CD Indian Queen (direction Mackintosh)

THE INDIAN QUEEN

The Indian Queen

COMPOSITEUR

Henry PURCELL

LIBRETTISTE

John Dryden / Sir Robert Howard

 

ORCHESTRE The Purcell Simfony
CHOEUR Purcell Simfony and Voices
DIRECTION Catherine Mackintosh

Tessa Bonner soprano
Catherine Bott soprano
Rogers Covey-Crump ténor
Peter Harvey basse

DATE D’ENREGISTREMENT 1994
LIEU D’ENREGISTREMENT
ENREGISTREMENT EN CONCERT

EDITEUR Linn Records
DISTRIBUTION Codaex
DATE DE PRODUCTION juin 1995
NOMBRE DE DISQUES 1
CATEGORIE DDD

   Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – février 2003 – appréciation 3 / 5 – technique 8 / 10

« Cette Indian Queen « du tricentenaire » n ‘a qu’un tort, celui d’avoir été enregistrée en même temps que celle de Christopher Hogwood, autrement vive, généreuse, sensible même. Chef-d’oeuvre du théâtre musical de la Restauration, le « dramatick opera » de Purcell survit à peine dans ce concert de poche, pingre et monotone. Et si Harvey brille à son habitude, Miss Bonner massacre « They tell us », principe divin de la mélodie purcellienne. Jolis moments de la véritable haute-contre Covey-Crump ; charmant violon ; musique de rêve. Mais Hogwood et Gardiner passent loin devant. »

Opéra International – janvier 2003 – appréciation 4 / 5

« Dans cet enregistrement réalisé en 1994, les interprètes ont choisi, non un effectif destiné à accompagner une solide représentation théâtrale, mais une modeste compagnie (avec orchestre et choeur à un par partie), correspondant à la présentation privée que l’oeuvre connut chez le mécène Sir Robert Howard. Ce qui se perd ici en majesté se gagne en contact avec l’écriture, tant il nous semble toucher du doigt le génie purcellien. A côté de voix de femmes quelque peu décevantes (Tessa Bonner trop neutre, et surtout Catherine Boft en méforme), se distinguent le ténor léger Rogers Covey-Crump et le baryton Peter Harvey, lequel est ici seul à inclure une dimension théâtrale à son – excellent – travail vocal. Dirigé du premier violon par Catherine Mackintosh, l’ensemble instrumental est idoine : l’équilibre vents-cordes y est satisfaisant, tandis que les tempi sont convaincants et que le discours est intelligemment articulé. »