ORESTE |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
Giangualberto Barlocci |
ORCHESTRE |
Ensemble Instrumental |
CHOEUR | |
DIRECTION |
Tobias Horn |
Oreste |
Cornelia Lanz |
mezzo |
Ermione |
Nastasja Docalu |
soprano |
Ifigenia |
Sabine Winter |
soprano |
Filotete |
Armin Stein |
contre-ténor |
Pilade |
Christian Wilms |
ténor |
Toante |
Kai Preussker |
baryton |
DATE D’ENREGISTREMENT |
24 au 29 juillet 2010 |
LIEU D’ENREGISTREMENT |
Stadtkirche Besingheim – Allemagne |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
non |
EDITEUR |
Animato ACD |
DISTRIBUTION |
Codaex |
DATE DE PRODUCTION |
9 mai 2011 |
NOMBRE DE DISQUES |
2 |
CATEGORIE |
DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Diapason – juillet/août 2011 – appréciation 2 / 5
« Un Oreste suffisait. Rappelons qu’il s’agit d’un pasticcio – nous dirions aujourd’hui d’une compil – rapidement cousu par Handel fin 1734, entre Ariodante et Alcina, pour occuper sa nouuvelle troupe après son départ forcé du King’s Theatre vers Covent Garden. Un air de Partenope, un air de Sosarme, un air de Floridante, un autre de Radamisto, le choeur final d’Arianna, quelques danses de Terpsicore, et cetera. Procédé commun au XVIIIe siècle, ici remarquable en ce qu’il s’adapte à un livret dont les héros ne sont autres que ceux d’Iphigénie en Tauride. De tout cela il fut question lorsque parut, en première mondiale, un Oreste gréco-germain dirigé par George Petrou. La nouvelle équipe, entièrement germanique, a été enregistrée en 2010 dans l’église de Besingheim, après les représentations d’un spectacle « anniversaire» mis en scène par Maria Goeth. Hélas! Si l’album de 2004 avait ses limites, celui de 2010 n’a quasi que cela. Langue brutalisée, émission ligneuse, legato absent, vocalises sèches : peut-on parler d’art vocal ? Quant à l’orchestre, réverbéré mais miinuscule (six violons, un violoncelle…), on le remarque à peine. Deux atouts : la soprano autrichienne Sabine Winter, idéale pour L’elisir d’amore, et un chef (trop ?) sérieux. Pas assez pour porter ombrage à l’excellent Petrou. »