ADMETO |
COMPOSITEUR |
Georg Friedrich HAENDEL |
LIBRETTISTE |
d’après Aurelio Aureli |
ORCHESTRE |
Orchestre du Festival de Göttingen |
CHOEUR | |
DIRECTION |
Nicholas McGegan |
MISE EN SCÈNE |
Doris Dörrie |
DÉCORS |
Bernd Lepel |
COSTUMES |
Bernd Lepel |
LUMIÈRES |
Linus Fellbom |
CHORÉGRAPHIE |
Tadashi Endo |
Trasimede |
David Bates |
|
Ercole |
William Berger |
|
Antigona |
Kirsten Blaise |
|
Admeto |
Tim Mead |
|
Alceste |
Marie Arnet |
|
Meraspe |
Wolf Matthias Friedrich |
DATE D’ENREGISTREMENT |
mai/juin 2009 |
LIEU D’ENREGISTREMENT |
Festival de Göttingen |
EDITEUR |
Unitel |
DISTRIBUTION | |
DATE DE PRODUCTION |
3 mai 2010 |
NOMBRE DE DISQUES |
1 |
FORMAT |
16:0 – Son DTS 5.1 PCM Stereo |
DISPONIBILITE |
Toutes zones |
SOUS-TITRES EN FRANCAIS |
Disponible en Blu-ray
Critique de cet enregistrement dans :
Classica – juillet/août 2010 – appréciation 2 / 4
« En 2005, la réalisatrice allemande Doris Dörrie installait Rigoletto sur La Planète des Singes. En 2009, à Göttingen, sans doute sous l’influence de son film Cherry Blossoms tourné au Japon, elle transpose Admeto dans l’univers des samouraïs où Ercole (Hercule) prend l’apparence d’un sumo. Comme elle l’explique dans le documentaire bonus, ce monde fortement hiérarchisé se rapproche de celui de la Grèce antique, à la source (Euripide) du livret haendelien. Aussi s’adjoint-elle la collaboration de Tadashi Endo et de ses danseurs de buto pour assurer la validité de son projet. Si le spectacle offre un incontestable attrait visuel, notamment par ses choré-graphies, ses jeux d’ombres et de lumières sur de simples toiles, sa captation évoque davantage une sééie télévisée bas de gamme (le maquillage, les postiches) que les films de Kurozawa. Mais la mise en scène pèche surtout par une trop faible différentiation entre les épisodes tragiques (le couple royal Admeto-Alceste) et comiques (Antigone, prinncesse amoureuse du roi déguisée en bergère, Trasimede, frère d’Admeto ). La musique appelle également de sérieuses réserves hélas familières de la scène baroque. Les deux contre-ténors britanniiques Tim Mead et David Bates peinent à révéler l’envergure de leur personnage, le second étant handicapé par une intonation plus qu’aléatoire. L’Alceste grave de Marie Arnet et la gracieuse Antigona de Kirsten Blaise doivent se satisfaire d’un orchestre convenable et d’un chef un rien placide. Pas de quoi frémir. »
Opéra Magazine – septembre 2010 – appréciation 2 / 5
« Nous avions été très déçus en découvrant cet Admeto au Festival Haendel de Göttingen, en 2009. D’abord, les quelques bonnes idées de mise en scène de Doris Dörrie (transposition de l’action au Japon avec recours à une troupe de danse butô, références visuelles au cinéma de Kurosawa) étaient, une fois encore, noyées dans une farce inutile. Ensuite, le niveau de chant était très moyen. La captation d’Agnes Meth apporte bien sûr quelques nuances, mais ne change guère l’impression d’ensemble. Les danseurs, par exemple, bénéficient de la variété des angles de vue. Les gros plans, en revanche, révèlent nombre de détails qui n’étaient pas faits pour être vus, et le Jeu des couleurs perd en nuances. Les micros donnent un peu plus de consistance aux performances vocales, qui semblent ici correctes (Tim Mead dans le rôle-titre, Marie Arnet en Alceste, Kirsten Blaise en Antigona, Andrew Radley en Orindo … ), à l’exception d’un Trasimede toujours médiocre (David Bates).
La prestation de l’orchestre, sous la baguette de Nicholas McGegan, constitue enfin l’un des rares vrais bonheurs de la soirée. Décidément, en DVD comme en CD, Admeto attend toujours sa version de référence. »