CD Der Geduldige Socrates

Der Geduldige Socrates

COMPOSITEUR Georg Philip TELEMANN
LIBRETTISTE Johann Ulrich von König, d’après Nicolo Minato

 

ORCHESTRE Capella Savaria
CHOEUR Ensemble vocal Savaria
DIRECTION Nicholas McGegan

Socrates Joszef Gregor basse
Rodisette Eva Vamossy soprano
Edronica Katalin Farkas soprano
Xantippe Eva Bartfai-Barta soprano
Amitta Julia Paszthy soprano
Meleito Guy de Mey ténor
Antippo Paul Esswood contre-ténor
Nicia Istvan Gati baryton
Martin Klietmann ténor

 

DATE D’ENREGISTREMENT 1987
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

 

EDITEUR Hungaroton
DISTRIBUTION Integral
DATE DE PRODUCTION 1987 / 2003
NOMBRE DE DISQUES 4 (5 x LP à l’origine)
CATEGORIE DDD

 

 

Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – décembre 2003 – appréciation 5 / 5 – technique 6,5 / 10

« Attention chef-d’oeuvre Mais à l’image de la carrière de Telemann fort long, inégal, baroque, d’une versatilité stylistique confondante. Le livret, adaptation d’un texte vénitien de Minato, est du soi un régal : pour favoriser la démographie, Athènes fait voter une loi obligeant tout homme à épouser deux femmes ; Socrate donne l’exemple en s’encombrant de mégères; quant au prince Melito, il lui faut sacrifier l’une de ses trois prétendantes ; on vous laisse imaginer la suite… Selon les canons en vigueur à Hambourg en 1721, l’opéra est en deux langues (allemand et italien), et comprend aussi des divertissements à la française. Quatre heures de musique, quinze rôles, cinquante numéros allant de l’insignifiant (certaines pages instrumentales) au sublime (le pré-mozartien « O ihr Sonnen » d’Edronica), mais, surtout, une verve mélodique époustouflante, un sens du ludique (les duos féminins, hilarants) et de la coloration instrumentale, impressionniste, qu’aucun musicien de l’époque ne maîtrise à ce point. La direction prude de McGegan ne rend pas toujours justice au lyrisme des pages italiennes mais magnifie les jeux sur le contrepoint « à l’allemande » dans les ensembles. D’une probe distribution se dégage le ténor Guy de Mey, mieux qu’étincelant dans l’harassant rôle du fat Melito. Merci pour ce retour. »

Opéra International – décembre 1987 – appréciation 4 / 5

« Cet enregistrement a été réalisé en Hongrie…Les chanteurs solistes sont excellents… »