CD Ezio (1993)

L’oeuvreLe compositeur

EZIO

COMPOSITEUR

Georg Friedrich HAENDEL

LIBRETTISTE

Pietro Metastasio

 

ORCHESTRE Orchestre du Berliner Kammeroper
CHOEUR Ensemble Oriol
DIRECTION Brynmor Llewelyn Jones

Ezio Christopher Robson
Fulvia Lori McCann
Valentiniano Linda Pavelka
Onoria Barbara Schramm
Massimo Mark Bowman Hester
Varo Johannes Schwärsky

DATE D’ENREGISTREMENT 1993
LIEU D’ENREGISTREMENT Hebbel Theater – Berlin
ENREGISTREMENT EN CONCERT oui

EDITEUR Deutsche Schallplaten
COLLECTION
DATE DE PRODUCTION 1994 – avril 1999
NOMBRE DE DISQUES 2 (en allemand)
CATEGORIE DDD

Critique de cet enregistrement dans :

Diapason – février 1996 – appréciation 2 / 5 – technique 5

« Les récitatifs pérorent, les bruits de scène pimentent…, chef et orchestre (moderne) cheminent non sans raideur mais allègrement, tous les solistes ont l’air concernés par cette vigoureuse et banale histoire de rivalité politique. D’aussi précieuses vertus permettront-elles d’endurer cinq folles demi-heures de chant rêche, laborieux, le plus souvent affreux et exempt de quoi que ce soit qui puisse évoquer le bel canto haendélien ? »

 Opéra International – décembre 1995 – appréciation 2 / 5

« …Reflet live d’une production berlinoise de 1993…Ce que l’on nous donne à entendre ici, est assez dénaturé, tronqué, peu fiable musicalement, et bien peu compatible, finalement, avec ce que l’on est en droit d’attendre d’un premier enregistrement mondial. Christopher Robson campe un Ezio anémique, à bout de souffle et incapable du moindre éclat : son falsetto blanchâtre enlève toute crédibilité à un rôle conçu pour les moyens spectaculaires de Senesino. La Fulvia de Lori McCann est une soubrette qui prend des airs de patricienne : le cantabile la montre sans ressources, l’agilité lui convenant mieux, mais dans un style assez déplacé. L’Onoria de Barbara Schramm est insipide…Massimo (ténor) s’accommode assez mal de la voix simple et sans projection de Mark Bowman Hester…Finalement, ce sont les rôles de Valentiniano (alto) et de Varo (basse), confiés respectivement à Linda Pavelka et Johannes Schwärsky, qui nous paraissent les mieux distribués : les voix sont certes frustes et assez peu variées dans la couleur, mais du moins ils « chantent », et il se passe enfin quelque chose dans cet enregistrement ! L’orchestre, peu habitué à ce répertoire, passe cependant bien la rampe, et la direction est souvent vive, mais en-deçà de tout raffinement…Pour curieux, endurants et masochistes, seulement. »