Les Amours d’Apollon et Daphné

LES AMOURS D’APOLLON ET DAPHNÉ

COMPOSITEUR

Charles COYPEAU dit DASSOUCY

LIBRETTISTE

Charles Coypeau dit Dassoucy

     

 

Pastorale ou comédie en musique, en trois actes et un prologue à la gloire du roi, composée en 1650. Certains la considèrent comme le premier opéra comique. L’oeuvre ne fut probablement pas représentée, et la musique est malheureusement perdue.

 L’unique exemplaire du livret est conservé à la Bibliothèque de l’Arsenal.

L’oeuvre fait alterner des passages déclamés et des airs chantés, mais sans récitatif. Elle mélange le burlesque et le sérieux, l’érotique et le tragique.

Dialogues et chansons sont écrits en mètres irréguliers de trois à douze syllabes, avec une xtraordinaire variété de structure.

 

Synopsis

Acte I

Apollon et Amour se prennent de bec dans une scène burlesque déclamée. Puis, dans une chanson à refrain, Apollon, plein de morgue et d’assurance, affirme qu’il se rit des traits et pouvoir de son rival.

Puis paraît Daphné qui chante son mépris pour l’amour, et son choix de se consacrer à la chasse. Apollon ne peut se défendre de céder aux charmes de la nymphe. Pendant ce temps, Amour fait des commentaires burlesques en aparté, et termine l’acte par une chanson galante.

Acte II

Apollon a chargé l’Aurore d’être son interprète auprès de Daphné, mais l’Aurore ne sait comment aborder ce coeur de diamant. Daphné ne se soucie guère de son soupirant. Apollon se décide à se parere des plus riches atours pour la séduire, pendant qu’Amour médite sur l’amour non partagé.

Apollon lui déclare sa flamme, mais Daphné lui répond qu’elle ne pourrait supporter un Soleil si brillant et s’enfuit. Apollon exprime alors sa désolation, mais en déclamant, et c’est l’Amour qui, à sa place, chante un air sur le ton railleur.

Acte III

Apollon, ssuivant les conseils d’Aurore, vient demander à Pénée, père de Daphné, la main de sa fille. Quoique sceptique, le Fleuve donne son consentement.

Daphné, après avoir chanté les plaisirs de la chasse, vient se reposer au bord d’une fontaine. Un Satyre, la voyant assoupie, se sent touché par ses charmes et se laisse aller à un délire érotique. Il est interrompu par la chanson d’Apollon. Apollon berce la Nymphe d’un air de sommeil italien Dormite, belli occhi. Soudain, Daphné se réveille, repousse Apollon et se métamorphose en laurier. Alors, le Dieu dit son désespoir dans un monologue qui se termine par l’air O douleur, ô fureur que Daphné coupe de ses consolations. Une chanson de l’Amour termine la pièce.

 

 

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