fonder des monastères, comme son frère saint Lupicin. Il fonda les monastères de Coutat (Condat), qui prit plus tard le nom de Saint-Claude, et de Leuconne. Mort en 463 à Pratz, dans le Jura, où il était allé dire adieu à sa soeur, abbesse de l’abbaye de La Balme qu’elle avait fondée. Nom issu du latin « romanus » (romain). Fête le 28 février.

. Romain (23 octobre), évêque de Rouen, chancelier de Clotaire II, roi de Neustrie en 585, roi des Francs en 613. Né vers 600, mort vers 644 (639). Selon la légende, il délivra Rouen d’un dragon monstrueux appelé la Gargouille. En souvenir de ce bienfait, le chapître de Rouen avait le droit, chaque année, à l’Ascension, de faire grâce à un condamné à mort, pourvu que celui-ci accepte de porter sur ses épaules la châsse de saint Romain. Fête le 23 octobre.

. Romain, pape en 897. Il aurait réhabilité la mémoire de Formose, pape de 891 à 896, dont son prédécesseur Etienne VI avait fait exhumer et jeter la dépouille dans le Tibre.

Romaric (10 décembre) : de la famille mérovingienne, leude de la cour de Clotaire II à Metz, il la quitta pour se faire fonder avec saint Amé, un monastère au Saint-Mont, près de Remiremont (« Romarici Mons »), moine à Luxeuil, mort en 653. Fête le 10 décembre. Nom issu du germain « hrod » (gloire), « mar » (célèbre) et « rik » (puissant). Fête le 10 décembre.

Rombaud (ou Rumold) : moine anglo-saxon, sacré évêque à Rome, alla prêcher dans le Brabant, assassiné en 775, inhumé à Malines. Fête le 1er juillet.

Roméo (25 février) : Henri, originaire de Limoges, frère carme à Lucques, entreprit un pèlerinage avec saint Avertan aux Lieux Saints. Ils moururent tous deux épuisés à Lucques, vers 1380. Nom signifiant pèlerin de Rome. Béatifié. Fête le 25 février.

Romphaire : évêque de Coutances, au VIème siècle. Nom latin « Rumpharius ».

Romuald (19 juin) (7 février) : né à Ravenne, vers 956 (ou 907), moine à Classe, de l’ordre de saint Benoît, mort à Val de Castro vers 1027. Il fonda l’ordre des Camaldules en 1012, établis à Camaldoli, qui essayaient de concilier la vie solitaire et la vie en commun, qui subsista jusqu’au XVIIIème siècle. Nom issu du germain ‘ »hrod » (gloire) et « waldan » (gouverner). Fête le 7 février.

Ronan (ou Renan) : né en Irlande au VIème ou au IXème siècle, moine, puis évêque, traversa la Manche, débarqua à Molène, puis alla installer un ermitage à Locronan de Léon. Chassé par les naufrageurs qu’il gênait en actionnant une cloche, il se réfugia à Locronan de Cornouaille. Il eut à souffrir de calomnies, fut soumis au jugement de Gradlon, roi de Cornouaille, arrêta des chiens enragés lancés contre lui, retrouva une et ressuscita une enfant que sa mère avait enfermée dans un coffre, amis alla mourir à Saint-René, près de Lamballe. La petite troménie est une procession annuelle au sommet de la montagne de Locronan, la grande troménie, tous les 6 ans, reprend l’itinéraire qu’il pratiquait, sur 12 kilomètres, avec 44 reposoirs. Nom issu de l’irlandais « ronan » (petit phoque). Fête le 1er juin.

Rosalie (Rosalia) (4 septembre) (4 septembre) : née à Santa Stefano Quisquina, choisit de vivre seule sur le mont Pellegrino, près de Palerme, mourut en 1170. Ses reliques, découvertes en 1624, délivrèrent la ville de la peste. Patronne de Palerme, et de la Sicile. Fête le 4 septembre.

Rose (PR : Eglantine, Rosa, Rosette, Rosita, Rosy, Rozenn) (Rosa) :

. Rose de Viterbe, née en 1235, tertiaire franciscaine à 10 ans, prêcha la pénitence et vécut recluse, morte en 1253. Fête le 6 mars (4 septembre).

. Rose de Lima (23 août), née à Lima en 1586, de parents espagnols, elle devint à vingt ans vierge tertiaire de saint Dominique, puis exclue après des expériences mystiques, morte en 1617 à Lima, recluse dans une cabane. Patronne des infirmières. Chapelle à Guimaëc, au bord de la mer, édifiée à la demande de rescapés péruviens échappés d’un naufrage. Patronne de l’Amérique du Sud, des Philippines. Fête le 23 août.

Roseline (PR : Roselyne, Rosalinde) (17 janvier) : Roseline de Villeneuve, née de famille noble, vécut à la Chartreuse de saint Bertrand, puis devint prieure de la Chartreuse de Celle-Roubaud, dans le Var, où elle mourut en 1329. Béatifiée. Nom issu du latin « rosa » (rose) et du germain « lind » (doux). Fête le 17 janvier (17 septembre).

Rosemonde : mère de saint Adjuteur, à Vernon, à la fin du XIème siècle. Béatifiée. Fête le 30 avril.

Rosine (11 mars) : vénérée à Wenglingen, près d’Augsbourg, depuis le XIVème siècle. Fête le 11 mars.

Ruf : missionnaire venu de Rome, premier évêque d’Avignon. Fête le 14 novembre.

Rufin : garde d’un magasin à impérial, avec son compagnon saint Valère, à Braine, dans l’Aisne, décapité avec lui au IVème siècle. Leurs reliques sont dans la cathédrale de Soissons. Nom issu du latin « rufus » (roux). Fête le 14 juin.

Rufine (Géo : Ruffine) (10 juillet) : refusa, avec sa soeur sainte Seconde, d’abjurer, décapitée avec elle en 257. Fête le 10 juillet, avec Seconde.

Rufus : fête le 19 avril.

Rumold : voir Rombaud.

Rupert (27 mars).

Rustique (Géo : Rustice) :

. Rustique (26 octobre), évêque de Narbonne, au Vème siècle. Nom latin « rusticus » (paysan).

. Rustique, religieux martyrisé à Carthage, au Vème siècle. Fête le 17 août.

Ruvon : frère de saint Tudual. Fête le 4 janvier.

 

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