Rodrigo

RODRIGO
ou Vincer se stesso è la maggior vittoria
Rodrigo ou Se vaincre soi-même est la plus grande victoire

COMPOSITEUR Georg Friedrich HAENDEL
LIBRETTISTE d’après Francesco Silvani
ENREGISTREMENT EDITION DIRECTION EDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DÉTAILLÉE
1987 Charles Farncombe Staatstheater Karlsruhe italien
1997 1999 Alan Curtis Virgin Veritas 2 italien
2001 Andreas Spering Mondo Musica 2 italien
2008 Eduardo López Banzo Ambroisie 2 italien

 

Opéra (HWV 5), en trois actes, le premier de Haendel en italien, sur un livret prenant comme base « Il duelle d’amore e di vendetta » de Francesco Silvani, déjà mis en musique par Marc’Antonio Ziani et produit à Venise en 1699.
L’oeuvre aurait été représentée à Florence à l’automne 1707 (fin octobre ou début novembre) au Teatro Civico Accademico, sous le nom de Vincer se stesso è la maggior vittoria (Se vaincre soi-même est la plus grande victoire). Haendel venait de Rome où il était arrivé en janvier de la même année. On dispose de brouillons originaux, composés à Rome, et une édition imprimée du livret, complétée de récentes découvertes. Alan Curtis a comblé les lacunes en composant des récitatifs et en complétant par des emprunts à d’autres oeuvres.
La date de 1707 est contestée : selon d’autres sources, l’opéra n’aurait été représenté sur le théâtre privé du duc Ferdinand, à Pratolino, à quelques kilomètres au Nord de Florence, que durant l’été 1708.
La distribution originale comprenait Stefano Frilli (soprano-castrato) pour le rôle de Rodrigo, Anna Maria Cecchi Torri, dite La Beccarina (soprano) pour Esilena, Francesco Guicciardi (tenor) pour Giuliano, Aurelia Marcello (soprano) pour Florinda, Caterina Azzolini, dite La Valentina (soprano) pour Evanco, Giuseppe Perini (alto-castrato) pour Fernando.
L’oeuvre eut un grand succès, et Haendel reçut du Grand Duc Ferdinand une bourse de cent sequins. ainsi qu’un service de porcelaine. Elle lui aurait valu également les faveurs de la chanteuse Vittoria Tarquini (*), surnommé la Bombace, maîtresse du Grand Duc, de seize ans son aînée.
(*) et non Vittoria Tesi, qui n’avait alors que sept ans…

« Lorsque Rodrigo o Vincer se stessa è la maggior vittoria (Rodrigue ou Se vaincre soi-même est la plus grande victoire) fut représenté à Florence, en 1707, le jeune Haendel venait d’arriver en Italie. Fort déjà de son expérience à Hambourg, il écrivit alors son premier vrai opéra italien, dans la lignée de ceux d’Alessandro Scarlatti, bien connus dans la cité des Médicis. La partition est truffée d’auto-emprunts (Almira), mais aussi de citations reprises dans les opéras hambourgeois de Keiser.
L’influence des opéras « allemands » de l’époque est d’ailleurs très sensible dans Rodrigo, avec cet esprit des « goûts réunis » mariant les influences françaises (ouverture, suite de danses) au déroulement récitatif / aria da capo venu d’italie. Curieusement, le présent enregistrement élimine beaucoup de ces éléments français, et notamment les danses (dont une formidable passacaille), qui agrémentaient pourtant l’ouvrage.
On a cru pendant longtemps l’oeuvre non utilisable à la scène, du fait qu’une grande partie des actes Il et III avait disparu. Grâce aux recherches de nombreux musicologues, on a pu retrouver l’essentiel des morceaux manquants dans diverses collections et restituer ainsi l’opéra dans sa quasi-totalité.  » (Opéra International – juillet/août 1999)

