L’oeuvre – Le compositeur
IL FARNACE |
COMPOSITEUR |
Antonio VIVALDI |
LIBRETTISTE |
Antonio Maria Lucchini |
ORCHESTRE | Solisti dell’Orchestra Sinfonica di Graz |
CHOEUR | |
DIRECTION | Massimiliano Carraro |
Farnace | Susan Long Solustri | |
Berenice | Raquel Pierotti | |
Tamiri | Serena Lazzarini | |
Selinda | Marina Bolgan | |
Pompeo | Susanna Anselmi | |
Gilade | Gabriella Morigi | |
Aquilio | Tiziana Carraro |
DATE D’ENREGISTREMENT | juillet/août 1991 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | Festival de Martina Franca – coproduction avec le Festival della Valle d’Itria |
EDITEUR | Nuova Era |
DISTRIBUTION | Codaex |
DATE DE PRODUCTION | janvier 1996 / mai 2004 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 |
CATEGORIE | DDD |
DISPONIBILITE | oui |
Version révisée par Gianfranco Prato
Critique de cet enregistrement dans :
Classica / Répertoire – septembre 2004 – appréciation 4 / 10
« Ce Farnace beneficie d’une distribution convaincante…à l’exception du rôle-titre, incarné sans relief par Susan Long Solustri. Mais Serena Lazzarini, Raquel Pierotti et Susanna Anselmi notamment contribuent à la réussite de cette soirée italienne où l’orthodoxie baroque est tempérée par la sensualité des timbres. »
Opéra International – octobre 1995 – appréciation 2 / 5
« Face à l’un des très beaux opéras de Vivaldi, la direction, certes pleine de bonne volonté, manque d’imagination et de verve, de sens dramatique aussi, et se trouve desservie par un orchestre poussif et approximatif – même si certains airs extraordinaires passent tout de même, comme ceux du rôle titre « Gelido in ogni vena » ou « Spogli pur l’ingiusta Roma » au troisième acte. La distribution est elle aussi inégale, mais un parti pris de franche italianité intéresse au premier titre, avec de vraies voix, pleines, chaudes, qui nous changent de certains chanteurs baroqueux anémiés… Pourtant, les limites stylistiques, mais aussi de pure technique, sont trop souvent gênantes. Ainsi, Susan Long Solustri est vraiment dépassée par la tessiture de Farnace, tandis que Gabriella Morigi est difficilement écoutable ; en revanche, Raquel Pierotti, voix saine, émission arrogante mais parfois fruste, impose une Berenice, mégère vociférante, impressionnante ; Serena Lazzanini, quant à elle, possède un beau timbre, mais l’émission, lourde, fatigue très vite, dans un beau rôle écrit pour la Giraud ; Marina Bolgan, enfin, parvient seulement, à la fin de l’opéra, à rendre un peu justice aux airs de Selinda, tandis que Susanna Anselmi, vaillamment, affronte l’air « Sorge l’irato nembo », que nous connaissons dans l’Orlando furioso, avec un résultat assez impressionnant, mais un style trop vériste. Un disque document intéressant, en tout état de cause, pour réfléchir à la vocalité vivaldienne. »