CD Il Ballo delle Ingrate

IL BALLO DELLE INGRATE

COMPOSITEUR

Claudio MONTEVERDI

LIBRETTISTE

Ottavio Rinuccini

 

ORCHESTRE Concerto Italiano
CHOEUR
DIRECTION Rinaldo Alessandrini

DATE D’ENREGISTREMENT 1998
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Opus 111
DISTRIBUTION Harmonia Mundi
DATE DE PRODUCTION octobre 1998
NOMBRE DE DISQUES 1 ( Il Combattimento di Tancredi e Clorinda)
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Opéra International – mars 1999 – appréciation 5 / 5

« Cet enregistrement d’Il Combattimento et d’Il Ballo delle Ingrate est fort intéressant. A ceôé des deux grandes versions déjà existantes (celle, impérieusement et violemment dramatique, de Nikolaus Harnoncourt, et celle, inscrite dans l’art instrumental italien des débuts du baroque Italien, de Gabriel Garrido), elle apporte un regard novateur. Rinaldo Alessandrini prend réellement au pied de la lettre. l’appartenance de ces deux ouvrnges à un livre de madrigaux. Jamais il ne franchit la ligne jaune qui les éloignerait totalement du creuset musical et expressif dans lequel évolue le madrigal, si on l’entend dans toute son acception un genre unique qui a d’abord été polyphonique et illustratif, avant de gagner les rives de l’art monodique et représentatif. Le choix des timbres vocaux, l’énonciation déclamatoire et l’agogique laissent toujours percevoir une continuité avec les précédentes oeuvres de Monte-verdi. Alessandrini n’envisage rien sous l’angle de la rupture, mais sous celui d’une irréversible et têtue évolution intérieure qui anima Monteverdi.

Dans Il BaIlo, les chanteurs – tous excellents – témoignent combien, longtemps en retard dans l’art vocal alla barocca, l’Italie est en cette matière devenue plus qu’une bonne élève. » 

Goldberg – été 1998 – note 5/5

« Aux morsures belliqueuses du Combattimento, le Ballo delle Ingrate répond par de vaines langueurs éplorées. Pluton demeure inflexible, et les « ingrates », ces aimées qui furent d’insatiables cruelles, infligeant les pires supplices à leurs soupirants, devront « payer » demeurant aux Enfers ».

Le Monde de la Musique – janvier 1999 – CHOC

« Le Ballo delle Ingrate est plus hétérogène, moins serré dans sa construction, plus olympien ; il est pourtant lui aussi l’objet d’une formidable interprétation »… »Alessandrini y triomphe par un souci de profondeur qui en rend les personnages humains et crédibles ».