« Rodrigo fut monté pour la première fois à Florence en 1707. Haendel faisait là ses débuts dans l’opéra italien, mais il était loin d’être un débutant en art lyrique ! Il avait déjà composé des opéras à Hambourg et, depuis son arrivée en Italie en 1706, il avait également achevé un oratorio d’envergure, Il Trionfo del Tempo e del Disinganno, et plusieurs cantates. Notre connaissance de Rodrigo est basée pour l’essentiel sur le manuscrit autographe de Haendel, à savoir une esquisse de l’opéra (vraisemblablement composée plus tôt à Rome), puisque la partition de concert utilisée à Florence ne nous est pas parvenue. Nous savons néanmoins que Haendel procéda à plusieurs changements de dernière minute, ajoutant sept nouvelles arias (une seule d’entre elles nous est parvenue) et en retirant six, présentes dans la partition autographe. Pendant longtemps le manuscrit autographe a été lui-même incomplet ; grâce aux recherches récentes de Winston Dean et Anthony Hicks entre autres, nous avons presque tous les maillons de la chaîne et l’opéra paraît pour la première fois sur CD. » (Goldberg – août 1999)

Argument
Rodrigo, dernier monarque wisigoth des royaumes d’Espagne et homme de la plus grande perversité, dépouilla le roi Vitizza (Witeza) de son royaume et de sa liberté, puis finalement lui ôta la vie. Immédiatement il s’adonna aux mêmes vices de cruauté et de lasciveté qu’il avait feint d’abhorrer chez son prédécesseur. L’une des vierges qui tombèrent victimes de son désir avait pour nom Florinda ; elle était fille de Giuliano, Comte de Ceuta. Afin de ravir à la jeune fille son innocence, Rodrigo usa de la ruse plus que de la force, promettant de faire d’elle sa reine et de répudier sa sage et innocente épouse, Esilena. Une fois la jeune fille séduite, il revint sur ses promesses fallacieuses, après quoi Florinda, hautement indignée, révéla dans une lettre à son père toute cette déplorable histoire. Giuliano prit l’affaire tant à coeur qu’il en conçut la plus scélérate vengeance qui jamais fut ourdie. Il se rendit à la cour de Rodrigo où, cachant habilement sa fureur sous un masque de dissimulation et ayant su gagner la confiance du roi, il réussit à convaincre Rodrigo de lui donner le commandement d’un important corps d’armée afin d’attaquer les Maures qui menaçaient d’envahir les régions les plus excentrées du royaume. Ayant pris le contrôle de ces forces, il invita les Maures eux-mêmes à se joindre à lui, puis conduisit ses hommes à travers tout le pays pour un massacre du peuple d’Espagne, un peuple coupable de rien sinon de la dissolution de son roi. Sisibuto et Evanco, les fils du feu roi Vitizza, encouragèrent ce crime abject afin de tirer vengeance du trépas de leur père. Il en résulta que Rodrigo perdit et son royaume et sa vie et que l’Espagne fut sacrifiée à la barbarie africaine.

Synopsis

Acte I
Dans le jardin du palais, Florinda s’en prend furieusement à Rodrigo pour l’avoir séduite et lui avoir donné un enfant sans tenir ensuite ses promesses : l’épouser et lui donner la couronne. Rodrigo se soucie davantage des nouvelles qu’il reçoit de son armée victorieuse d’Evanco et Sisibuto, princes d’Aragon, et conseille à Florinda d’oublier ses ambitions et de se contenter du souvenir des plaisirs passés. Seule, elle jure de se venger.
Dans la salle du trône, Fernando demande à l’épouse de Rodrigo, Esilena, pourquoi elle ne prend pas part aux réjouissances générales. Elle répond qu’elle ne saurait être heureuse alors qu’elle a perdu l’amour de Rodrigo — Fernando prédit cependant qu’il lui reviendra. Rodrigo annonce sa victoire, et Esilena lui dit que ce serait une plus grande victoire encore s’il pouvait triompher de sa propre conduite. Ensemble, ils accueillent le général victorieux, Giuliano, lequel revient de la guerre avec Evanco comme prisonnier et la tête figée de Sisibuto en guise de trophée. Evanco défie avec fierté Rodrigo et se voit condamné à mort — Esilena intervient pour sa vie, et obtient gain de cause. Rodrigo confie le prisonnier à la garde de Giuliano.
Giuliano reconnaît la noblesse d’esprit d’Evanco et lui offre, pour autant que ses devoirs envers Rodrigo l’y autorisent, la main de l’amitié. Tandis que l’on emmène Evanco, les pensées de Giuliano s’envolent auprès de sa soeur bien-aimée, Florinda. Celle-ci vient confesser que, en son absence, elle a apporté le déshonneur tant a elle-même qu’à leur famille à travers sa liaison avec Rodrigo. Outragé de la perfidie de Rodrigo, Giuliano fait le serment de délivrer Evanco qu’il déclare roi légitime d’Espagne, se disant prêt à lutter avec lui pour anéantir Rodrigo. Florinda espère que l’outrage qu’elle a subi, Rodrigo l’expiera par propre mort.
Dans ses appartements privés, Rodrigo sent que ses derniers triomphes pèsent lourd sur lui. Fernando et Esilena entrent précipitamment pour l’informer de l’insurrection : les forces rebelles, conduites par Giuliano, Evanco et Florinda, se sont rassemblées à l’extérieur de la ville. Rodrigo envoie Fernando afin de rallier les troupes loyales puis confesse à Esilena que son adultère, sa liaison avec Florinda ainsi que les promesses qu’il lui a faites, sont à la source de cette rébellion. Esilena offre de céder à Florinda sa place d’épouse en titre de Rodrigo afin de sauver la réputation du roi et de conjurer une effusion de sang, mais Rodrigo s’y oppose, l’autorisant cependant à rendre visite à Florinda dans le camp ennemi afin d’y négocier la paix. Restée seule, Esilena décide de maintenir son offre désintéressée et s’affirme devant les épouses d’Espagne tel un glorieux modèle de fidélité.

