Virgilio MAZZOCCHI

Virgilio MAZZOCCHI
22 juillet 1597 (Civita Castellana, près Viterbe) – 3 octobre 1646 (Civita Castellana, près Viterbe)

 

IL FALCONE / CHI SOFFRE, SPERI / L’EGISTO
LA GENOINDA
ou L’Innocenza difesaopera musicale – livret de Giulio Rospigliosi – représenté le 28 janvier 1641, en l’honneur d’Isabella Gioieni Colonna, duchesse de Corbaro, épouse de Marc’Antonio Colonna – plus d’une centaine de gentilhommes assistèrent à la représentation, et celle-ci fut reprise deux jours plus tard à l’intention des cardinaux – la distribution réunit vingt-et-un chanteurs, tous masculins, et la représentation eut lieu dans une remise de carosses du Palazzo della Cancelleria – une reprise fut donnée fin juin 1641 en l’honneur de la visite à Rome de Franz Wilhelm von Wartenberg, futur évêque de Regensburg – partition perdue à l’exception d’un air – un des décors s’inspirait de ceux créés par Giovanni Francesco Grimaldi pour la Sincerita trionfante de Cecchini
SAN BONIFACIO
mélodrame – livret de Giulio Rospigliosi – représenté durant le carnaval 1638 au Palazzo della Cancelleria sous le patronage du cardinal Francesco Barberini – en août 1638 au Palazzo Barberini a Palestrina, – le 25 novembre 1638 au Palazzo della Cancelleria, en l’honneur de Hans Ulrich von Eggenberg, ambassadeur impérial – en 1639 au Palazzo Barberini alle Quattro Fontane
SAN EUSTACHIO
mélodrame – livret de Giulio Rospigliosi, reprenant le drame sacré de Lodovico d’Aglié, mis en musique par Sigismondo d’India en 1625 – représenté à Rome, le 13 février 1643, au Palazzo Campeggi

 

Virgilio Mazzocchi s’éleva comme un météore des rangs des maestri di cappella romains : en 1628, il était à Saint-Jean-de-Latran et à partir de 1629 à la Cappella Giulia, où il fut très estimé comme pédagogue. Sa musique comprend des motets concertants (Sacrae flores, 1640) et des oeuvres liturgiques à double choeur (Psalmi vespertini, 1648) ainsi que des madrigaux, des oratorios et des opéras : Chi soffre, speri (1637), opéra à caractère comique en collaboration avec Marazzoli, et L’innocenza defesa (1641), opéra sacré représenté au palazzo Barberini. (Guide de la Musique Baroque – Fayard)