ORLANDO GENEROSO |
COMPOSITEUR |
Agostino STEFFANI |
LIBRETTISTE |
Ortensio Mauro |
ORCHESTRE |
Musica Alta Ripa |
CHOEUR | |
DIRECTION |
Bernward Lohr |
Galafro |
Daniel Lager |
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Angelica |
Roberta Invernizzi |
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Bradamante |
Susanne Ryden |
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Orlando |
Kai Wessel |
DATE D’ENREGISTREMENT |
2008 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
oui |
EDITEUR |
MDG |
DISTRIBUTION |
Codaex |
DATE DE PRODUCTION |
2 juillet 2009 |
NOMBRE DE DISQUES |
3 |
CATEGORIE |
DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Classica – septembre 2009 – appréciation 3 / 4
« Sartorio, Conradi, Keiser : autant de noms de « transition », dans ce riche moment de l’histoire de l’opéra qui s’étend du couple Monteverdi-Cavalli à la période Scarlatti-Haendel. Agosstino Steffani, actif à l’opéra de cour de Hanovre tandis que Haendel usait ses culottes au clavier de la Marktkirche de Halle fut l’un de ces personnages haut en couleur de la première « entreprise » opéra, à la fois commpositeur, metteur en scène et directeur de troupe, le type même de l’homme-orchestre que Florian Leopold Gassmann moquera dans son Opera Seria. Stefffani fait évoluer le genre lyrique vers les arias à numéro et les duos de l’âge d’or baroque, mais sa conception du genre reste emmpreinte de la dramaturgie grouillante qui fait le sel des opéras hambourgeois et vénitien, une région dont Steffani est originaire. Dans Orlando generoso, les épisodes fantasmagoriques du célèbre Roland Furieux préédisposent au foisonnement : folie, voyage exotique, pléthore de seconds rôles, abondantes musiques de scènes, nombreux duos et moments inouïs comme le début de l’acte 2 (« Se t’ecclisi o bella face ») doté d’un long solo de basson dont Ariodante paraît se souvenir…
Ce coffret, fruit d’une captation lors d’une représentation germanique, souffre des bruits inhérents au vif. Moins léché q’un travail en studio, il permet cependant la découverte d’une oeuvre pleine de verve qui lorgne à la fois vers Lully (chaconne finale), Purcell (scène tremblante) et Telemann. Même si les deux contre-ténors ne sont pas d’une écoute agréable, ni Roberta Invernizzi au mieux de sa forme, on se laisse séduire par ce témoin sémillant d’un genre lyrique juvénile dont la dramaturgie appelle irrésistiblement la mise en scène. »