Acte II
Dans le camp rebelle, Giuliano et Evanco rassemblent leurs forces contre Rodrigo. Un soldat transmet la requête d’Esilena qui demande audience auprès de Florinda, cependant qu’un autre apporte un message séparé pour Giuliano: celui-ci vient de Fernando qui lui propose une rencontre secrète. Evanco et Florïnda craignent un piège, mais Giuliano fait confiance à la noblesse et à l’amitié de Fernando. Evanco confesse son amour pour Florinda et demande sa main ; elle lui répond qu’elle ne sera digne de lui qu’une fois vengée. Esilena est alors introduite pour son entrevue avec Florinda. Elle offre à Florinda son époux et le trône, mais Florinda déclare qu’elle ne veut le coeur de Rodrigo que s’il lui est arraché de la poitrine. Furieuse de l’implacable désir de vengeance de Florinda, Esilena retourne dans la cité. Florinda scelle sa résolution et rejette de son coeur tout ce qui pourrait encore s’y trouver d’affection pour Rodrigo.
Seul, la nuit, Rodrigo tente de revivifier son esprit apathique. Esilena l’informe que la ville est en état de siège et que sa propre mission a échoué. Rodrigo veut encore croire à la victoire, mais Esilena fait un serment : s’il doit mourir, elle mourra avec lui. Entre-temps, le plan de Fernando a fonctionné et il revient traînant Giuliano enchaîné. Giuliano est furieux contre Rodrigo et jure qu’il le retrouvera aux enfers. Une fois encore, Esilena intervient et demande la clémence : la mort de Giuliano ne ferait qu’attiser le feu de la cause des rebelles. Fernando suggère d’utiliser Giuliano comme otage et Rodrigo l’envoie, au prix de la vie de Giulïano, demander aux forces rebelles de déposer les armes. Esilena et Rodrigo, croyant que la victoire est à portée de main, se disent l’un à l’autre leur amour. Rodrigo laisse Esilena afin de méditer sur son bonheur nouvellement reconquis.
Dans le camp, au pied des remparts de la ville, Florinda et Evanco encouragent leurs partisans à lutter afin de sauver Giuliano. La grille s’ouvre, Giuliano paraît, enchaîné. Fernando fait part de l’ultimatum de Rodrigo, mais Giuliano implore Florinda et Evanco de ne pas sacrifier leur cause à son salut. Tandis que Florinda hésite, Evanco tire sur Fernando, qui tombe mort. Giuliano est libère et les rebelles se ruent en masse vers la cité.
Acte III
Rodrigo s’est retranché dans le temple de Jupiter et maudit les dieux pour sa défaite. Esilena le supplie de rejeter des pensées aussi impies et de poursuivre sa lutte. Ayant placé sa couronne et son sceptre sur l’autel, Rodrigo se soumet à son destin, demandant aux dieux d’épargner le royaume et Esilena. Fsilena offre sa vie cn sacrifice si cela peut sauver Rodrigo.
Dans une cour du palais en flammes, Giuliano fête la victoire de son armée et donne l’ordre à ses troupes de retrouver Rodrigo et de le tuer. Rodrigo est capturé par Evanco — ce dernier ainsi que Giuliano se préparent à l’achever, mais Florinda réclame pour elle ce privilège. Alors qu’elle se prépare à plonger son épée dans le sein de Rodrigo, Esilena soudainement s’avance avec l’enfant de Florinda, puis donnant à Rodrigo l’enfant, elle défie Florinda de porter le cou qui tuera et le père et l’enfant. L’instinct maternel de Florinda finalement l’emporte ; elle range son épée et pardonne à Rodrigo. Esilena se tourne alors vers Giuliano et Evanco afin qu’eux aussi épargnent Rodrigo ainsi que lui-même, lorsqu’elle était intervenue, avaient épargné leurs vies. Giuliano accepte et Florinda ajoute sa propre supplique à l’égard d’Evanco : en témoignant de la compassion, il se montrera plus digne encore de l’amour de Florinda. Evanco pardonne à son ennemi et Rodrigo demande le droit de s’adresser aux seigneurs du pays une dernière fois. Seul avec Esilena, Rodrigo implore — et reçoit — son ultime pardon.
Dans la salle du trône, Florinda et Evanco se réjouissent de leur amour réciproque. Rodrigo annonce officiellement son abdication et son exil avec Esilena, restituant le royaume d’Aragon à Evanco, avec Florinda pour reine, faisant du fils qu’il a eu de Florinda l’héritier de la Castille avec, durant sa minorité, Giuliano pour régent. Esilena déclare que le plus grand triomphe est celui de la victoire sur soi-même, puis introduit le chœur final, chant de louanges à la victoire de l’amour sur la vengeance.

