L’Aurora ingannata (L’Aurore trompée)

COMPOSITEUR Girolamo GIACOBBI
LIBRETTISTE Comte Rodolfo Campeggi
DATE DIRECTION EDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DETAILLEE
1997 Gian Luca Lastraioli Tactus 1 italien

Parmi les oeuvres de Giacobbi se rapportant au genre des intermèdes, on a conservé jusqu’à aujourd’hui L’Aurora Ingannata dont la première représentation eut lieu à Bologne en 1605, dans une salle de la maison de Melchiorre Zoppio, un membre de 1′Accademia dei Gelati.

Sur un livret du Comte Rodolfo Campeggi, membre lui aussi de l’Accademia dei Gelati, sous le nom de Rugginoso (1565 – 1624), les quatre intermèdes qui constituent l’Aurora ingannata furent exécutés entre les cinq actes d’une favola pastorale, Il Filarmindo, oeuvre du même Campeggi.
Personnages : Venere (contralto), Procri (soprano), Cefalo (ténor), Sonno (basse), Adone (contralto), Morfeo (basse), Amore (soprano), Eco (soprano), Titone (basse).

 

Synopsis

Le sujet du livret, dans le goût parfait que le drame en musique du dix-septième siècle, à peine inventé, avait en prédilection, est celui de l’amour impossible d’Aurore pour Céphale.

Premier intermède : Amoureuse du cruel Céphale, Aurore demande l’aide de Vénus afin que la déesse, avec la complicité d’Amour, fasse en sorte que Céphale partage son sentiment.

Second intermède : Aux demandes explicites de Vénus, Amour oppose un refus catégorique : il ne transpercera pas Céphale de ses flèches proverbiales car celui-ci est déjà épris de la belle Procri. Déçue par le refus d’Amour, Vénus se propose fermement d’aider elle-même Aurore.

Troisième intermède : Avec la complicité persuasive des Grâces, la déesse se rend alors dans la caverne où résident le Sommeil et Morphée. Des deux Seigneurs du silence et de la nuit, Vénus obtient une promesse : ceux-ci endormiront Céphale, et enverront en vête, une vision trompeuse qui lui fera prendre la dédaignée Aurore pour son aimée Procri.

Quatrième intermède : Quand la tromperie, tramée par les Dieux, est sur le point d’aboutir (complice, un baiser que Aurore est sur le point d’échanger avec Céphale, à moitie incoscient), interviennent Titone et Procri. Le premier reproche à Aurore d’avoir sursis à ses propres obligations, c’est a dire conduire le char du Soleil pour annoncer au monde l’arrivée du jour nouveau pour ensuite s’en retourner immédiatement à la maison. Procri, quant à elle, touchée par l’apparente infidélité de Céphale, s’en va en colère, laissant son ex-bien-aimé, redevenu conscient et s’étant rendu compte de la tromperie, en prise au plus profond désespoir. (notice Tactus)

 

Livret : http://www.librettidopera.it/auro_ric/auro_ric.html