La Faretra Smarrita (Le carquois perdu)

COMPOSITEUR Sebastiano MORATELLI
LIBRETTISTE
DATE DIRECTION EDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DETAILLEE
2002 Wolfgang Brunner CPO 1 italien

 

Serenata composée pour le mariage, en 1690, du nouveau prince électeur Johann Wilhelm avec Anna Maria Luisa, la fille du duc Cosme III de Médicis.

 

« …Pérennisant les récitatifs vénitiens fantastiquement ornés (ceux de Mercure !), mais les séparant nettement des arias (quelques da capo, diverses danses, des lamentos, dont le superbe « Lungi dai nostri cor », des berceuses pastorales, des ariosos en une partie), il se plie aussi au goût germanique pour les vents, traités comme instruments mélodiques (hautbois, flûtes, basson). Le tout donne une partition foisonnante, parfois facile mais incontestablement expérimentale, sur un prétexte mythologique un peu nunuche : ayant perdu son carquois, Amour le cherche à travers le monde ; il le retrouve à la cour de Düsseldorf, employeur de Moratelli… » (Diapason – décembre 2002)

 

« Il n’y a pas d’intrigue dramatique, l’histoire tournant autour d’une charmante métaphore dans laquelle Amour recherche son carquois de flèches perdu, aidé de Mercure. N’étant ni en Afrique, ni en Asie, ni en Amérique ni en Europe, les flèches symbolisant respectivement la grâce, la majesté, la beauté et l’innocence sont finalement retrouvées, avec l’aide d’Echo, en la personne de la future mariée. La plupart des courts arias appartiennent au style léger et mélodieux bien connu des arias comiques des opéras italiens de la fin du XVIIe siècle bien qu’Amour ait également une émouvante composante faussement pathétique et qu’il y ait un nombre assez divertissant de personnages lugubres pour l’Afrique. » (Goldberg – mars 2003)