(livret Virgin Veritas)

Représentations :

Auditorio de Zaragoza – 19 mai 2007 – Lugo – Circulo de Las Artes – 21 mai 2007 – Théâtre des Champs Élysées – 23 mai 2007 – version de concert – Al Ayre Español Orquesta – dir. Eduardo López Banzo – avec Maria Riccarda Wesseling (Rodrigo), Maria Bayo (Esilena), Kobie Van Rensburg (Giuliano), Deborah York (Florinda), Anne-Catherine Gillet (Evanco), Max Emanuel Cencic (Fernando)

 

ConcertoNet – 23 mai 2007 – Un Haendel luxueux !

« Le rôle-titre devait être chanté par Vivica Genaux qui a dû renoncer : c’est donc Maria Riccarda Wesseling, également souffrante, qui la remplace. La mezzo a appris le rôle en quelques jours, on ne peut donc pas attendre d’elle une interprétation fouillée et recherchée, mais il faut reconnaître qu’elle assume avec un certain brio la partition de Haendel. La voix est chaude, les graves assez somptueux (dans « Occhi veri »). La chanteuse joue souvent sur l’alternance des nuances piano et forte : elle commence par un forte et se retire assez vite pour laisser les couleurs de la note se développer. Elle utilise ce procédé dans l’air « Sommi dei » , particulièrement émouvant.
Maria Bayo est idéale pour chanter Haendel. Malgré une fatigue évidente qui provoque quelques problèmes de justesse, la soprano espagnole illumine le personnage d’Esilena : elle en fait une femme douce, mais au caractère déterminé, bonne et surtout humaine. Ses notes sont toujours comparables à des perles, ses aigus sont cristallins et le timbre de sa voix est ensoleillé. Un air à retenir ? « Egli è tuo » dans lequel la jeune femme accepte de laisser son mari par amour : le duo avec l’excellent violoncelliste est magnifique car Maria Bayo distille les notes une à une et les vocalises, charnues, sont impeccables…
Deborah York connaît toutes les ruses haendéliennes pour avoir beaucoup chanté ce compositeur. Le phrasé, le style sont respectés, mais la voix est assez impersonnelle et lisse et la soprano n’arrive pas à dessiner véritablement un personnage. Son interprétation de la jeune Florinda est transparente et il est assez difficile d’être ému par son sort. La chanteuse s’améliore toutefois au cours de la soirée et elle la finit avec un très joli air « Alle glorie, alle palme » à l’acte II, empreint d’une grande sincérité et d’une certaine musicalité.
Anne-Catherine Gillet chante avec enthousiasme le rôle du prisonnier Evanco. La voix de la jeune soprano s’est fortement épaissie et corsée et elle peut maintenant aborder des personnages qui demandent plus d’engagement et de consistance. Son appel aux armes « Su, all’armi » est chanté avec vaillance et dynamisme. Elle est également très à l’aise dans les vocalises malgré le tempo assez vif adopté par le chef.
