DIOCLESIAN |
COMPOSITEUR |
Henry PURCELL |
LIBRETTISTE |
Thomas Betterton |
ORCHESTRE | The English Concert and Choir |
CHOEUR | |
DIRECTION | Trevor Pinnock |
Ann Monoyios | soprano | |
Nancy Argenta | soprano | |
Paul Agnew | ténor | |
Richard Edgar-Wilson | ténor | |
Stephen Gadd | basse | |
Simon Birchall | basse | |
Lawrence Wallington | basse | |
Brian Bannatyne-Scott | basse | |
Christopher Foster | basse |
DATE D’ENREGISTREMENT | janvier 1995 |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT |
EDITEUR | Deutsche Grammophon |
COLLECTION | Archiv |
DATE DE PRODUCTION | septembre 2003 |
NOMBRE DE DISQUES | 5 (coffret Dido and Aeneas King Arthur Timon of Athens 3 Odes ) |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – décembre 1995 – appréciation 3 / 5
« The Prophetess, or The History of Dioclesian dure environ une heure et demie, et ressortit à la catégorie des « semi-opéras »… quoique la pièce de théâtre de Betterton soit si serrée qu’à l’exception du fort long (quarante minutes !) masque final, elle n’y ménage que de modestes espaces pour le compositeur. Après tant de récentes prestations discographiques molles, voire bâclées, Trevor Pinnock se montre enfin à la hauteur des espoirs que ses premiers enregistrements avaient jadis fait éclore. Sonorité fluide et limpide, tempi et articulations plus contrastés, cordes exemptes d’acidités et instruments à vent volubiles, sont autant de bonnes surprises. En bref, le meilleur du « baroque english soun ». Manquent toutefois, chez Pinnock, les franches options musicales et les engagements dramatiques, quant à l’écriture et au style proprement dits. Son assez tiède imagination et sa réelle absence de choix stylistiques confèrent à ce disque son caractère honorable, mais jamais exaltant. Mais au moins le travail est-il bien fait. Dans son ensemble, le plateau est satisfaisant…Seule Ann Monoyios fait exception : voix brillante et bien « portée » dans l’espace, longue mais toujours égale, et à la palette sonore variée. Tout cela est joli, mais n’atteint jamais à la grâce purcellienne. »
Crescendo – décembre 1995 – appréciation : Excellent
« Trevor Pinnock ne démérite pas, grâce notamment à une bonne distribution très homogène, et à un orchestre toujours très précis…Mais il ne parvient pas à maintenir la pression, à enchaîner les numéros avec esprit, précision et énergie. Des baisses de régime sont audibles…Agréable et stylé, mais trop peu relevé. »