Saints en G

Gabin (19 février) (19 février) : prêtre de Rome, frère du pape Caïus, père de sainte Suzanne, mort martyr vers 295, enterré dans la basilique Sainte-Suzanne. Selon d’autres sources, sénateur romain, cousin de l’empereur Dioclétien, père de sainte Suzanne, se serait laissé mourir de faim après le martyre de sa fille. Nom issu du latin « gabius » (originaire de Gabies, ville du Latium). Fête le 19 février.

Gabriel (PR : Gabrielle, Gabby) :

. Gabriel l’Archange (PR : Gabrielle, Gaby) (29 septembre) (24 mars), un des trois archanges cités par la Bible. Il apparut à Daniel, puis annonça à Zacharie que son épouse Elisabeth, qui avait passé l’âge d’avoir un enfant, enfanterait de Jean-Baptiste, puis à Marie qu’elle enfanterait du sauveur. Selon la tradition musulmane, il aurait dicté le Coran à Mahomet. Patron de la radio et de la télévision, des postiers, des ambassadeurs. Nom issu de l’hébreu « gabar » (force) et « el » (dieu). Fête le 29 septembre) (24 mars précédemment).

. Gabriel dell’Addolorata (ou des Sept Douleurs), né à Assise en 1838, de son nom François Possenti, éduqué chez les Jésuites, puis entra chez les Passionnistes, où il mourut en 1862, à 24 ans. Canonisé en 1920. Patron des novices, des séminaristes. Fête le 27 février.

. Gabriel Lalemant, jésuite né à Paris en 1610, martyrisé par les Iroquois au Canada, mort torturé en 1649. Fête le 26 septembre.

Gaël (17 décembre) : voir Judicaël. Nom d’un peuple celte établit en Irlande vers 500 avant J.-C.

Gaétan (PR : Gaétane) (7 août) (7 août) : Gaétan de Tiene (ou de Thienne), né à Vicence en 1480, étudia le droit canon à Padoue, devint notaire ecclésiastique, puis prêtre au service des Incurables, et fonda en 1524, avec le futur Paul IV, l’ordre des Théatins, qui souhaitaient réformer les moeurs du clergé, en faisant voeu de pauvreté, et se distinguaient par le port de bas blancs. Mort à Naples en 1547. Canonisé en 1675. Nom issu du latin « gaietanus » (habitant de Gaète). Fête le 7 août.

Galactoire : évêque de Lescar, apôtre du Béarn, martyrisé par les Ariens en 506. Fête le 27 juillet.

Gall (Géo : Gal) :

. Gall, né à Clermont, moine, puis évêque, mort en 553. Oncle de saint Grégoire de Tours. Nom latin « Gallus », issu de l’irlandais « gal » (exploit). Fête le 1er juillet.

. Gall (16 octobre), né en 551, moine de Bangor, suivit saint Colomban en Bretagne, fonda en 610 un monastère à Querrien, en forêt de Loudéac, participa en 612 à la fondation de l’abbaye de Luxeuil, puis se retira près de la source du Steinach, dans le Vorarlberg, devenu le monastère qui porte son nom, en Suisse, et fut un des grands centres de la culture ecclésiastique, aboli en 1805. Mort vers 646. Patron de la Suisse. Dicton : « Coupe ton chou à la Saint-Gall, En hiver c’est un régal ». Fête le 16 octobre.

Galle (Géo : Jalle) : épouse de saint Eucher, futur évêque de Lyon, veuve, se consacra à la religion, morte vers le milieu du Vème siècle. Nom latin « Galla ». Fête le 6 novembre.

Gallican : 5ème évêque d’Embrun, assista au concile d’Orléans, en 541. Fête le 25 juin.

Galmier : né dans le Forez, entra au monastère de Saint-Just, fut ordonné sous-diacre par l’évêque Gaudry, serrurier à Lyon, mort à l’abbaye de Saint-Just vers 650. Ses reliques furent apportées à Saint-Galmier peu après sa mort. Patron des serruriers. Nom germain « Waldomar ». Fête le 27 février.

Garnier : voir Werner.

Gaspard (PR : Gasparine) (Gaspare) :

. Gaspard, un des trois mages, représenté sous les traits d’un roi jeune, imberbe, rouge de peau, qui offrit de l’encens. Nom issu de l’hébreu « gathaspa » (celui qui vient voir). Fête le 6 janvier.

. Gaspard del Bufalo, né à Rome en 1786, prêtre en 1808, refusa de prêter le serment de fidélité à Napoléon Ier, suivit Pie VII dans son exil, fut emprisonné jusqu’en 1814, puis revint à Rome, où il se fit prédicateur efficace. Il fonda en 1815 la congrégation des Missionnaires du Précieux Sang, et mourut en 1836. Nom issu du latin « gaspardus ». Fête le 2 janvier.

Gaston (ou Vast ou Vaast) (Géo : Vast, Wast) (6 février) (24 avril) : né à Périgueux vers 450, prêtre dans le diocèse de Toul, évangélisateur des païens francs, il apprit le catéchisme à Clovis, en l’accompagnant à Reims, nommé évêque d’Arras par saint Rémi, mort en 540. Sur son tombeau fut construite l’abbaye de Saint-Vaast, noyau de la ville d’Arras. Nom issu du germain « gast » (hôte) ou latin « Vesdastus ». Fête le 6 février.

Gatien (PR : Gatienne) (18 décembre) (18 décembre) : missionnaire de Rome en Gaule, envoyé en 250, premier évêque de Tours, et le resta 50 ans. Patron de la cathédrale de Tours. Nom latin « Gatianus ». Fête le 18 décembre.

Gauburge (Géo : Vaubourg) : abbesse de Waldenheim, au VIIIème siècle. Nom germain « Walburgis ».

Gaucher (ou Gaultier) : né à Meulan vers 1060, solitaire à Chavagnac, fonda un monastère à Aureil, mort en 1140.

Gaud (Géo : Gault) : évêque d’Evreux, abdiqua et mourut solitaire à Scicy en 491. Nom germain « Waldo ». Fête le 31 janvier.

Gaudence (Gaudenzio) : né vers 340, évêque de Brescia, après saint Philastre, sacré en 387 par saint Ambroise, mort en 427 (420). Fête le 25 octobre.

Gaudens (Géo : Gauzens, Goin, Jouvent) : berger de Toulouse, martyrisé à 13, en 475, par les Wsigoths ariens, à Bans, à qui il donna son nom. Nom latin « Gaudentius ».

Gauderic : de l’Aude, au IXème siècle. Nom germain Waldric.

Gaudry : laboureur du Languedoc au IXème siècle, vénéré à Pamiers et Perpignan, invoqué contre la pluie. Nom issu du latin « waldericus ».

