CD L’Incoronazione di Poppea (direction Nikolaus Harnoncourt)

L’INCORONAZIONE DI POPPEA

Coffret 6 CD 1988L'Incoronazione di Poppea_Harnoncourt

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Giovanni Francesco Busenello

 

ORCHESTRE Monteverdi Ensemble of Zurich Opera House
CHOEUR
DIRECTION Nikolaus Harnoncourt

Poppea Rachel Yakar
Nerone Eric Tappy
Ottavia Trudeliese Schmidt
Seneca Matti Salminen
Ottone Paul Esswood
Drusilla Janet Perry
Arnalta Alexander Oliver
Nutrice Maria Minetto
Lucano Philippe Huttenlocher
Valletto, Famigliari, Tribuni Peter Keller
Damigella Suzanne Calabro
Fortuna Renate Lenhart
Virtu Helrun Gardow
Amore Wilhelm Wiedl
Littore, Famigliari Francisco Araiza
Liberto, Tribuni Rudolf A. Hartmann
Soldati, Consoli Peter Straka
Soldati, Consoli Fritz Peter
Famigliari, Tribuni, Consoli Werner Gröschel

DATE D’ENREGISTREMENT juin 1978
LIEU D’ENREGISTREMENT Zürich – Neue Kirdche Altstetten – Neue Kirche Albisrieden
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Telekunken / Teldec
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1981 (30 cm) / 1988 (coffret) / 1996 (2 CD)
NOMBRE DE DISQUES 3 x 30 cm – coffret 6 CD avec L’Orfeo et Il Ritorno d’Ulisse – 2 x CD
CATEGORIE

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – avril 1982 – appréciation 3 / 5

« Cet enregistrement est le reflet des spectacles réalisés à Zurich dans la mise en scène de Jean-Pierre Ponnelle. Sans doute la présence de la scène impose-t-elle une tension, une théâtralité qui donnent à l’ouvrage tout son relief. La direction d’Harnoncourt semble plus resserrée qu’en 1974, plus dramatique, plus colorée aussi »… »Le plateau est fort décevant »… »Trudeliese Schmidt offre à nouveau dans Ottavia l’exemple d’un chant informe, d’une voix lourde et une méconnaissance du style requis. Il y a peu à dire Eric Tappy en Néron, et de Rachel Yakar en Poppée. Le premier ne traduit que sommairement la démesure de l’empereur dépravé, la seconde est une Poppée appliquée, mais sans cette agressivité, cette sensualité à fleur de peau, cette perversité qui rendent Poppée désirable »… »Matti Salminen, malgré un style discutable, est un Sénèque émouvant et imposant ».

L’Avant-Scène Opéra – décembre 1988

 « Rachel Yakar, charnelle comme Gwyneth Jones, sensuelle comme Helen Donath, une certaine lascivité en plus »… »la science d’Eric Tappy, affolé par une Poppée ravageuse, en fait un Néron qui invente ses intonations sur le souffle, puis soudain à pleine voix, complètement cyclothymique »… »Paul Esswood domine la discographie »… »Trudeliese Schmidt n’ose même pas une note battue. La voix est trop lourde, l’intonation souvent instable, la diction pâteuse : mais le tempérament est dévastateur…elle éructe d’hystérie, puis s’affaisse comme une pythie vidée, apathique. Sous chaque note, c’est la blessure qui affleure »… »Salminen impressionne sur l’écran, mais le rôle demande plus qu’une voix caverneuse : de la morbidezza« … »le comique d’Alexander Oliver est trop immédiat pour réellement convaincre »

    

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