CD Orfeo (direction Vartolo)

ORFEO

L'Orfeo

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Alessandro Striggio

 

ORCHESTRE Cappella Musicale de San Petronio de Bologne
CHOEUR
DIRECTION Sergio Vartolo

Euridice, La Musica Marinella Pennichi
Orfeo Alessandro Carmignani
Ninfa, Messagiera, Proserpina Rosita Frisani
Speranza Patrizia Vaccari
Caronte Carlo Lepore
Plutone, Pastore V Gastone Sarti
Apollo, Eco, Pastore III, Spirito IV Giovanni Pentasuglia
Pastore I, Spirito I Michel van Goethem
Pastore II, Spirito III Pietro Valguarnera
Pastore IV, Spirito V Roberto Abbondanza
Spirito II Gian Luigi Maria Ghiringhelli
Spirito VI Marcello Vargetto
Spirito VII Marco Perrella

DATE D’ENREGISTREMENT 27 ou 28 août 1996
LIEU D’ENREGISTREMENT Théâtre Municipal du Puy en Velay
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Naxos
COLLECTION Early Music
DATE DE PRODUCTION 1997
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Classica/Répertoire – novembre 2004

« Seule originalité: Sergio Vartobo reconstitue la scène des Bacchantes dans une surprenante improvisation vocale féminine collective. La curiosité vaudra le détour à défaut de convaincre, ou fera bien rire. Pour le reste… on s’abstiendra, cette version accompagnée d’instruments pourtant absents dc la nomenclature du compositeur ayant fait l’unanimité contre elle à sa parution : la seule qualité dus chanteurs est d’être italiens. La chute libre après Garrido ! On comprend que Naxos ait mis deux ans à la publier. »

Opéra International – juin 1998 – appréciation 2 / 5

« Ce travail n’est réellement pas satisfaisant »… »Vartolo à l’évidence montre qu’il préfère le recitativo au cantando »… »Les solistes peinent à former une équipe homogène, allant du terne – Alessandro Carmignani – au simplement acceptable – les compramiri, assez ordinaires »… »Une principale consolation : Marinella Pennichi »… »Les couleurs orchestrales sont bien acides, et les Sacqueboutiers n’y peuvent rien »… »Les tempi sont souvent aberrants et d’une imense instabilité »… »la totale absence perceptible d’un propos cohérent ».

 L’Avant-Scène Opéra

« Cet enregistrement, reflet d’une production scénique, bénéficie d’une solide argumentation musicologique et propose plusieurs solutions inédites aux divers pro-blèmes posés par la partition de Monteverdi. Tout d’abord, une reconstitution de l’acte V original (la lacération des Bacchantes) suivie de la scène Apollinienne (la seule figurant sur la partition, mais qui est absente des deux livrets originaux). À la différence de la version Heinrich, qui reprenait la musique d’une autre composition montéverdienne, cette reconstitution ne récupère aucune musique préalable et serait plutôt d’ordre théâtrale que musicale. Il s’agit d’une improvisation collective, où les chanteuses profèrent les paroles originales sur un ton extatique voulant évoquer l’ivresse et la possession dyonisiaque…La qualité musicale de cette réalisation est des plus honorables : Vartolo use en fin coloriste de son ensemble instrumental, mais ne respecte cependant pas à la lettre les indications montéverdiennes et ajoute des instruments non envisagés par le compositeurs (lirone, bombardes, cromornes, doul-cianes, seconde harpe…). Les chanteurs sont tous italiens, et des habitués de longue date du répertoire madrigalesque. Marinella Pennicchi est une merveilleuse Eurydice, et Alessandro Carmignani campe un Orphée apollinien, tout de douceur et de suavité. Mais, comme tant d’autres avant lui, il se révèle mal à la l’aise dans les vocalises de « Possente Spirto », tandis que le duo final avec Apollon est aux limites de l’indigence. »