Gausbert : venu de Thiers, il fonda au XIème siècle une abbaye à Monsalvy (Cantal), autrefois « Mons Latronum » (mont des voleurs).

Gautier (ou Gaultier ou Gaulthier ou Walter ) :

. Gaultier, abbé à Esterp, près de Confolens, au XIème siècle. Nom germain « Waldhari ».

. Gautier (9 avril), né vers 1030 à Andainville, dans la Somme, fonda l’abbaye bénédictine de Saint-Martin de Pontoise, aujourd’hui collège des Oratoriens, délaissa deux fois son abbaye pour aller comme simple moine à Cluny, puis solitaire sur une île de la Loire, près de Tours, mort un vendredi saint en 1099. Tombeau dans l’église Notre-Dame, du XVIème siècle. Nom issu du germain « waldan » (gouverner) et « heri » (armée). Fête le 8 avril.

Gauzelin : évêque de Toul en 918, réforma les bénédictins de saint Evre, mort en 962. Des objets lui ayant appartenu sont conservés dans le Trésor de la cathédrale de Nancy.

Gébuin : voir Jubin.

Gein ( Géo : Héand, Oyen, Yan) :

. Gein, martyr à Lectoure. Nom latin « Genius ».

. Gein, abbé de Condat, au VIème siècle. Nom latin « Eugendus ».

Gélase (Géo : Gelais) : Gélase Ier, pape de 492 à 496, d’origine africaine. Il combattit le manichéisme. Nom latin « Gelasius ». Fête le 21 novembre.

Gemme (Géo : Gemmes, Jamme) (15 communes) (Gemma) :

. Gemme, en Aquitaine. Nom latin « Gemma ».

. Gemme, en Afrique.

. Gemma Galgani, née à Lucques en 1878, morte en 1903, canonisée en 1940. Elle fut stigmatisée à partir de juin 1899.

Gence : ermite du Beausset, en Vaucluse. Nom latin « Gentius » ou « Gentianus ».

Génébald : évêque de Laon.

Génébaud : voir Gombaud.

Généroux : abbé en Poitou. Nom latin « Generosus ».

Genès (ou Genest) (Géo : Geneys, Gineis, Geniès, Geniez, Genis, Genix) (Genova) :

. Genès (ou Genest) : martyr à Rome, en 286 (ou 303). Mime, il déclara sa foi au cours d’une représentation en présence de Dioclétien, mort martyr. Un lieu de culte lui fut dédié à Talence (Gironde). Patron des comédiens. Nom issu du grec « genos ». Fête le 26 août (ou 25 août).

. Genès (ou Genest), soldat, greffier public à Arles, décapité pour avoir refusé de transcrire l’édit de persécution de Maximilien Hercule. La baislique St-Honorat du XIIème siècle aux Alyscamps lui fut dédiée un temps.Fête le 25 août.

. Genès, évêque de Clermont, fondateur de monastères, dont Manglieu, près d’Issoire (Puy-de-Dôme), et d’hôpitaux, mort en 662. Fête le 3 juin.

. Genès de Fontenelle, trésorier des aumônes de sainte Bathilde, esclave saxonne devenue reine de France en épousant Clovis II, morte en 680 au monastère de Chelles. Il devint archevêque de Lyon, et finit ses jours au monastère de Chelles. Fête le 3 novembre.

Geneviève (PR : Guenièvre, Ginette) (Genoveffa) (3 janvier) (3 janvier) : née à Nanterre en 420, d’une famille noble, reçut le voile à 15 ans des mains de saint Germain d’Auxerre. Elle vénérait saint Denis et fut à l’origine de la basilique qui lui est dédiée. En 451, elle rassura les Lutéçois face à l’avance d’Attila, en les persuadant de ne pas quitter la ville. Attila se détourna de Paris, ce qui fut considéré comme un miracle. Elle sauva une nouvelle fois Paris assiégé par les Francs, en réussissant à sortir de la ville affamée, et y ramener des vivres en remontant la Seine jusqu’à Arcis-sur-Aube. Morte en 510 (505 ou 502) à Paris. Ses reliques, déposées dans l’abbaye St Pierre et St Paul, devenue, au IXème siècle, sainte Geneviève, étaient réputées écarter le danger de la ville, mais furent brûlées en 1793, en place de Grève. Sa châsse est conservée dans l’église St-Etienne-du-Mont. L’abbaye créée par Clovis en 508 prit plus tard son nom, de même que la colline contre laquelle elle s’adossait. Rue de la Chapelle, l’église St-Denis-de-la-Chapelle occupe l’emplacement d’une chapelle où elle venait entendre la messe. A l’emplacement de l’église St-Germain-l’Auxerrois, un oratoire du Vème siècle commémora la défense de Paris. A Nanterre, s’élevait la maison natale, qui fut un lieu de pèlerinage, un puits dont l’eau guérit sa mère aveugle, un oratoire où elle venait prier, et un clos dit Sainte-Geneviève, sur le mont Valérien. Au 24, rue de l’Eglise, à Nanterre également, une basilique Ste-Geneviève-St-Germain, cathédrale. Patronne des bergères, des fabricants dde cierges, des gendarmes, des policiers, des tapissiers. Invoquée contre les fièvres. Patronne de Paris. Nom issu du germain « geno » (race) et « wifa » (dame). Fête le 3 janvier.

Gengoul (ou Gengoux ou Gengoult) (Géo : Gengoulph, Gengoux, Gingolph) :

. Gengoulf, martyr originaire de Langres.

. Gengoult, bourguignon, soldat sous Pépin, pénitent, poignardé en 760 par l’amant de sa femme, dans son château près d’Avallon. Eglise gothique dédiée à Toul. Nom issu du germain « gangulf », et du latin « gengulphus ». Fête le 11 mai.

Gennade (ou Génard ou Gennard) : passa de la cour de Clotaire III au monastère de Fontenelle, abbé de Saint-Germer, près de Beauvais, mort à Fontenelle au début du VIIIème siècle. Nom latin « Genardus ».

Genou (ou Génulphe) (Géo : Genouph) : premier évêque de Cahors au IIIème siècle, se retira dans le Berry, après avoir été persécuté et traqué. Eglise romane dédiée à Saint-Génulphe (Indre). Nom issu du latin « genulphus ». Invoqué contre les rhumatismes. Fête le 17 janvier.

Geoffroi (ou Geoffroy ou Godefroy ou Godefroid) (Giofreddo) :

. Geoffroy (ou Godefroy) (8 novembre) (3 août), né vers 1065 près de Soissons, moine, économe de son couvent, abbé de Nogent-sur-Coucy, prêtre en 1090, évêque d’Amiens en 1104. Il prit le parti des bourgeois contre les seigneurs, et appuya la création de la ville d’Amiens en 1113. Il dut se retirer à la Grande-Chartreuse, d’où il revint à Amiens, et mourut en 1115 à Saint-Crépin-de-Soissons, dans une abbaye. Nom issu du germain « godd » (dieu) et « fried » (paix). Fête le 8 novembre.

