CD Orfeo (direction Medlam)

L’ORFEO

 

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Alessandro Striggio

 

ORCHESTRE Ensemble Chiaroscuro – dir. Nigel Rogers
London Cornett and Sackbutt Ensemble – dir. Theresa Caudle
CHOEUR London Baroque
DIRECTION Charles Medlam

Orfeo Nigel Rogers ténor
Speranza Catherine Denley contralto
Caronte David Thomas
Musica Emma Kirkby soprano
Spirito Geoffrey Shaw
La Messagiera Guillemette Laurens mezzo-soprano
Ninfa Helena Afonso
Proserpina Jennifer Smith soprano
Pastor III John Potter
Apollo, Pastor I Mario Bolognesi
Euridice Patrizia Kwella soprano
Pastor II Rogers Covey-Crump
Plutone, Pastor IV Stephen Varcoe baryton
Spirito Terry Edwards

DATE D’ENREGISTREMENT novembre 1983
LIEU D’ENREGISTREMENT Studio n°1 – Abbey Road – Londres
ENREGISTREMENT EN CONCERT non

EDITEUR Virgin Veritas
DISTRIBUTION EMI
DATE DE PRODUCTION 3 mai 2005
NOMBRE DE DISQUES 2
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

voir L’Orfeo

 Diapason – juillet/août 2005 – appréciation 5 / 5

« Changement de label et de collection pour une gravure mythique de la défunte collection Emi Réflexe. Nigel Rogers fut incontestablement l’Orphée le plus marquant du XXe siècle. Il grava une première fois le rôle sous la direction de Jürgen Jürgens (1974, Archiv) ; ce fut alors l’éblouissement d’une virtuosité retrouvée, celle du buon canto du baroque naissant. En 1983, il codirigea une version plus personnelle, débarrassée des scories post­romantiques apportées par Jürgens : instruments anciens, distribution homogène en matière de style vocal. L’important appareil musicologique qui présida à cette interprétation n’est pourtant qu’en partie pertinent. Les effectifs minimalistes ne sont pas en accord avec les indications de la partition imprimée par Monteverdi : tous les instruments sont solistes, les Sonorités étriquées (et la justesse des cuivres approximative). Un Orfeo da camera, aux antipodes des fêtes princières, brillantes et colorées, reconstituées par Hannoncourt et Garrido. En revanche, les voix sont au premier plan, et l’acuité dramatique n’en est que favorisée. Il faut dire que la distribution est éblouissante : la Proserpina de Jennifer Smith et la Messaggiera de Guillemette Laurens sont inoubliables. Quant à Nigel Rogers, son « Possente Spirto »paraît moins fougueux qu’avec Jürgens, mais il a gagné en profondeur et en expressivité. Enfin, cette réédition omet le livret et sa traduction : telle quelle, on ne peut la conseiller qu’à des mélomanes connaissant l’oeuvre au préalable. »

 

 

 

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