La Guerra de L.os Gigantes

LA GUERRA DE LOS GIGANTES

COMPOSITEUR

Sebastian DURON

LIBRETTISTE

     

ENREGISTREMENT ÉDITION DIRECTION ÉDITEUR NOMBRE LANGUE FICHE DÉTAILLÉE

1982

Jose Maria Barquin

Diapason

2 (LP)

espagnol

2012

2013

Rogerio Gonçalves

Pan Classics

1

espagnol

 

Opéra escénica en un solo acto, écrit pour le Comte de Salvatierra en 1702.

 

Argument

Peu satisfait du sort réservé à ses congénères, Pallas amène les Géants et les Titans à se rebeller contre son frère Zeus, dieu incontesté de l’Olympe, qui remportera la victoire, certes, mais grâce à un héros et simple mortel, Héraclès, son fils.

 

 

Représentations :

Brihuega – Église San Miguel – 27 novembre 2010 – Academia Antiqua – dir. Vicente Romani

 

Abbatiale d’Ambronay – 25 septembre 2010 – version de concert – Ensemble Elyma – dir. Gabriel Garrido – avec Mariana Rewerski (Hercules), Maria Hinojosa Montennegro (Jupiter) Adriana Fernandez (Minerva), Furio Zanasi (Palante), Camila Toro (La Fama), Lina Lopez (El Tiempo), Lidia Viñes Curtis (La Immortalidad), David Hernandez (El Silencio) Opéra Magazine – novembre 2010

« Gabriel Garrido a exumé une �uvre délicieuse, qui mériterait des reprises et un enregistrement CD. Créée vers 1702, elle a été composée par l’un des plus grands musiciens espagnols de son temps, Sebastian Duron, maître de la Chapelle royale à Madrid. Cela me semble le premier et dernier essai d’opéra hispanique pendant la période baroque.

Le livret de cette Guerre des Géants raconte la révolte de Pallas contre Jupiter. Ce dernier s’en remet à Minerve, qui appelle Hercule à son secours. Le Géant vaincu, la déesse transforme sa peau en armure, prenant alors le nom de Pallas. Précisons aux férus de mythologie que Pallas/Athéna et Minerve ne sont pas toujours la même personne, mais selon les sources, peuvent aussi être mère et fille … Si l’on ajoute à ce livret embrouillé, mais chiche d’action véritable, qu’Hercule et Jupiter sont chantés par des femmes, la confusion est à son comble !

Le programme de salle n’a pas jugé bon de nous offrir un synopsis, ce qui est assez dommage. Plus grave, il est tout aussi avare de détails musicologiques au sujet de la partition, des conditions de sa découverte, de son éventuel arrangement… et on ne sait pas quoi attribuer au talent de Sebastian Duron ou à une réinstrumentation de Gabriel Garrido !

Quoi qu’il en soit, la musique est riche, témoignant d’un penchant nouveau apparu à la cour d’Espagne quand les Bourbons, français et italianisants dans leurs goûts musicaux, succédèrent aux Habsbourg. On découvre ainsi un lamento avec violons, une arieta et deux superbes menuets, étroitement mêlés à des tournures typiquement espagnoles. Tonadas, coplas et séguedilles s’enchaînent, gorgées de couleurs, de rythme et de soleil, les scènes de combat préfigurant les tableaux de Goya.

Au plan interprétatif, on pourra reprocher à l’Ensemble Elyma beaucoup de nervosité et quelques petites imprécisions, dues probablement à des répétitions trop peu nombreuses (Gabriel Garrido était encore àMadrid, quelques jours auparavant, pour le Montezuma de Graun), surtout pendant le Prologue. »

 

 

 

 

 

 

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