. Godefroy, transforma son château de Cappendberg en monastère des Prémontrés, mort en 1127. Fête le 13 janvier.

. Godefroy, prieur de Citeaux, mort en 1147. Fête le 15 janvier.

. Geoffroy de Loudon, évêque du Mans en 1234, y établit les Chartreux, mort en 1255 à Anagni, en se rendant à Rome.

Georges (PR : Georgette, Georgine, Youri) (Géo (79) : Geoire, Geoirs, Geours, Jeoire, Jeure, Joire, Jores, Jorioz, Jory, Juéry, Juire, Jure, Jurs, Jurson, Yorre) (Giorgio) :

. Georges, apôtre du Velay, au IIIème siècle.

. Georges (23 avril) (23 avril), prince de Cappadoce, arrêté comme chrétien à Nicomédie, emprisonné puis martyrisé à Lydda (Lod), près de Tel-Aviv en 303, sous Dioclétien. Son culte remonte à 368 et fut embelli par la légende, selon laquelle il libéra une ville ou une princesse en combattant un dragon. Patron des scouts, des soldats, des cavaliers. Patron de l’Angleterre (en 800), de la Lithuanie, de la Turquie. Représenté le plus souvent terrassant le Dragon. Nom issu du grec « gheorghios » (paysan). Dicton : « A la Saint Georges Sème ton orge, A la Saint Marc, Il est trop tard ». Fête le 23 avril.

. Georges, patriarche de Constantinople. Fête le 18 août.

Georgia (PR : Georgette, Georgine) (15 février) : vierge, vécut pieusement au VIème siècle, près de Clermont-Ferrand. A sa mort, un vol de colombes survola son cercueil. Fête le 15 février.

Gérald (ou Géraud ou Giraud) (Géo : Girod, Guiraud) :

. Gérald, évêque de Mayo, au VIIIème siècle. Fête le 13 mars.

. Géraud d’Aurillac (13 octobre), né en 855 au château de Saint-Etienne, au dessus d’Aurillac, comte d’Aurillac, fit un pèlerinage à Rome, moine, il affranchit les serfs et fonda le monastère d’Aurillac en 894, reconstruit au Xème siècle par l »abbé Adralde, venu de Conques. Mort aveugle en 909 à Saint-Cirgues (Cerzéniac), enseveli à Aurillac. Eglise dédiée à Aurillac et à St-Vincent-de-Tossa, près de Gérone (Espagne). Fête le 13 octobre.

. Gérald (5 décembre), moine à l’abbaye de Moissac, fut appelé en Espagne par l’évêque de Tolède pour réformer le clergé espagnol, puis au Portugal pour être évêque de Braga. Il défendit les prêtres contre les seigneurs, et mourut en 1109 dans l’église de Bornos, sur un lit de cendres. Nom issu du germain « ger » (lance) et « waldan » (gouverner). Fête le 5 décembre.

. Géraud de Sales, né vers 1070 à Salles, près de Bergerac, se fit ermite, guidé par le bienheureux Robert d’Arbrissel, fonda des monastères, notamment à Caduin, en Dordogne, à Grand Selve, et celui des Châtelliers, près de Ménigoutte, dans les Deux-Sèvres. Mort en 1120. Fête le 20 avril.

Géraldine : religieuse du XIIIème siècle, mariée contre son gré, se réfugia dans un couvent. Fête le 29 mai.

Gérard (ou Girard) :

. Gérard (24 septembre), humble et pieux, il fut nommé évêque de Toul, reconstruisit la cathédrale, fonda des monastères et des écoles, et aurait même fait des miracles. Il fit construire un sanctuaire sur l’emplacement d’une forteresse, sur la colline de Sion-Vaudémont (Meurthe-et-Moselle), la « colline inspirée » de Barrès. Mort en 924, canonisé en 1050. Nom issu du germain « ger » (lance) et « hard » (dur). Fête le 23 avril.

. Gérard (3 octobre), né à la fin du IXème siècle à Stave, en Belgique, ancien officier du comte de Namur, devint moine de l’abbaye de Saint-Denis, fonda en 914 à Brogne (Saint-Gérard, en Belgique) une abbaye bénédictine, mourut à Brogne en 959. Fête le 3 octobre.

. Gérard de Toul, né à Cologne, chanoine, évêque de Toul en 963, mort en 994 après s’être dévoué en temps de peste et de famine. Fête le 23 avril.

. Gérard, né à Corbie vers 1030, moine, accompagna son abbé à Rome où Léon IX l’ordonna prêtre. Guéri par saint Adalhard dont il écrivit la vie, abbé de Saint-Vincent de Laon, il fonda la Grande-Sauve en Poitou, mort en 1095. Fête le 5 avril.

. Gérard (ou Girard) : bénédictin, premier prieur de la Charité-sur-Loire, réforma Joigny, mourut simple religieux à la Charité en 1109.

. Gérard Majella, né en Italie en 1725, rédemptoriste, auteur de miracles, fut accusé par une femme, innocenté. Mort en 1755, à 30 ans. canonisé en 1904. Fête le 13 octobre.

Géraud : voir Gérald.

Géréon (Géo : Géron) : martyr de la légion thébaine. Nom grec « Gereo ».

Gérin : voir Guérin.

Gerlac : né vers 1100, soldat, se convertit et alla demander une pénitence au pape Eugène III, servit les pauvres malades à Jérusalem pendant 7 ans, puis revint mourir ermite en 1170. Fête le 31 juillet.

Germain (Géo : 126) (Germano) :

. Germain, ermite qu’une courtisane ffit égorger, à Ambert.

. Germain l’Auxerrois (31 juillet), né à Auxerre en 378, étudia à Rome, se maria, devint avocat, puis fut nommé gouverneur de sa province par Honorius, puis élu contre son gré évêque d’Auxerre en 418, après Amateur. Il fut envoyé en 429 par Célestin Ier en Grande Bretagne, combattre le pélagianisme, et y retourna en 445. Il soutint la lutte des Bretons contre les Angles et les Saxons. Selon la légende, il rendit leur voix à des coqs devenus muets. Il mourut en 448 à Ravenne, après avoir plaidé la cause des Armoricains auprès de l’empereur Valentinien III. Il est inhumé dans un oratoire à St-Maurice-d’Agaune. Un oratoire lui fut dédié à l’emplacement de l’église St-Germain-l’Auxerrois. Un oratoire lui fut également dédié à l’emplacement de St-Germain-de-Charonne, place St-Blaise, dans le XXème arrondissement, rappelant un miracle accopmli alors qu’il se rendait en Angleterre. Fête le 31 août.

