Le Caprice d’Erato ou les Caractères de la musique

COMPOSITEUR François Colin de BLAMONT
LIBRETTISTE Jean-Louis Fuzelier (*)

 

Divertissement en un prologue et un acte au sujet de la naissance du Dauphin, sur un livret de Jean-Louis Fuzelier, exécuté à Versailles, le 3 décembre 1729.

(*) dans ses Mémoires sur la cour de Louis XV, le duc de Luynes mentionne comme auteur des paroles M. Tanevot, premier commis de M. de Boulogne.

L’exécution eut lieu en concert, pendant le Souper du Roi et de la Reine.

L’œuvre fut appréciée, et reprise, à la demande de la Reine, le 5 décembre, après un feu d’artifice. Les musiciens durent être placés dans les tribunes du salon de Mars, de façon à laisser la place à la nombreuse assistance : princes et princesses du sang, ambassadeurs et plénipotentiaires, seigneurs et dames de la Cour.

La reine le fit rejouer à Trianon, en août 1730, et encore de nombreuses fois à Versailles, jusqu’en 1748.

Le Caprice d’Erato fut repris à l’Académie royale le 8 octobre 1730, à la place du prologue de l’Alcyone de Marais (ou d’Hésione, de Campra, selon Martineau de Soleinne, repris par Castil-Blaze).

Une partition réduite fut éditée par Jean-Baptiste-Christophe Ballard en 1730.

 

Argument :

Différentes scènes caractérisées, nées de l’enthousiasme d’Erato pour la naissance du Dauphin, Erato fait entendre une tempête, un sommeil, un épisode infernal, des musiques de chasse, un ramage d’oiseaux et des fêtes de bacchantes. Apollon, MInerve et Diane viennent alternativement chanter la gloire de la dynastie des Bourbons. (Versailles et la musique de cour – 2007)