Bibliographie 2000

La Tragédie Lyrique – Collectif – Les carnets du Théâtre des Champs Elysées – Cicéro – 150 F

« La tragédie lyrique a connu simultanément naissance et apogée dans les œuvres lyriques de Jean-Baptiste Lully. Jean-Pierres Naéraudau montre dans quelle phase de la mythologie du Roi Soleil la Tragédie lyrique se situe et la part qu’elle y prit. Marie-Thérèse Hipp replace cette tragédie dans la lignée du théâtre humaniste, jalonnant ce parcours de réaction des contemporains. Catherine Kinsler réaffirme qu’aucune tragédie, en France, à cette époque, ne peut exister sans être mise au parangon de la grande tragédie classique. C’est ainsi que la Tragédie lyrique devra relever un double défi. Jean Duron considère les tragédies en musique de Lully comme œuvre expérimentale et en analyse, à travers de nombreux exemples choisis dans Alceste et Atys, le genre, les moyens et les éléments du discours. Marie-Françoise Christout et Catherine Massip étudient les deux grands prédécesseurs de la Tragédie en musique, respectivement le Ballet et l’Air de cour. Jérôme Lemaître évoque la structure de l’Académie royale de Musique, le succès des œuvres de Lully et établit une chronologies des années 1632 à 1687. (Cicero, éditeurs)


Nouveau dictionnaire de la musique – Roland de Candé – Seuil – 680 pages – 195 pages – 2000

Critique de ce livre dans :


Le baroque – Victor Lucien Tapie – PUF – Que sais-je ? – novembre 2000 – 128 pages – 42 F


Le Fracas du Soleil ou Jean-Baptiste Lully, le musicien du roi – Marc David-Calvet – Editions Perrin – octobre 2000 – 381 pages -129 F

LA DEDICACE DE L’AUTEUR : Quelques mots simples pour vous mettre sur la piste de mon roman : « Le fracas du Soleil ou Jean-Baptiste Lully le musicien du roi ». « Fracas » parce que ce livre est construit autour de la légende de Phaéton, ce jeune héros qui, un jour, emprunta le char du soleil, son père, atteignit le zénith, mais finit par mordre lamentablement la poussière. Or qui est donc Phaéton dans cette histoire ? Louis XIV ? Lully ? Vous le saurez lorsque vous parviendrez aux dernières pages de cette aventure musicalo-amoureuse. Par ailleurs, si j’ai choisi de passer quatre ans de ma vie en compagnie de Jean-Baptiste Lully c’est parce que cet Italien qui enfanta l’opéra français vers 1670 était vraiment un être irrésistible. Ce qui m’a fasciné, chez lui, c’est ce feu intérieur qui l’animait sans cesse et cette fringale d’innovation. Je pense que, s’il vivait aujourd’hui, il serait à la fois Bill Gate et Steven Spielberg. En effet, à l’époque tout Paris se pressait dans son théâtre du Palais-Royal, rue Saint-Honoré, pour y voir voler les machines fantastiques de Persée ou Armide, chanter et danser sa troupe, un peu comme on va, de nos jours, se laisser éblouir au cinéma par les effets spéciaux de « Jurassic Parc » ou « Titanic ». Enfin, mon héroïne, Marie Mancini, nièce du cardinal Mazarin, va vous conduire, je l’espère, vers une bouleversante histoire d’amour et d’amitié, sorte de « Jules et Jim » transposée au Grand Siècle. Bon voyage et que le char du soleil vous conduise avec bonheur sur ces chemins de légendes de Marie, Louis, Baptiste et quelques autres astres ! (Marc David)


Les Baroqueux ou le Musicalement correct – Jean-Paul Penin – Editions Gründ – 270 pages

Critique de ce livre dans :

Crescendo – décembre 2000/janvier 2001

« Jean-Paul Penin a visiblement un compte à régler avec les « baroqueux »… »L’auteur dénonce…les excès de cette mode érigée en doctrine ».

Le Monde la Musique – janvier 2001

« Volontairement incorrect, Jean-Paul Pénin s’en prend aux baroqueux…avec une verve qui n’est pas dépourvue d’une certaine injustice. »

Opéra International – février 2001

« Jean-Paul Penin emprunte volontairement un ton vif, voire pamphlétaire, et se situe aux antipodes du mouvement lancé par les Harnoncourt et autres Leonhardt »… »Plutôt que de s’appuyer sur la pensée manifestement phénoménologique qui l’a nourri, Jean-Paul Penin demeure sur la plus étriquée des attitudes défensives »… »Comment ne pas être consterné que Jean-Paul Penin se tienne à mille lieux de la réalité ? »


L’opéra à Paris au temps de Louis XIV – Jérôme de La Gorce – La mesure des choses – Desjonquères – août 2000 – 224 pages – 140 pages

« Sous le règne de Louis XIV, l’opéra s’affirme comme le spectacle à la mode à la Cour comme à la ville. Cet essai ressuscite les débuts de l’Opéra à Paris: les péripéties des premières créations, les démêlés de l’institution avec les créanciers comme avec le pouvoir, les conditions des représentations, la vie bigarrée de la troupe enfin.Nous assistons à la naissance d’un public dont les habitudes et les goûts déterminèrent les traits du drame lyrique en France » (Alapage)


L’opéra baroque et la scène moderne : essai de synthèse dramaturgique – Christophe Deshoulières – Préface de Philippe Beaussant – Fayard – 984 pages – 250 F – mai 2000.

Critique de ce livre dans :

Diapason – octobre 2000

« L’ouvrage… parourt ce demi-siècle de mise en scène avec la finesse d’esprit d’un lettré et la gourmandise d’un esthète »… »les méthodes et les références abondent ».