. Germain de Paris (28 mai) (28 mai), né à Autun en 494, moine, puis abbé au monastère de Saint-Symphorien, conseiller apprécié du roi Childebert, puis évêque de Paris en 555. Il consacra en 538 l’église du monastère de Saint-Vincent, fondé par le roi Childebert pour honorer les reliques du saint espagnol. L’abbaye de Saint-Germain-des-Prés fut construite près de l’église, qui abrita les rois de France jusqu’à la construction de la basilique St-Denis, consacrée en 558. Il essaya d’arbitrer les luttes entre Brunehaut et Frédégonde, qui se terminera par la mort de Brunehaut en 613. Mort en 576 (570) et inhumé dans l’abbaye. Fête le 28 mai.

. Germain de Constantinople, né vers 638, patriarche en 715, adversaire des monothélites et des iconoclastes, mort en exil en 733. Propagandiste du culte de Marie. Fête le 12 mai.

. Germain de Montfort, né en Belgique, étudia à Paris, dirigea les études de saint Bernard de Menthon, bénédictin, mourut ermite à Talloires vers 1000.

Germaine (15 juin) (19 janvier) : Germaine Cousin, né à Pibrac, en Haute Garonne, en 1579, d’une famille de laboureurs de Pibrac, handicapée, bergère. A la mort de sa mère, elle subit l’hostilité de sa belle-mère, et vécut douloureusement, faisant preuve d’esprit de charité envers les pauvres, et accomplissant des miracles. Morte en 1601 (1607), à 22 ans. Son tombeau est devenu un lieu de pèlerinage. Une basilique lui est dédiée à Pibrac. Canonisée en 1862. Patronne des bergers. Représentée avec une rose, car soupçonnée de cacher des croûtons de pain dans son tablier et ayant dû l’ouvrir, elle laissa échapper des roses. Fête le 19 janvier (15 juin).

Germer (Géo : Germé, Germier) (24 septembre) :

. Germer, évêque de Toulouse vers 511, mort vers 545. Ses reliques sont conservées dans la crypte gothique de l’église de Muret (Haute-Garonne). Nom germain « Garimar ».

. Germer, né près de Gournai, vécut à la cour de Dagobert, époux de sainte Domaine, père de saint Amallbert. Il se sépara de sa femme pour vivre religieux à Pentale, fonda Fly, près de Beauvais, qui devint St-Germer-de-Fly. L’abbaye contient une église du XII7me siècle et une Sainte-Chapelle de 1259, inspirée de celle de Paris. Mort vers 638. Patron de Beauvais. Fête le 24 septembre.

Gérold : ermite du Xème siècle. Fête le 19 avril.

Gérons (Géo : Girons) :

. Gérons, évêque de Milan, au Vème siècle. Nom gréco-latin « Gerontius ».

. Gérons, évêque de Cerbia, au VIème siècle.

Gertrude (Gertrude) :

. Gertrude de Nivelle, née à Landen, en Saxe, vers 626, fille de Pépin de Landen, maire du palais d’Austrasie sous Clotaire II, Dagobert Ier et Sigismond II. Son père et sa mère, la bienheureuse Itte (ou Iduberge), fondèrent un couvent dans la ville de Nivelles, dans le Brabant, dont elle fut l’abbesse, à l’âge de 21 ans, puis la patronne. Elle abdiqua en 656, et mourut vers 660. Béatifiée. Nom issu du germain « gari » (lance) et « trud » (fidèle).Patronne des voyageurs. Fête le 17 mars.

. Gertrude : voir Déotila. Fête le 14 juillet, avec Déotila.

. Gertrude la Grande, née à Eisleben vers 1256, en Allemagne, élève de sainte Mechtilde, moniale au monastère cistercienne de Helfa, près d’Halbersatdt, où elle était entrée à l’âge de 5ans. Théologienne avertie, mystique, célèbre pour ses Révélations, elle mourut à Hefta vers 1302. Fête le 15 novembre (16 novembre).

Gervais (PR : Gervaise) (21 communes) (Gervaso) (19 juin) : avec saint Protais, fils de saint Vital et sainte Valérie, vendirent leurs biens en faveur des pauvres, martyr avec son frère Protais, à Milan, sous Néron, empereur romain de 54 à 68. Leurs reliques furent retrouvées par saint Ambroise à Milan en 386, et ensevelies sous l’autel de l’actuelle basilique San-Ambroggio, avec saint Ambroise lui-même. Représenté avec une épée avec un fouet. Nom issu du grec « gherazein » (honorer), et du latin « gervasius ». Dicton : « Quand il pleut à la Saint Gervais, Il pleut quarante jours après ». Patron du diocèse de Soissons. Fête le 19 juin.

Gervin : chanoine de Reims, au XIème siècle, alla demander à Rome demander à Léon IX de le confirmer comme prédicateur, abbé de Saint-Riquier, mort en 1075.

Géry (ou Gaugéric) : né à Carignan, dans les Ardennes, remarqué par l’évêque de Trèves qui en fit son diacre, évêque de Cambrai de 584 à 590, et pendant plus de 40 ans, affranchit les esclaves, libéra les prisonniers et fit des miracles. Mort en 625. Nom issu du germain « gari » (lance). Fête le 11 août.

Ghislain (ou Gislain) (PR : Ghislaine) (10 octobre) : venu de Grèce ou d’Allemagne, évêque d’Athènes, fonda un monastère en 650 près de Mons, qui devint la ville de Saint-Ghislain, mort en 681. Invoqué contre les convulsions. Nom issu du germain « ghil » (otage) et « hard » (dur). Fête le 10 octobre (9 octobre).

Gibrien : confesseur du diocèse de Châlons, au Ier siècle. Nom latin « Gibrianus ».

Gilbert (Gilberto) :

. Gilbert de Neuffonts (7 juin), né en Auvergne vers 1060, noble, il accompagna Louis VII le Jeune, roi de France de 1137 à 1180, à la 2ème croisade, en 1146, puis, de retour en Limagne, décida avec sa femme sainte Pétronille et leur fille sainte Poncia, de se consacrer à la religion. Il fonda un monastère à Neuffonts, dont les moines appartenaient à l’ordre des Prémontrés, pendant que Pétronille et Poncia en fondaient un à Aubeterre. Mort en 1152. Nom issu du germain « ghil » (flèche) et « behrt » (brillant). Fête le 6 juin (3 octobre précédemment).

