COMPOSITEUR | Niccolo JOMMELLI |
LIBRETTISTE | Pietro Metastasio |
ORCHESTRE | Stuttgart Kammerorchester |
CHOEUR | |
DIRECTION | Frieder Bernius |
Selene | Mechtild Bach | soprano |
Osmida | Arno Raunig | ténor |
Enea | Martina Borst | mezzo-soprano |
Iarba | William Kendall | ténor |
Didone | Dorotha Röschmann | soprano |
Araspe | Daniel Taylor | contre-ténor |
DATE D’ENREGISTREMENT | |
LIEU D’ENREGISTREMENT | |
ENREGISTREMENT EN CONCERT | non |
EDITEUR | Orfeo |
DISTRIBUTION | Harmonia Mundi |
DATE DE PRODUCTION | décembre 1995 |
NOMBRE DE DISQUES | 3 |
CATEGORIE | DDD |
Critique de cet enregistrement dans :
Opéra International – juin 1996 – appréciation 2 / 5
« L’enregistrement ne rend nullement justice à la complexité de la partition, d’une variété de climats permettant aux solistes de s’exprimer par une palette de couleurs extrêmement riche…la Didone de Jommelli n’est pas une très modeste Susanna des Nozze di Figaro, et un mezzo-soprano à court de souffle, perdant l’appui dans le haut médium, aux sonorités rêches et à l’émission raide, ne peut en aucun cas nous transporter vers l’extase dans l’air d’Enea, « A trionfar chiama un bel desio », où un Aprile vertigineux faisait délirer les foules. Plus corrects apparaissent les deux contre-ténors, William Kendall (Iarba) et Daniel Taylor (Araspe), qui semblent davantage rompus au style. Mais Selene n’est pas un contraltino exigu, qui serait en difficulté même dans le Cherubino de Mozart ! L’autre handicap de cette réalisation – fort semblable, malheureusement, à un tas d’autres réalisées dans les mêmes conditions -,réside dans les récitatifs. Comment faire vivre un texte avec des interprètes incapables de la moindre couleur, s’abandonnant aux soupirs les plus langoureux, empruntés à l’école de Cilea, Catalani et autres véristes, avec l’excuse de faire « tragique » ? Ou encore se heurtant à une prononciation certes claire, mais pleine d’erreurs au niveau des consonnes…En dépit de l’ennui qui guette à chaque instant, imposé par le monotone Frieder Bernius, à la tête d’une formation trop rigide, et de l’agacement éprouvé à constater les multiples trahisons musicales et vocales, la partition arrive à s’imposer par son immense variété, et les quelques hardiesses qui placent Jommelli aux premiers rangs des compositeurs d’école baroque. »
« Une oeuvre rare, fort agréable, servie par une équipe des plus respectables »