RAPPRESENTATIONE DI ANIMA E DI CORPO |
COMPOSITEUR |
Emilio de CAVALIERI |
LIBRETTISTE |
Padre Agostino Manni |
ORCHESTRE | Ensemble di viole dell’Academica Strumentale Italiana |
CHOEUR | Strumenti e Coro Le Istitutioni Harmoniche di Verona |
DIRECTION | Marco Longhini |
Anima | Gemma Bertagnolli | |
Corpo | Roberto Mattei | |
Angelo custode, Anima beata | Berta Rosetti | |
Inteletto, Piacere, Vita mondana | Claudio Cavina | |
Consiglio, Compana | Giuseppe Maletto | |
Tempo, Mondo, Compagno, Anima damnata | Antonio Abete |
DATE D’ENREGISTREMENT | 1992 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | oui |
EDITEUR | Integral distribution |
COLLECTION | Stradivarius |
DATE DE PARUTION | Février 1995 / avril 1998 |
NOMBRE DE DISQUES | 1 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Goldberg – décembre 2002 – appréciation 5 / 5
« Cette reconstitution véronaise, gravée en live et vocalement valeureuse, avec quelques noms tout à fait représentatifs de l’école transalpine à l’ancienne (Gemma Bertagnoli, Claudio Cavina, Roberto Mattei, Antonio Abete), tient très justement compte des avancées de l’interprétation baroque. Avant tout, dans le projet rhétorique du recitar cantando, qui trouve dans le chef-d’oeuvre de Emilio de’ Cavalieri l’une de ses premières applications historiques. Mais pareillement, la présente lecture, bien que vieille de près de dix ans, séduit par la justesse de ses vues dans le travail instrumental d’une équipe où le cornetto de Doron David Sherwin est la brillante « exception » américaine. Et sans effet gratuit, sans vain éclat, Marco Longhini est le chef que nous appelions de nos voeux dans ce répertoire de l’âme et des sens, toujours épris de la gloire du ciel, mais n’oubliant pas le séjour terrestre. »
Opéra International – avril 1998 – appréciation 2 / 5
« La version de Marco Longhini se soucie d’une certaine véracité musicologique, ne s’occupant ici que du texte mis en musique et délaissant les dialogues parlés pris en compte par Loehrer. Le résultat est honnête mais, malgré un bon enensemble instrumental, il faut regretter un choeur bien ordinaire et surtout un cruel manque de dynamisme et d’impact sonore. Articulations indolentes, tempi souvent paresseux, solistes vocaux aux timbres médiocres… »
Diapason – novembre 1997 – appréciation 5 / 5 – technique 7
« Enfin la Rappresentazione que les amoureux appelaient de leurs voeux ! Cette reconstitution véronaise s’impose en effet par sa justesse de vue, ses perspectives charmeuses et crédibles, outre un sens rhétorique ancré dans le fil même de l’oeuvre…Marco Longhini accorde la primauté au recitar cantando…Et son zèle est contagieux, qui porte à embrasement une distribution vocale où l’on trouve quelques uns des talents les plus agissants de la jeune interprétation italienne ainsi qu’un riche concert instrumental…Le présent album nous entretient de la gloire du ciel sans oubleir le séjour terrestre. »