. Gilbert (4 février), seigneur de Sempringham, dans le Lincolnshire, né en 1084, étudia en France, se fit prêtre, puis fonda sur ses terres à Sempringham un double monastère selon sa règle personnelle, dite des Gilbertins, que Henri VIII supprima en 1538. Il fut l’ami de saint Thomas Beckett, et revint en France rencontrer saint Bernard en 1147. Mort en 1190 à 106 ans, aveugle. Fête le 4 février.

Gilberte (13 février) : deuxième abbesse de Jouarre, vers 660, enterrée dans la crypte Saint-Paul, puis transférée dans l’église paroissiale de Jouarre. Fête le 11 août.

Gildard : prêtre de Lurcy-le-Bourg, près de Nevers.

Gildas (ou Gweltaz) (29 janvier) : Gildas le Sage (ou Badonicus), né vers 510 (493) à Dumbarton, sur les bords de la Clyde, élève au monastère de Llancarvan, en Pays de Galles, avec les futurs saints Pol de Léon, Samson de Dol et Lunaire, prêtre en 518. Il alla en pèlerinage à Rome en 525, puis vint s’installer dans la solitude d’abord sur les rives du Blavet, près de saint Bieuzy, puis dans l’île de Houat (canard en breton). En 560, Waroche, comte de Vannes, lui céda un terrain de la presqu’île de Rhuys où il fonda le monastère bénédictin de St-Gildas-de-Rhuys. Il délivra la presqu’île d’un dragon à qui il jeta une pelote de laine piqué d’aiguilles et qu’il noya en Hoaut et le Grand Mont. Le roi de Domnonée, Connomore, ayant tué Trifine, la fille de Waroch, il obtint par la prière la destruction de son château et la résurrection de Trifine. En 565, il alla prêcher en Irlande. Il mourut à Houat en 570. A sa demande, son corps fut abandonné à la mer sur un bateau, et vint s’échouer à Arzon (Eroest), à l’ouest de la presqu’île. Il fut transporté en 919 à Bourg-Dieu, au bord de l’Indre, où une église lui est dédiée, et repose aujourd’hui derrière l’autel de l’abbaye. Auteur d’un ouvrage « Sur la ruine de la Bretagne ». Patron de Vannes. Fête le 26 octobre (29 janvier).

Gilduin : né en 1052, fils du seigneur de Dol et Combourg, fut élu archevêque de Dol, mais refusa la charge et fit sacrer Even vers 1075. Mort à Chartres en 1077. Nom issu du germain « ghil » (otage) et « win » (ami). Fête le 27 janvier.

Gilles (PR : Egide, Gillette, Gilonne) (Géo : Gély, Géry) (16 communes) :

. Gilles (1er septembre) (1er septembre), né à Athènes, vint vivre en ermite en Provence au VIIème siècle, mort au début du VIIIème siècle. Il est représenté avec une biche, car selon une légende du Xème siècle, une biche, poursuivie par des chasseurs, se réfugia dans sa grotte, et vint se coucher à ses pieds. Sur son tombeau fut construite l’abbaye de Saint-Gilles-du-Gard, alors port de mer, étape de pèlerinage sur le chemin de Rome et de Compostelle. Nom issu du germain « ghil » (otage). Invoqué contre les maladies, les épidémies, la folie. Nom issu du grec « aigidlon » (chevreau), et du latin « egidius ». Dicton : « Pluie de Saint-Gilles Ruine les glands ». Fête le 1er septembre (avec saint Leu).

. Gilles de Saumur (ou de Tyr), chapelain de saint Louis, le suivit à la croisade, archevêque de Damiette en 1249, de Tyr en 1253, légat universel de la croisade, mort en 1266 à Dinant en Flandre, transféré après sa mort à Nantilly, près de Saumur. Béatifié.

Girand (Géo : Gérand) : moine au Xème siècle.

Giraud : voir Géraud.

Girons : évêque d’Aire-sur-l’Adour, siège d’un évêché jusqu’en 1933, dépendant d’Auch. Honoré de tous temps dans le diocèse d’Aire et Dax. Plusieurs localités témoignent de l’existence de son culte mais ne nous apprennent rien de sa vie : Saint Girons d’Aiguevives-33020 – Saint Girons-64300.

Gisèle :

. Gisèle (21 mai), fille de Pépin le Bref, soeur de Charlemagne, refusa le mariage avec un empereur d’Orient et deux rois, puis entra en religion et mourut à l’abbaye d’Aire-sur-la-Lys, en Pas-de-Calais. Fête le 21 mai.

. Gisèle (7 mai), fille de Henri II de Bavière et de Gisèle de Bourgogne, soeur de saint Henri, empereur d’Allemagne, épousa en 996 saint Etienne de Hongrie. Ayant perdu son fils, le bienheureux Emeric, en 1031, et son mari, en 1038, elle se retira au couvent de Niedernburg, près de Passau, où elle mourut en 1060. Béatifiée. Nom issu du germain « ghil » (otage) ou « gisil » (flèche). Fête le 7 mai.

Gislain : voir Ghislain.

Gislebert : reconstruisit une église à l’emplacement de la cathédrale de Chartres, remplaçant une ^première église construite vers 343 par Adventus, puis une autre, détruite par les Danois en 858. Elle fut à son tour détruite par un incendie en 1020.

Gladez : épouse du roi de Clamorgan, mère de saint Cadoc, en 522. Comme son mari et son fils, elle devint ermite. Nom issu de « glad » (richesse). Fête le 29 mars.

Glossinde : d’origine messine, fondatrice du premier couvent de femmes, morte en 608.

Goard (ou Genard) : faux saints, issus du dieu forgeron Govannon.

Gobain : prêtre irlandais, se retira à Corbény, puis à Laon, puis dans la forêt de Coucy, dans l’Aisne, où il fut tué par les barbares, au lieu qui prit son nom, au VIIème siècle. Nom celte « Gobbanus ». Fête le 20 juin.

Gobert : champenois. Nom germain « Gudbehrt ».

Gobrien (ou Govran) : évangélisa la région de Dol et Alet, devint évêque de Vannes où il mourut en 735. Nom issu du breton « bri » (dignité). Fête le 3 novembre.

Godard : frère de saint Médard, évêque de Rouen au VIème siècle.

Godeberte : née près d’Amiens, reçut le voile de saint Eloi, morte vers 700.

Godefroy (8 novembre) : voir Geoffroy.

Godegrand : évêque de Sées, frère de sainte Opportune.

Godelaine (ou Godeliève ou Godeline) : noyée par son ami et sa belle-mère, dans la région de Saint-Omer, au Xème siècle. Invoquée contre les maux de gorge. Nom issu du germain « god » (dieu). Fête le 6 juillet.

Goéric : évêque d’Epinal, prédécesseur de Thierry Ier, évêque de Metz, dont il transporta les restes dans une église fondée en 980, origine de la ville d’Epinal.

