Louis LULLY

Louis LULLY
4 août 1664 (Paris) – 1734 (Paris)

 

ALCIDE
ALCIDE OU LE TRIOMPHE D’HERCULE
voir Alcide
CLYTEMNESTRE
tragédie de Campistron, qui devait être mise en musique par Louis Lully – le Grand Prieur, Philippe de Vendôme, aurait demandé à Desmarest d’aider ce dernier – aucune trace ni du livret, ni de la composition – l’ouvrage est cité par Louis Ladvocat dans sa lettre du 26 février 1695 à l’abbé Dubos : Capistron fait l’opéra de Clytemnestre ert Monsieur le Grand Prieur a dit à Desmarest d’aider Lully qui doit en faire la musique.
ÉGLOGUE
divertissement exécuté au château d’Anet en février 1691 – texte de Jean de Palaprat, seigneur de Bigot (1650 -1721) –
ÉPITHALAME
1688
IDYLLE D’ANET
Second Divertissement d’Anet composé à la demande du duc de Vendôme, à l’occasion d’une fête donnée au mois d’août 1687, au château d’Anet, en l’honneur du Dauphin – livret anonyme – le duc avait mis les deux fils de Lully (Louis et Jean-Louis) en concurrence – reprise devant le roi, à Marly, qui s’en déclara satisfait – la partition a été acquise récemment par la BNF – livretpartition
BALLET D’ANET
divertissement exécuté au château d’Anet en février 1691 – texte de Jean-Galbert de Campistron (1656 – 1723)
LA MORT D’ALCIDE
voir Alcide
LA MORT D’HERCULE
voir Alcide
ORPHÉE
LES SAISONS (BALLET DES)
ZÉPHIRE ET FLORE

 

Louis Lully est le fils aîné de Jean-Baptiste Lully.

À sa naissance, Louis XIV avait déclaré qu’il serait son parrain. Ce n’est toutefois qu’en 1677, le 9 septembre, qu’il fut baptisé, avec le roi et la reine comme parrains, en grande pompe, dans la chapelle haute de la cour de l’Ovale du château de Fontainebleau, par Emmanuel-Théodose de La Tour d’Auvergne, neveu de Turenne, cardinal de Bouillon, Grand Aumônier de France. On y chanta le Te Deum composé par Jean-Baptiste Lully pour cette solennité.

Il était destiné à succéder à son père, et dès 21 avril 1668 – soit à quatre ans ! – le roi lui avait accordé la survivance des charges de surintendant et de maître de la musique de la Chambre.

Il mena toutefois dans sa jeunesse une vie de dépravé, ce qui conduisit Lully à le faire enfermer, en mai 1686, dans la maison des religieux de la Charité, à Charenton. Il faillit même être déshérité.

A la mort de son père, le 22 mars 1687, il fut privé du privilège de l’opéra et de la surintendance de la musique du roi, qui revint à son frère Jean-Louis. Il succéda à ce dernier, mort en 1688, comme surintendant de la Musique et compositeur de la Chambre du roi.

Après l’échec d’Orphée, Louis Lully était criblé de dettes. En 1694, il épousa Marthe Bourgeois, dont il avait déjà eu une une fille l’année précédente.