L’oeuvre – Le compositeur
THE FAIRY QUEEN |
COMPOSITEUR |
Henry PURCELL |
LIBRETTISTE |
Elkanah Settle, d’après Shakespeare |
ORCHESTRE | English Chamber Opera |
CHOEUR | Ambrosian Opera Chorus |
DIRECTION | Benjamin Britten |
James Bowman | contre-ténor | |
Norma Burrowes | soprano | |
Jennifer Vyvyan | soprano | |
Mary Wells | soprano | |
Alfreda Hodgson | contralto | |
Charles Brett | contre-ténor | |
Peter Pears | ténor | |
Ian Partridge | ténor | |
Owen Brannigan | basse | |
John Shirley-Quirk | basse | |
DATE D’ENREGISTREMENT | 1970 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Decca |
COLLECTION | Serenata |
DATE DE PRODUCTION | 1973 / décembre 1991 |
NOMBRE DE DISQUES | 2 (à l’origine 2 LP) |
CATEGORIE |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – mars 1995
« Paru en 1973, postérieurement à celui de Deller, cet enregistrement nous apparaît pourtant d’un autre âge. Au premier chef par la version de la partition, réalisée par le ténor Peter Pears à l’occasion d’une représentation au Festival d’Aldeburgh en 1967. Les cinq actes originels sont amincis et redisposés en quatre parties. On entend dans l’ordre : l’acte IV, l’acte II avec la scène du poète ivre de l’acte I, l’acte III et, enfin, une partie de l’acte V. Ainsi rectifié, le propos original de The Fairy Queen est ramené à un simple script que mettent en images l’arbitraire de Peter Pears et le narcissisme de Benjamin Britten. Gâtée par le clavecin ferraillant et bavard de Philip Ledger, la sonorité n’est pas toujours heureuse. Si Britten sait tenir les mouvements lents par un lyrisme souvent exagéré, il confond truculence et pompe officielle. Heureusement, une distribution vocale masculine éblouissante parvient à donner une cohérence à un projet difficilement cernable… »