Gohard : évêque de Nantes au Xème siècle, tué dans sa cathédrale par les Normands.

Gombert : fit un mariage blanc avec sainte Berthe, à la fin du VIIème siècle.

Gomer (11 octobre).

Gondebert : archevêque de Sens, fondateur d’une abbaye bénédictine à Sénones-en-Salm (Vosges), reconstruite au XVIIIème siècle.

Gondon : évêque de Lombardie, au VIème siècle. Nom germain « Gundulfus ».

Gonéri (ou Gonnery) : fils de sainte Eliboubann, vécut en ermite dans la forêt de Branquily, en Morbihan. Il fuit les pèlerins et se réfugia à Loaven, île située en face de Plougrescant, auprès de sa mère. A Plougrescant, une chapelle lui est dédiée, ainsi qu’une fontaine de 1682, qui guérit de la fièvre. Nom issu du breton « gwenn » (blanc, sacré). Fête le 19 juillet.

Gontran (Géo : Gondran) (28 mars) (28 mars) : né en 545 (525), fils de Clotaire Ier, roi de Bourgogne de 561 à 592, lui-même roi d’Orléans, de Bourgogne, du Berry et d’une partie de la Provence. Appelé le « bon roi Gontran », il fit la guerre à ses voisins, mais essaya de réconcilier ses frères, et fonda des églises et des monastères, dont Baumes-les-Dames, dans le Doubs, Saint-Marcel de Chalon-sur-Saône où il fut inhumé après sa mort en 592. Il aida saint Colomban à créer le monastère de Luxeuil. Il créa un évêché à Saint-Jean-de-Maurienne, aboli en 1801, rétabli en 1825. Nom issu du germain « gund » (guerre) et « hramm » (corbeau). Dicton : « A Saint Gontran, si la température est belle, Arrivent les premières hirondelles ». Fête le 28 mars.

Gonzague : Louis Gonzaga, né en 1568; jésuite, mort en 1591, après avoir contracté la peste en soignant les malades. Fête le 21 juin.

Gordien : juge romain sous Julien, converti, martyr en 362. Fête le 10 mai (avec saint Epimaque).

Gorgon (Géo : Gourgon) : officier et favori de Dioclétien, converti, mort martyr, étranglé, avec saint Dorothée, en 303. Ses reliques sont à Rome depuis le IXème siècle. Nom latin « Gorgonius ». Fête le 9 septembre.

Gothard (Gottardo) : ermite dans les Alpes, il donna son nom au massif appelé précédemment Adula. Fête le 15 février.

Gouesnou : fils de saint Tudon, passa une nuit sur une pierre de Gouesnou (Finistère), dont les habitants lui avaient refusé l’asile. Conomore, roi de Domnonée, lui fit don des terres qu’il pourrait enclore d’un talus dans la journée. Il traina une houe et la terre se leva pour former un talus. Il fonda la paroisse de Gouesnou, succéda à Houardon comme évêque de Léon, et mourut à Quimperlé en 675, sur un chantier. Fête le 25 octobre.

Goulven : né en 540, alors que ses parents venaient de débarquer en Bretagne, fut lavé à une fontaine qui apparut près de Goulven (Finistère). Il installa un ermitage, pria pour la victoire d’Even contre les pirates saxons, et fut récompensé par des terres. Evêque du pays de Léon en 573, il se démit en 608 et se retira à La Motte-Mérioul, près de Saint-Didier (Ille-et-Vilaine), et y mourut en 616. Nom issu du breton « golou » (lumière) ou « goulen » (demander) et « gwenn » (blanc). Fête le 1er juillet.

Goustan : sauvé, à la fin du Xème siècle, des pirates par saint Félix, moine à Ouessant, le suivit à Saint-Gildas-de- Rhuys, où il était frère convers, puis s’installa à Hoëdic, dont l’église lui est consacrée. Mort en 1009, son tombeau est dans l’abbaye de Saint-Gildas, et il patronne une paroisse d’Auray. Nom issu du breton « gour » (homme) et « tan » (feu). Fête le 27 novembre.

Grâce (ou Noémie) (PR : Gracieuse, Graziella) : née Zaïde, soeur d’un émir arabe de Valence, en Espagne, se fit baptiser, après que son frère saint Ahmed soit devenu cistercien. Martyrisés tous les deux à Alcira en 1180. Nom issu du latin « gratia » (grâce). Fête le 21 août.

Grat :

. Grat, évêque d’Oloron-Ste-Marie, participâ au concile d’Agde en 506.

. Grat, évêque de Chalon-sur-Saône, mort en 652.

Gratien (PR : Gratienne) (Graziano) :

. Gratien, martyr à Amiens vers 287, sous Dioclétien. Nom latin « Gratianus ». Fête le 23 octobre.

. Gratien, pêcheur du Montenegro, se convertit en entendant un sermon dans une église vénitienne, entra dans les ordres. Il devint l’homme de peine d’un monastère, et dormait avec une pierre comme oreiller. Fête le 22 décembre.

Grégoire (PR : Grégoria, Grégory) (Gregorio) :

. Grégoire (le) Thaumaturge, né à Néocésarée, dans le Pont, vers 213, païen converti, disciple d’Origène, évêque de Néocésarée vers 240, célèbre pour ses miracles et ses conversions, mort vers 270 (275). Fête le 19 novembre (17 novembre).

. Grégoire l’Illuminateur, né en Cappadoce, évêque d’Arménie, convertit le roi Tiridate, mort vers 332. Fête le 30 septembre.

. Grégoire de Naziance (9 mai), dit le Théologien, né près de Naziance, en Cappadoce, en 328, étudia à Alexandrie, à Césarée et à Athènes, baptisé vers 357, prêtre vers 362, évêque de Sasima en 372, de Naziance, puis de Constantinople où il présida le 2ème concile oecuménique, en 381. En but à des attaques, délaissé par Théodose, il se retira dans la solitude et écrivit de homélies et poèmes. Mort à Naziance en 389 ou 390. Père de l’Eglise grecque, ami de saint Basile le Grand. Fête le 1er janvier (2 janvier) 9 mai).

. Grégoire d’Elvire (ou le Bétique), évêque, adversaire de l’arianisme, mort après 392. Fête le 24 avril.

. Grégoire de Nysse, Père de l’Eglise grecque, né vers 330 à Césarée de Cappadoce, fils d’un saint, frère de saint Basile le Grand, évêque de Nysse, en Cappadoce en 371. Il lutta contre les ariens qui le persécutèrent. Il fut déposé et rétabli, et participa aux conciles d’Antioche et de Constantinople. Mort vers 394. Un des trois grands « Cappadociens ». Fête le 9 mars.

