CD Pyramus et Thisbe

PYRAMUS ET THISBE

Pyramus et Thisbe

COMPOSITEUR

John Frederick LAMPE

LIBRETTISTE

 

ORCHESTRE Opera Restor’d – The Parley of Instruments
CHOEUR
DIRECTION Peter Holman

Pyramus Mark Padmore
Thisbe Susan Bisatt
Wall, Master Michael Sanderson
Moon, Prompter Arwel Treharne
Lion, Prologue Andrew Knight
Mr Semibrief Peter Milne
First Gentleman Alan McMahon
Second Gentleman Jack Edwards
Philippa Hyde
Colin Baldy

DATE D’ENREGISTREMENT 5-7 juillet 1994
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Hyperion
COLLECTION English Orpheus n°29
DATE DE PRODUCTION mars 1995
NOMBRE DE DISQUES 1 ( Concerto pour flûte « Le Coucou »)
CATEGORIE DDD

 Critique de cet enregistrement dans :

 Goldberg – juin 2002 – appréciation 5 / 5

« Aucun enregistrement n’incarne mieux le travail de Holman avec Opera Restor’d que cette délicieuse version du « mock opera » de John Frederick Lampe Pyrame et Thisbé. Né en Saxe (en 1702 ou 1703), Lampe est arrivé vers 1726 à Londres, où il fut bassoniste dans l’orchestre d’opéra de Haendel. Il fera ensuite sa propre carrière de compositeur d’opéras, souvent en collaboration avec le poète et musicien Henry Carey, responsable du livret de The Dragon of Wantley (1737), un opéra comique qui a rencontré un immense succès et a tenu la scène à Londres pendant trente-cinq ans. Lampe ne renouvellera jamais ce triomphe, et Pyrame, son dernier opéra, dont la première sera donnée à Covent Garden en 1745, rencontrera un succès modeste tant à Londres qu’en province. L’ histoire des amoureux tragiques Pyrame et Thisbé (tirée des Métamorphoses d’Ovide) était bien connue du public anglais, car c’était le sujet de la pièce jouée par les « grossiers artisans » dans l’Acte V du Songe d’une Nuit d’Été de Shakespeare. Le livret de Lampe est fondé sur le burlesque de Shakespeare et la satire adaptée à la virulence de l’opéra italien et de ses chanteurs. L’interprétation est typique de celles qui réjouissent depuis des années le public de l’Opera Restor’d, la distribution des chanteurs/acteurs se concentrant à juste titre sur une projection théâtrale forte et une diction exceptionnelle plutôt que sur la « finesse » vocale précieuse qui tue net ce type d’oeuvre. Je ne dis pas que le chant n’est pas de haute qualité, particulièrement le Pyrame du ténor Mark Padmore, un rôle qui comporte deux airs de fausse « rage » très exigeants qui doivent beaucoup au mentor de Lampe, George Frideric Haendel. »

Opéra International – juin 1995 – appréciation 4 / 5

« La réussite musicale et dramatique est incontestable. Sans qu’il soit nécessaire d’en distinguer l’un ou l’autre, la distribution vocale et l’ensemble instrumental ont compris les enjeux de l’ouvrage. Manque peut-être ce soupçon de comique supplémentaire qui achèverait de convaincre musiciens et directeurs artistiques de remonter cette petite forme en un acte, et de lui trouver un alter ego pour former une savoureuse soirée. »