Johann Friedrich FASCH

Johann Friedrich FASCH
15 avril 1688 (Büttelstadt près Weimar) – 5 décembre 1758 (Zerbst)

CLOMIRE
représenté à Naumburg (près de Leipzig) en juin 1711 – musique perdue
DIE GETREUE DIDO
représenté à Naumburg (près de Leipzig) en juin 1712 – musique perdue
LUCIUS VERUS ou BERENICE
représenté à Zeitz en novembre 1711 sous le titre Lucius Verus – reprise en 1739 sous le titre Berenice – musique perdue –
DIE KÖNIGLICHE SCHÄFERIN MARGENIS
représenté à Bayreuth, durant le carnaval 1715 – musique perdue

 

Kapellmeister, violoniste, organiste et compositeur novateur. Aucune de ses œuvres ne fut publiée, mais Telemann exécuta un de ses cycles de cantates d’église à Hambourg en 1733 et Pisendel ses concertos à la cour de Dresde. Bach de son côté transcrivit ses ouvertures pour le Collegium Musicum de Leipzig. Originaire d’une famille de Kantors luthériens, Fasch étudia sous l’autorité de Kuhnau à la Thomasschule de Leipzig (avec comme condisciple Telemann) puis à l’université de Leipzig, fondant son propre Collegium Musicum pour rivaliser avec celui de Telemann. Il voyagea ensuite beaucoup, s’arrêtant à Darmstadt pour étudier la composition avec Christoph Graupner et Gottftied Grünewald.

Il occupa successivement des postes très variés : violoniste à Bayreuth (1714), organiste à Greiz (jusqu’en 1721) et Kapellmeister à Lukavec puis en permanence celui de Kapellmeister à Zerbst (1722). La plupart de ses œuvres vocales (dont 12 cycles complets de cantates, 16 messes et 4 opéras) sont perdues, mais sa musique instrumentale (51 concertos, 90 suites d’orchestre et un nombre moins élevé de symphonies et de sonates) a survécu. Il aimait particulièrement les instruments à vent et les utilisa. (Guide de la musique baroque – Fayard)