. Grégoire de Langres, évêque de Langres, fit restaurer le tombeau de saint Bénigne, évêque de Dijon, mort vers 539.

. Grégoire de Tours (17 novembre), né Georgius Florentinus Gregerius, à Augustonemetum, ancien nom de Clermont, en Auvergne, vers 538, évêque de Tours en 573, défendit les opprimés, s’employa à convertir les païens et les Ariens. Ecrivit une « Histoire des Francs ». Rue dédiée à Paris, VIème arrondissement. Mort en 594. Fête le 17 novembre.

. Grégoire d’Agrigente, né en Sicile, pèlerin en Orient, moine, diacre à Jérusalem, puis à Antioche, à Constantinople, à Rome, évêque d’Agrigente, mort après 600. Fête le 23 novembre.

. Grégoire Ier, le Grand (3 septembre) (3 septembre) (12 mars ?) : né à Rome vers 540, préfet de Rome en 572, il décida en 575 de distribuer ses biens et de transformer sa maison du Clivus Scauri en monastère bénédictin. Diacre en 580, il passa six ans à Constantinople, puis revint à Rome où il fut élu pape de 590 à sa mort en 604. Il fixa la liturgie de la messe et le rite grégorien. Un ordre pontifical de Saint-Grégoire-le-Grand fut fondé en 1831 par Grégoire XVI. Patron des chantres, des luthiers (fête le 9 mai), des enseignants, des musiciens. Représenté avec une colombe. Nom issu du grec « gregorein » (veiller en prières). Dicton « A Saint Grégoire, il faut tailler la vigne pour boire ». Fête le 12 mars.

. Grégoire II, né à Rome en 669, pape de 715 à 731. Il combattit les iconoclastes, secte religieuse qui proscrivait le culte des images, et excommunia Léon III l’Isaurien, empereur qui avait ordonné la destruction de toutes les images dans les édifices sacrés. Il envoya saint Boniface en Germanie. Fête le 11 février.

. Grégoire III, pape de 731 à 741, d’origine syrienne. Il prit possession de l’exarchat de Ravenne. Fête le 10 décembre.

. Grégoire VII, né Hildebrand de Soana, lieu de sa naissance, en Toscane, vers 1015, pape de 1073 à 1085, mort à Salerne. Célèbre par ses luttes contre l’empereur allemand Henri IV qu’il humilia à Canossa, en 1077, et par de nombreuses mesures ecclésiastiques (dont le célibat des prêtres). Assiégé dans le château Saint-Ange, il fut délivré par Robert Guiscard, comte de Pouille et de Calabre, qui fonda le royaume normand de Naples, qu’il suivit à Salerne, où il mourut. Fête le 25 mai.

. Grégoire X, pape de 1271 à 1276. Béatifié. Fête le 10 janvier.

Grimaud : né à Saint-Omer, moine à Saint-Bertin, enseigna la théologie à Oxford, se retira à l’abbaye de Winchester, mourut en 903. Fête le 8 juillet.

Groux : ermite dans l’Angoumois, au IVème ou VIème siècle. Nom germain « Gradulfus ».

Gudule : née en Brabant, en 650, fille de Witger et de sainte Amalberge, élevée à Nivelle par sainte Gertrude, sa marraine, morte en 712. Patronne de Bruxelles, après son transfert en 1704. Fête le 8 janvier.

Guénin (ou Gwennin) : évêque de Vannes au VIIème siècle. Nom issu du breton « Gwenn » (blanc). Fête le 19 août.

Guérin : évêque de Sion, en Suisse, au XIIème siècle. Nom issu du germain « waran ». Abbaye cistercienne dédiée à Notre-Dame-d’Aulph (ou des Alpes) (Haute-Savoie), construite au XIIème siècle, détruite. Fête le 27 août.

Guerric : né à Tournai vers 1170, se rendit à Clairvaux où il rencontra saint Bernard et se fit moine, élu abbé du monastère d’Igny, dans la Marne, en 1138, mort en 1157. Béatifié. Fête le 19 août.

Guéthenoc (ou Gwezhenneg) : fils de saint Fragan et sainte Gwen. Donna son nom à Quimper-Guézennec. Nom issu du breton « uueten » (combat). Fête le 5 novembre.

Gui : voir Guy.

Guillaume (Géo : Guilhem) (PR : Billy, Guillemette, Guillemine, Mina, Wilhelm, William, Willy) (Guglielmo) (10 janvier) :

. Guillaume le Grand (ou de Gellone) (ou Guilhem), né vers 755, comte de Narbonne, duc d’Aquitaine, fils du comte Thierry. Il fut l’ami de saint Benoît d’Aniane, participa à la bataille contre les Arabes à Villedaigne. Guillaume d’Orange, petit-fils de Charles-Martel, fonda en 804 le monastère bénédictin de Gellone, devenu St-Guilhem-du-Désert (Hérault). Mort en 812. Nom issu du germain « will » (volonté) et « helm » (casque, protection). Fête le 28 mai.

. Guillaume de Volpiano (ou de Dijon), né près de Novare, en 964, moine à Cluny, abbé de St-Bégnine-de-Dijon, où il appliqua strictement la réforme clunisienne. Mort à Dijon (Fécamp ?) en 1031. Béatifié. Fête le 1er janvier.

. Guillaume du Mont Vierge, né en Piémont, retiré au royaume de Naples où il fonda les Ermites du Mont Vierge, de l’ordre bénédictin, mort en 1142. Fête le 25 juin.

. Guillaume de Maleval, militaire, se convertit, fut ermite en Toscane, se retira à Maleval, et fonda près de Sienne un monastère des Guillemites ou Guillemins, surnommés les Blancs-Manteaux. Mort en 1157. Fête le 10 février.

. Guillaume Tempier, abbé de Sainte-Hilaire de Poitiers, puis évêque de Poitiers, mort en 1197.

. Guillaume de Bourges, né en 1120, fils du comte de Nevers, et neveu de Pierre l’Ermite, entra chez les Cisterciens à Pontigny, devint prieur, abbé de Pontigny, dans l’Yonne, de Fontaine-Saint-Jean, près de Soissons, puis de Chaalis, dans l’Oise, archevêque de Bourges en 1200. Mort à Bourges, en 1209, après s’être opposé à Philippe-Auguste pour s’être remarié avec Agnès de Méranie. Patron de l’Université de Paris. Fête le 10 janvier.

. Guillaume, chapelain de Philippe-Auguste.

