CD Poppea (direction Pritchard)

L’INCORONAZIONE DI POPPEA

 L'Incoronazione di Poppea_Pritchard

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Giovanni Francesco Busenello

 

ORCHESTRE Royal Philarmonic Orchestra
CHOEUR Glyndebourne Festival Chorus (dir. Myer Fredman)
DIRECTION John Pritchard

Amore Annon Lee Silver
Poppea Magda Laszlo
Nerone Richard Lewis
Ottavia Frances Bible
Ottone Walter Alberti
Seneca Carlo Cava
Drusilla Lydia Marimpieri
Arnalta Oralia Dominguez
Valletto Duncan Robertson
Damigella Soo-Bee Lee
Primo Soldato Dennis Brandt
Secondo Soldato Geral English
Pallade Elizabeth Bainbridge
Liberto John Shirley-Quirk
Lucano Hugues Cuénod
Littore Dennis Wicks

DATE D’ENREGISTREMENT 1962
LIEU D’ENREGISTREMENT Festival de Glyndebourne
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR EMI Classics
COLLECTION Double Forte
DATE DE PRODUCTION 2000
NOMBRE DE DISQUES 2 ( madrigaux – English Chamber Orchestra – Raymond Leppard
CATEGORIE ADD

 Critique de cet enregistrement dans :

Répertoire – mai 2001 – appréciation : 2/10

« Cet éléphantiasis montéverdien est carrément terrifiant »

Opéra International – décembre 2000 – appréciation 1 / 5

« Il ne s’agit pas pour nous de condamner le principe, pas nouveau, consistant à prendre (a fortiori, à faire découvrir) un ouvrage lyrique en y pratiquant coupures et autres réaménagements…Or, depuis son édition au milieu des années 1960, la version de Leppard est une erreur magistrale : à force de petites coupures, de transpositions injustifiées, de refus du travestissement et des ressorts tragi-comiques, et d’ignorance de la spécificité baroque, Leppard transforme le livret et la partition en un vulgaire matériau de scène et les ravale au rang de « prétextes », en attente d’une brillante réalisation scénique. Le pire est ici la lourdeur (le mot est faible) orchestrale et, par-dessus tout, la distribution vocale.

Magda Laszlo (Poppea) et Richard Lewis (Nerone) sont trop âgés et trop pâles ; ils semblent n’avoir rien compris aux subtilités et arrière-plans de leurs rôles. L’air terne qui plombe le reste du plateau (hormis Hugues Cuénod en Lucano), est trop gênéral pour que la production scénique de Glyndebourne et la direction musicale de John Pritchard n’y portent une lourde responsabilité. »

Opéra International – avril 1982

« L’enregistrement…permet de se rendre compte du scandaleux massacre opéré par Raymond Leppard. Plus de prologue, les trois actes réduits à deux. La direction de Pritchard est littéralement amorphe, le style vocal de la plupart des interprètes déficient : Richard Lewis est un Néron à la voix lourde, Frances Bible une bien pâle Ottavia, Oralia Dominguez une Arnalta seulement préoccupée par son chant, seule Magda Laszlo donne un semblant de vie à poppée. Un document éloquent sur la façon dont, à l’époque, on traitait la musique ancienne ».

L’Avant-Scène Opéra – décembre 1988

« Echo des premières représentations au festival de Glyndebourne, on touche à l’épineux problème de l’édition établie par Raymond Leppard »… »tant de coupures, de tessitures transposées, de scènes déménagées, auxquelles Pritchard ajoute toute sa classique retenue, voilà qui nous éloigne de la résurrection de l’univers baroque ».

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