Celse martyr, David et Jonathas | Né à Tours, entre au noviciat le 14 septembre 1675 (1681 ?) – Jésuite, dramaturge néo-latin durant son passage au Collège Louis-le-Grand, « Préposé » de la Maison professe de Paris pendant quatre ans, puis prédicateur. Editeur de sermons, auteur de recueils de piété. Mort à Paris. | |
Andromède | Né à Rouen, fils d’un avocat, avocat lui-même. Commença à écrire pour le théâtre en 1636, surtout des tragédies. Auteur d’une quarantaine de pièces. Reçu à l’Académie française en 1647. Délaissé par le public à paartir de 1659 au profit de Racine. Mort à Paris. | |
L’Inconnu, Médée, La Pierre philosophale, Le Triomphe des Dames, | Frère cadet de Pierre, né à Rouen. Il remplaça son frère Pierre à l’Académie française en 1685. | |
Le Dialogue d’Angélique et Médor, | Né à Fontainebleau, fit des études chez les Jésuites, devint avocat à dix-sept ans, puis acteur par amour d’une comédienne, Thérès Le Noir, soeur de La Thorillière, qu’il enleva. Il se retira du théâtre en 1718, et mourut à Courcelle-le-roi, en Berry. On connait de lui soixante-dix comédies. | |
Les Amours de Vénus et Adonis, Circé, L’Inconnu, La Pierre philosophale, | Destiné à l’état ecclésiastique, il épousa en 1638 la fille d’un peintre dont il était devenu passionnément amoureux. Il écrivit sa première comédie à dix-huit ans. Ecuyer, historiographe du roi, auteur du Mercure galant (1672), polémiste, romancier, auteur d’un grand nombre d’ouvrages | |
Le Malade imaginaire, Le Mariage forcé, Le Médecin malgré lui, Le Sicilien | Né à Paris, fils d’un valet de chambre du roi, élève des Jésuites. Après l’échec de l’Illustre Théâtre, créé avec les Béjart, dirigea une troupe de comédiens ambulants de 1643 à 1658. Installé à Paris, protégé par le roi, acteur et auteur de comédies de 1659 à 1673. | |
Les Fous divertissants, | Entra jeune au service du duc de Créqui, puis joua la comédie en province. Remarqué par le roi qui le prit dans la troupe royale, en 1650. Il se retira du théâtre en 1685 et mourut à Paris. On connaît onze comédies de lui. |
(*) ou auteurs de pièces pour lesquels Charpentier écrivit des intermèdes