. Guillaume Pichon, né à Saint-Alban, en Côtes-d’-Armor, évêque de Saint-Brieuc en 1220, vendit ses biens en 1225 pendant une famine, excommunia en 1226 le duc Pierre Mauclerc qui voulait déposséder le clergé, mais dut s’enfuir à Poitiers, rentra en 1230, entreprit la construction de la cathédrale Saint-Etienne, et mourut en 1234. Premier saint breton à être canonisé, dès 1247.Nom issu du germain « wil » (volonté) et « helm » (casque). Fête le 29 juillet.

. Guillaume de Hirschau, moine et mathématicien bavarois, inventa une horloge astronomique. Fête le 4 juillet.

Guireg (ou Guirec ou Guévroc) : moine gallois, suivit son maître saint Tudwal en Bretagne, débarqua à Ploumanach, évangélisa la région de Lanmeur, fonda un ermitage près de Ploudaniel, puis un monastère près de Perros-Guirec. Auxiliaire de saint Pol, évêque du Léon, il fonda l’église du Kreisker, et mourut en 547 à Landerneau. Donna son nom à Locquirec. A Perros-Guirec, oratoire dédié, sur un rocher. Nom issu du gallois « gwevr » (ambre). Fête le 17 février.

Gunthiern (ou Gurthien ou Gouziern) : au VIème siècle, parfois identifié avec le roi Vortigern, se serait retiré dans la solitude à l’île de Groix, fut appelé par le roi Gradlon en Cornouaille, et fonda un ermitage à l’emplacement de l’église de Sainte-Croix, à Quimperlé, puis s’installa près de Lorient, à Loc-Gouziern, devenu Locoyarn, au bord du Blavet. Nom issu du breton « gour » (homme) et « tiern » (seigneur). Fête le 3 juillet.

Gurloes : prieur de l’abbaye de Redon, abbé du monastère Sainte-Croix de Quimperlé en 1030, démissionna en 1054 et mourut en 1057. Une chapelle lui est consacrée à Languidic et à Lanvénégen où une fontaine proche guérissait des rhumatismes et de la goutte. Nom issu du breton « gour » (homme) et « loies » (chassé). Fête le 25 août.

Gurval (ou Gudwal) : succéda à saint Malo à la fin du VIème siècle comme évêque d’Alet, puis se retira dans un ermitage à Guer, en Morbihan. Nom issu du breton « gour » (homme) et « uual » (valeureux). Fête le 6 juin.

Gustave (ou Auguste ou Août) (19 septembre) : guéri miraculeusement par saint Martin d’une paralysie des membres, fonda un monastère à Brives, près de Bourges. Mort à Bourges en 560. Nom issu du germain « gustav » (qui prospère) ou diminutif d’Auguste. Fête le 7 octobre.

Guy (ou Gui ou Vite) (PR : Guyon, Guyonne, Guylain, Guylaine) (Guido, Vito) (12 juin) (12 juin) :

. Guy, né en Sicile d’un païen, élevé en chrétien par Modeste et Crescence, alla avec eux en Italie, supplicié en 303 sous Dioclétien. Invoqué contre la maladie nerveuse dite chorée ou « danse de saint Guy », qui sévit au XIVème siècle près d’Ulm, près d’un de ses sanctuaires. Nom issu du germain « wid » (forêt). Fête le 15 juin.

. Guy, évêque d’Auxerre, mort en 961. Fête le 6 janvier.

. Guy, né en Bretagne, devint disciple de saint Norbert, fonda l’ermitage qui devint l’abbaye de Vicogne, près d’Arras, et mourut en 1147. Bienheureux. Fête le 31 mars.

. Guy, né vers 1187, à Cortone, distribua ses biens aux pauvres, comme le lui demandait saint François d’Assise, fonda le monastère de Vicogne, près de Valenciennes. Mort en 1247. Fête le 12 juin.

. Guy (ou Guidon), sacristain à Laeken (Bruxelles). Patron des sacristains, des laboureurs. Fête le 12 juin.

Gwenola (ou Guénola) : mère de saint Guéthenoc, Jacut et Guénolé, auquel elle donna le jour en débarquant en Bretagne. Nom issu du celte « gwenn » (heureux). Fête le 18 octobre.

Gwenaël (ou Guénault ou Guénaud) (PR : Gwenaëlle) : né à Ergué-Gabéric (Finistère), amené à 7 ans par saint Guénolé au monastère de Landévennec, et lui succéda en 532. Il voyagea en Irlande, à partir de 545, puis s’installa à l’île de Groix (chapelle Sainr-Guénaël). Il fonda un monastère à l’embouchure du Blavet, où il mourut vers 590. Ses reliques furent transportées à Corbeil. Nom issu du breton « gwenn » (heureux) et « haël » (généreux). Fête le 3 novembre.

Gwendoline : abbesse au VIème ou VIIème siècle, patronne de Llanwyddelan, dans le pays de Galles. Nom signifiant « anneau brillant », porté par l’épouse de l’enchanteur Merlin. Fête le 14 octobre.

Gwenn : épouse de saint Fragan, mère de saint Jagu, saint Guéthenoc, saint Guénolé et sainte Clervie. Connue sous le nom de Santez Swen Teirbronn et représentée avec trois seins, le troisième ayant servi à allaiter saint Guénolé. Invoquée par les nourrices. Nom issu du breton « gwenn » (blanc). Fête le 18 octobre.

Gwénolé (ou Guénolé) (3 mars) : né vers 461 à Ploufragran (Morbihan), ou a Plouguin (Finistère), troisième fils de sainte Gwenn et de saint Fracan, frère de saint Jacut et de saint Guethenoc, confié à saint Budoc en 470 au monastère de l’île Lavret, fut dissuadé par une apparition de saint Patrick de s’embarquer pour l’Irlande, et alla fonder un monastère avec onze compagnons, à Tibidy, petite île à l’embouchure du Faou. Vers 490, il alla fonder l’abbaye de Landévennec, qui devint un grand centre de la vie spirituelle de Bretagne. Il réveilla le roi Gradlon, qui, devant les eaux qui envahissaient la ville d’Ys, monta à cheval avec sa fille qui en était la cause, lui ayant volé les clés. Les flots les rattrappant, il ordonna à Gradlon de sacrifier sa fille Dahud, celle-ci fut engloutie et la mer s’apaisa. Il mourut vers 527 (532). Vers 913, Binidig, abbé de Landevennec, emporta ses reliques dans sa fuite devant les Normands, et s’installa à Montreuil-sur-Mer, en Picardie, où il est vénéré sous le nom de Waloi. Fête le 3 mars.

Gwladys (ou Gladys) (29 mars) : reine du Sud-Est du Pays de Galles, vers 500, convertie après une vie légère, veuve, se retira dans la solitude de la vallée de l’Ebb, puis dans la montagne. Nom issu du celte « glad » (richesse) ou de l’anglais « glad » (joyeux). Fête le 29 mars.

 

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