Manto la fée

Manto la fée - acte V

COMPOSITEUR Jean-Baptiste STUCK
LIBRETTISTE Mennesson

 

Tragédie lyrique en cinq actes et un prologue, sur un livret de Mennesson (? – 1742), représentée à l’Académie royale de musique, le 29 janvier 1711, avec une distribution réunissant : Hardouin (Merlin l’Enchanteur), Mlle Dun (Mélisse, Fée), Le Beau (L’Amour) pour le prologue, Mlle Desjardins (*) (Manto, Fée), Thévenard (Lycarcis, Prince du sang de Syrie, aimé de Manto, épris de Ziriane), Mlle Journet (Ziriane, princesse de Syrie, éprise d’Iphis en secret), Cochereau (Iphis, fils de Manto), Dun (Merlin, a enlevé Iphis à Manto le jour de sa naissance et l’a élevé), Mlle d’Huqueville (Ismène, fée amie de Manto).

(*) Marie-Anne Dujardin (1680 – après 1746), attachée à l’Opéra de 1704 à 1711. Elle dirigea une troupe en Belgique, puis des théâtres : la Monnaie à Bruxelles, Metz, Avignon, Marseille, Bordeaux, Toulouse, etc.

Il n’y eut pas de reprise.

Le livret s’inspire de l’Argonautique d’Appolonius de Rhodes.

 Une parodie fut jouée en février 1711, La Critique de Manto, à la Foire St Germain.

 

75me Opé. C’est une Tra. en 5 Ac. dont les vers sont de Menesson, & la musiq. de Batistin : elle fut représentée pour la premiere fois le 29 Janv. 1711, & est imprimée en musiq. partition in-4°. Le Prolo. est la fin de l’enchantement de Merlin, qui s’étoit enfermé pour plaire à sa Maîtresse. La piece est intriguée comme la plupart des autres Opéra. Manto aime le Prince Licaris, qui n’a point de retour pour elle, à cause de l’amour qu’il a pour la Princesse Ziriane, laquelle de son côté aime Iphis, & en est aimée : cet Iphis est fils de Manto, mais inconnu, parce que Merlin l’a enlevé à sa mere le jour de sa naissance, par le moyen de l’anneau qui le rend invisible : c’est cet anneau qui fait le dénouement, c’est-à-dire, la reconnoissance d’Iphis. Cet Opéra n’a point été remis. (de Léris -Dictionnaire des Théâtres)
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