Opéra International – novembre 2000

« le livre du spectateur-critique fort érudit qu’est Christophe Deshoulières est une première pierre captivante et solide ».

Chapitre.com

1600 – 2000 : quatre siècles d’opéra. La mise en scène, elle, n’existe que depuis une centaine d’années… De ce décalage historique découlent divers malentendus culturels qui stimulent ou empoisonnent les relations entre les artistes interprètes (des metteurs en scène aux chanteurs) et leurs publics. En somme : le théâtre à l’opéra gâche-t-il la musique ? Quels sont les véritables enjeux esthétiques ou idéologiques des mises en scène ? Le « baroque », mot à la mode, a-t-il un sens ? Monteverdi, Lully, Purcell, Rameau et Haendel sont-ils devenus nos contemporains à la grâce d’une sorte de miraculeuse Renaissance ? Ou alors, le retour actuel à la scène de leurs opéras ne trahit-il que l’impuissance d’un âge voué à la nostalgie composite et au kitsch ? L’opéra néo-baroque : symptôme du déclin de la création, ou chance d’un « musée vivant » ? Les réponses que donne cet essai sont fondées sur des recherches originales à propos des très nombreux spectacles néo-baroques du XXème siècle. Selon le modèle pragmatique des traités des anciens régisseurs, une Pratique définit les espaces, les techniques et les rhétoriques à l’oeuvre dans le théâtre lyrique baroque. Ensuite, grâce à ce mode d’emploi du merveilleux jeu de construction que représente l’ancien opéra, nous assistons à la création spectaculaire d’une « histoire imaginaire » qui reflète la nôtre. Une forme inédite de sociologie de la culture est ici à l’oeuvre, fondée sur l’analyse esthétique. Cette attention nouvelle au travail concret de la scène anime la découverte des spectacles selon des points de vue inattendus, hautement « comiques », susceptibles d’exciter la curiosité des spectateurs comme des artistes.


Le vocabulaire de la musique baroque – Sylvie Bouissou – Minerve – Musique Ouverte – 240 Pages – mars 2000 – 125 F

« Dans ce sixième volume Vocabulaire, Sylvie Bouissou propose, à travers un parcours des termes de la technique et de la pratique musicales, une rapproche synthétique de la période baroque avec son foisonnement d’innovations formelles (opéra, sonate, variation, etc.) et d’œuvres de maîtres, de Monteverdi à Rameau en passant par Bach, Vivaldi, Haendel… Le recours aux traités de l’époque, mais aussi aux travaux les plus récents ainsi que de nombreuses illustrations font de ce livre un instrument de connaissance efficace, à la fois simple et rigoureux.240 pages, repères chronologiques, bibliographie, index » (Alapage)


Jean-Philippe Rameau – Catherine Kintzler – Minerve – mars 2000 – 135 F


L’opéra italien – Gilles de Van – PUF – « Que sais-je ? » – 130 pages – 42 F.

Critique de ce livre dans :

Opéra International – novembre 2000

« Gilles Van est un des plus éminents spécialistes français de l’opéra italien »


Le langage musical baroque – Laurent Fichet – Editions Zurfluh – 171 pages – février 2000 – 150 F

« Dans la formation d’un musicien, le solfège est un passage obligé car il permet de comprendre comment fonctionne la musique. J’ai donc étudié le solfège, comme tous les musiciens, mais je me demandais souvent d’où venaient certaines règles, un peu comme un enfant venant d’apprendre que la gamme compte sept notes et qui demanderait : « mais pourquoi sept ? ». Posez abruptement cette question à un musicien, il vous dira que c’est ainsi et pas autrement, que cela vient de la culture occidentale, etc. Par contre, certaines personnes se sont posé sérieusement ces questions, depuis longtemps, notamment des philosophes comme Descartes, qui ne pouvaient admettre par exemple qu’on leur dise qu’il y avait la gamme majeure et la mineure, sans expliquer pourquoi les autres avaient disparu. Dans ce livre je donne donc quelques réponses en me basant sur des musiciens (Rameau, Tartini…) ou des philosophes de l’époque baroque, car c’est pendant cette période que la Tonalité s’est formée et que c’est encore finalement le langage musical le plus pratiqué actuellement. J’ai ajouté aussi des idées personnelles, notamment sur le pourquoi de l’utilisation de certains accords plus fréquemment que d’autres. Globalement, on arrive ainsi à une description assez complète des mécanismes du Langage Musical Baroque. » (Laurent Fichet)


L’Italien pour les fans d’opéra – d’après Michael Blümke – adaptation française de Tanya Leslie – Assimil Evasion – 180 pages – 49,50 F


Quatre siècles d’opéra – Marie Christine Vila – Larousse – 2000 – 312 pages – 185 F

Critique de cet ouvrage dans :

Classica – mars 2001

« Marie-Christine Vila a fait un choix drastique, forcément critiquable »… »140 oeuvres donc, de la Renaissance à nos jours, avec des chapitres de liaison sous forme de fiches informatives, comportant argument, analyse, détail des rôles et de l’orchestre. »

Site de la Fnac

« Né à Florence en 1600, l’opéra compte cette année quatre cents printemps. A cette occasion, ce beau livre répertorie les oeuvres les plus connues, mais aussi des opéras oubliés qui marquèrent l’histoire du lyrisme. Masque à l’anglaise, opéra-comique ou grand opéra français, singspiel allemand, opera buffa italien, zarzuela espagnole, opérette viennoise. L’art lyrique a donné naissance à une multitude de styles, tous représentés ici. Un historique retraçant les débuts de l’opéra précède une chronologie des oeuvres, avec présentation signalétique, description des personnages et des voix, formation instrumentale, argument et traits cruciaux. Une discographie, un portrait du compositeur, ainsi que des photographies des plus belles mises en scène complètent ce panorama passionnant et indispensable. »