Giovanni Battista SAMMARTINI

Giovanni Battista SAMMARTINI
(1700 – 1775)

 

Giovanni Battista Sammartini

L’AGRIPPINA, MOGLIE DI TIBERIO (1743)
MEMET (1724)

 

 

Giovanni Battista Sammartini appartenait à une famille de musiciens qui était peut-être d’origine française. Son père et son frère aîné Giuseppe (Milan, vers 1693-Londres, 1751) étaient hautboïstes, et son frère, qui joua sous la direction de Haendel au King’s Theatre, fut également compositeur. Giovanni Battista passa presque toute sa vie à Milan, où il acquit d’abord une réputation de musicien d’église, cumulant les postes d’organiste et de maestro di cappella jusqu’à la fin de sa vie. En 1770, année du voyage du jeune Mozart à Milan, son activité s’étendait à dix églises sur les 192 de la ville !
Sammartini eut Christoph Willibald Gluck comme élève pendant quatre ans (1737-1741), et il influença des musiciens de passage à Milan, comme Mozart (Quatuors K 155-160). Il laisse environ 2800 oeuvres : au moins trois opéras, des oeuvres dramatiques de commande (dont La gara del Genio della Germania con quello dell’Italia composée pour les fêtes des Habsbourg de 1747), deux oratorios, des pièces religieuses parmi lesquelles des messes, des psaumes et un Magnificat, 77 symphonies, 15 concertos, 16 concertinos, des concertos grossos, 20 quatuors à cordes ou pour flûte et cordes, 187 trios, 74 duos, 15 sonates pour clavecin seul, des sonates pour instruments divers et basse continue et des sonates à trois.
Comme on ne peut pas plaire à tout le monde, certains contemporains malveillants surnommèrent Sammartini « l’écrivassier » en raison de son abondante production. Mais le Milanais se consola certainement en sachant qu’il avait l’estime de Haydn, père officiel de la symphonie.

Fiche biographique par Olga Bluteau