Kobie Van Rensburg fut éblouissant du début jusqu’à la fin. Il est idéal pour endosser le costume du traître Giuliano, car la majorité de ses airs sont des airs de bravoure qui lui conviennent parfaitement. Mais le ténor est également capable d’alléger sa voix au maximum pour interpréter le petit bijou qu’est l’air « Allor, che sorge » au troisième acte : il chante ce passage sur un fil de voix, tout en mezza-voce et avec une finesse incroyable. Un moment magique !
Max-Emanuel Cencic campe un sensible et tendre Ferrando : sa voix pure et aérienne lui permet d’humaniser le personnage et de lui donner une profondeur. Le contre-ténor, particulièrement doué pour les vocalises redoutables de Haendel, interprète deux airs dans lesquels il parvient à un certain degré d’intensité. Sa prestation est musicalement plus convaincante que lors de son dernier récital à Gaveau.
Le chef Eduardo Lopez Banzo ne mérite également que des éloges. Sa direction est vive, précise, musicale et il parvient à conserver une tension dramatique pendant toute la représentation. La musique, sous sa baguette, raconte une histoire et l’absence de mise en scène est compensée par cette expressivité, digne d’un Minkowski. »

Alma Oppressa

http://licida.over-blog.com/5-categorie-764074.html

Halle – Opernhaus – 12 juin 2002 – dir. Andreas Spering – mise en scène Axel Köhler – décors et costumes Heinz Balthes – avec Robert Crowe (Rodrigo), Martina Rüping (ou Janet Williams ?) (Esilena), Romelia Lichtenstein (Florinda), Kobie von Rensburg (Giuliano), Ulrike Schneider (Evanco), Alejandro Garri (Fernando)

« Si l’on peut regretter l’acidité de la voix de Robert Crowe, et ses aigus forcés, il n’en est pas moins convaincant. Toute la distribution, particulièrement homogène, est d’ailleurs à son aise, tant avec la musique qu’avec le jeu de scène. Une mention spéciale est à décerner à la performance de Romelia Lichtenstein en Florinda. » (Opéra International – octobre 2002)

Halle – Opernhaus – 50e Händel-Festspiele – 9, 15, 17 juin 2001 – adaptation de Rainer Heyink – dir. Andreas Spering – mise en scène Axel Köhler – décors et costumes Heinz Balthes – avec Robert Crowe (Rodrigo), Janet Williams (Esilena), Romelia Lichtenstein (Florinda), Kobie van Rensburg (Giuliano), Lynda Lee (Evanco), Alejandro Garri (Fernando)


Rodrigo à Halle

Sienne – Basilica dell’Osservanza – 1997 – version de concert – dir. Alan Curtis

 

Czech Handel Society – 18, 19 mai 1996 – Ancestors’ Hall of Jaromìøice nad Rokytnou – Academica Praha – dir. Ondøej Macek – version de concert

 

Karslruhe – Badisches Staatstheater – 16 juin 1987 – dir. Charles Farncombe – mise en scène Friedrich Meyer-Oertel – décors Heinz Balthes – costumes Renate Schmitzer – avec Ragin, Hamblin, Sharp, Ginzer, K. Olsen, Kunz


Londres – 1985 – dir. Charles Farncombe

 

Innsbruck – 1984 – dir. Alan Curtis – mise en scène et chorégraphie Shirley Wynne – scénographie Peter Mühler – première reprise de l’oeuvre – avec Mayers, Gloria Banditelli, Rozario